Archives de la ville de Bordeaux
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Archives de la ville de Bordeaux

Archives de la Halle des RR
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  

 

 Campagne électorale de Messire Cmyrille - Election du Maire novembre 1457

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin
Admin


Messages : 281
Date d'inscription : 26/06/2010
Localisation : Archiviste de la Halle de Bordeaux

Campagne électorale de Messire Cmyrille - Election du Maire novembre 1457 Empty
MessageSujet: Campagne électorale de Messire Cmyrille - Election du Maire novembre 1457   Campagne électorale de Messire Cmyrille - Election du Maire novembre 1457 EmptyMer 3 Nov - 16:30

Cmyrille a écrit:
mis en post it le temps des élections [C_c}

Bon ben voilà. Il était fin bourré. Euh fin prêt. Il sentait une vigueur nouvelle trouver un chemin dans ses veines telle la sève battant la mesure du Printemps. Sauf que... Bon il faisait un temps de chiotte. Pis on se caillait les miches... Donc la sève, c'était du bon picrate bordelais bien de chez nous. Mais l'effet est le même, ça bat dans les veines. Et dans le crâne aussi.
Du coup au moment de monter sur le tonneaux-doudou de sa femme pour faire son annonce, il espérait que la foule en liesse saurait respecter ses tympans, sinon la tête risquerait d'éclater, répandant cervelle et idées un peu partout.


Oyez! Oyeeegnnnnhhhhh.... Maaaal....
...
Oyez! Oyez braves bordelais!
Ce jour je me présente à vous et vous sollicite pour ces élections qui s'avancent à grands pas.
J'ai préparé un petit discours, j'espère que vous n'avez rien de mieux à faire pendant les trois prochaines heures.


Il sort un petit bout de papier, se râcle la gorge et se met à lire ses notes.

Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bonne mère,

Mon discours va certainement vous sembler prétentieux, je préfère vous prévenir.

Pour ma part je pense que par les temps qui courent, et surtout dans les capitales, l'immobilisme est la clé de l'effondrement. Il faut régulièrement du sang neuf et de l'évolution à une ville pour progresser. L'erreur serait de trop longtemps reconduire la même personne aux commandes de la capitale. J'espère pouvoir représenter une alternative.

Je ne prétend pas être un génie de l'économie ni de la gestion d'une ville mais j'ai déjà éxercé à plusieures échelles et dans divers domaines.

Vous n'êtes pas sans savoir les menaces qui pèsent sur votre ville (sécuritaires, économiques, démographiques). Moi non plus. Et les solutions miracles n'éxistent pas hélàs.
Il faudra donc se retrousser les manches ensemble pour dans un premier temps bouter hors de la ville ces périgourdins ignares et violents. Je les connais bien. Il nous suffira de brandir des effigies du Baron Roudoudou et d'un certain Plantajeunet pour qu'ils retournent couiner dans les jupes de leurs mamans.
Ensuite nous pourrons nous recentrer sur les priorités de tous: Du pain, des jeux et des poneys roses. Il est prévu de toujours encourager la production de la filière pain et la pêche. Peut-être pourront nous aussi envisager une restructuration des filières afin d'en dégager une spécialement dédiée à l'export (hormis pain). Pourquoi pas porter nos efforts sur la fillière viandes puisqu'il faut de toute manière se pencher sur son cas.
J'envisage également la délocalisation d'un élevage de poneys roses et de poules noires près de la garonne. L'environement local et le climat étant fortement propice au développement de telles activités.

Et bien sûr remettre un peu de vie en place du village (halle), notamment en se servant de la présence de ces immondes périgourdins. Il se passe des évènements peu communs, autant en profiter pour nous resouder et nous redécouvrir
et bien sûr rire à leur dépend.

Bien sûr je tiens à remercier ma femme, sans qui je n'aurai pas pu m'élever aussi haut aujourd'hui. Les poneys roses, sans qui je ne serais pas là. Les périgourdasses qui m'ont permis de me sentir intelligent quand j'étais au plus profond du doute. Le Roy et ses lois stupides, sans qui tout cela ne serait pas possible. Anatole, le scribe familial qui m'a aidé à parler le guyennois. Et Sifflard pour ses bons conseils en pénétration d'électorat.

Il se penche vers le-dit Sifflard

Ah?
Apparemment la séance de remerciements était en trop. Mon conseiller vient de me glisser à l'oreille que vous en foutiez comme de votre premier haillon crotté. Donc... Euh... Ben oubliez.
C'est vous que je remercie!
Aïegnnnhhhh!!! Crétin alcoolique! Pas crier..

.mahaut. a écrit:
- Hééééé ! Héééééé ! Je... Héééé !
- Voilà. Vous êtes fière de vous ?
- Gnéhéhéhéhé... 'rrêtez d'bouger tout l'temps, vous et vos frères, aidez-moi à me r'lever au lieu d'camme...d'corre...d'dire des trucs.
- Je suis seul. Et vous, vous êtes fin bourrée. Pas beau à voir.
- Gnéhéhéhéhé même pas vrai ! J'ai zété allée, non, pas comme ça qu'on dit, j'ai n'été, non, j'ai... goûté les vins ! Juste goûté !ma faute si z'en ont plein d'caves ? Gnéhéhéhéhé.
- Regardez vous.
- Oh non, non, si j'baisse la tête j'vomis, c'pas noble, hein.



Anatole soupira et la releva tant bien que mal. Depuis qu'ils étaient à Bordeaux, elle n'apparaissait à la lumière du jour que le temps de s'acheter à manger. Le reste, elle allait en "exploration troglodytique, pouvez pas comprendre, limousin que vous êtes". Et il la ramenait chaque soir, voire chaque matin, plus que vacillante, en l'entendant chanter des chansons apprises en taverne, y compris celle du hérisson qui ne peut pas s'faire mettre.
Luttant contre le poids mort qui ricanait bêtement à ses côtés, il s'approcha de la place. Ah ben tiens, le beau frère de l'ivrogne, étant donné qu'ils passaient leur temps à se balancer des vacheries, il saurait l'accueillir comme il se devait.
A première vue, il ne paraissait pas vraiment en meilleur état qu'elle. Non mais quelle famille, j'vous jure. Noble ou pas, tous bourrés. C'était plus qu'un constat. Une devise.
Il l'écouta commencer un... ben ce qui devait être un discours, mais fait par une gueule de bois personnifiée.
A côté de lui, la brune continuait de ricaner bêtement avant de se taire finalement et d'écouter aussi.

- Ouais !
- Pardon ?
- Machin a raison ! Gnéhéhéhé... Pourquoi j'arrive pas à adlaupir ?
- Applaudir. Parce que vos mains doivent se toucher pour faire du bruit, normalement. Restez assise, je vous assure...
- Y'en a marre de ces périgourdins à la mords moi la noix !
- La noix ?
- C'est pas comme ça qu'on dit ?
- Si, si... indubitablement.
- Tous les quatre matins, ils se mettent en tête de nous envahir. Font ch... Ch... Comment on dit ?
- Chavirer ?
- Ouais ! Font chavirer ! Z'ont qu'ça en tête ! Relevons la tête, bordelais ! Mais pas trop vite sinon je vomis... Exportons nos richesses ! Haut les foies !
Oh mon dieu, poussez vous Anatole, je vais vomir...

--Pere_Sifflard a écrit:
Campagne électorale de Messire Cmyrille - Election du Maire novembre 1457 15-39

On ne savait trop comment mais Sifflard avait été propulsé "conseiller de campagne chargé d'élargir l'électorat". Il fallait dire aussi que pour élargir les gen... enfin les choses, le prêtre était tout particulièrement doué. Quoi qu'il en soit, dès sa nomination il avait pris grand plaisir à mettre immédiatement la main à l'ouvrage et à commencer une campagne pénétrante.
Et c'est ainsi qu'une demi-douzaine de filles de petite vertu s'étaient ramenées près de l'estrade dans une tenue qui permettait aisément de constater toute l'opulence de leur poitrine, rajoutant chacune une bonne paire d'arguments pour le candidat. Et puis, discours se terminant, il décida de prendre à son tour la parole pour chanter les louanges de son étal... de son poulain.


Bordelais, Bordelaises! En n'avez-vous pas marre de ces zens qui sersent à vous enc... entuber? De toutes ces magouilles et trahisons, de ces viols de la loi? Ne vous sentez-vous pas acculés face à toute cette bande de politiciens aux dents longues -entre autres?- et se faire acculer n'est zamais agréable...

Signe de tête compatissant.

Face à tous ces zens qui tentent de vous prendre par derrière, messire Cmyrille a décidé de prendre les devants pour tenter de raffermir les liens unissant les Guyennois. Car c'est ensemble, en s'unissant, et en mettant un peu d'huile de rei... de coude que nous pourrons à nouveau zouir d'un marssé sain, prônant les bénéfices du libre éssanzisme, et de rapports lubrifiés avec nos voisins. Tous ensemble, montrons que nous sommes complémentaires et que nous pouvons, sacun, nous insérer les uns les autres dans une politique municipale moins rizide et plus coulante. Car les Guyennois ne sont pas de glands!

Il leva alors le poing en l'air tandis que trois péquenauds répétaient "car les Guyennois ne sont pas des glands".

Aheum... Pour saque votre pour Cmyrille on vous prête une de ces zolies damoiselles pour une heure!

Orkaange7876 a écrit:

- Mais enfffin ANATOLE C'EST UN ESCANDALE.. Vous qui parlez la langue, expliquez leur Anatole
- Mais enfin puisque je vous dis qu'ils parlent comme nous enfin
- Taisez vous Anatole, si c'est pour dire des âneries comme ça...
*se rapproche du garde du bureau de vote* Toi laisser passer moi. Moi être bordelaise de souche, et femme du futur maire de Bordeaux
- Bordelaise de souche mes fesses. j'vous ai jamais vu par ici
- Toi avoir accent Limousin, moi suspiscionner toi infiltré pour le compte de vils périgourdins

*grattage de crane du garde, puis large sourire*
-Haaaa je saiiiiiis.. Vous êtes des ménestrels et vous jouez la pièce "surprise surprise" c'est ça? On m'avait pas prévenu que vous passiez par Bordeaux
-ANATOLEEUH... Je comprends rien à ce qu'il dit.... Démerdez vous pour que je passe, je veux voter moi
- Nan mais il dit qu'il vous a reconnue et que vous êtes cataloguée comme espionne périgourdine.. Vous passerez pas
-Tsss n'importe quoi. Moi une guyennoise de souche depuis au moins une semaine....
*retour au garde hilare* Toi pas comprendre le guyennois? Moi avoir un accent? Ha je sais.. Moi etre habillée trop classe pour le bordelais moyen. Si moi revenir en haillons, toi me laisser passer?
-Bon allez ça suffit, j'vous ai reconnu. C'est bon. Faites sortir tous vos copains qui doivent crier "SURPRIIISE" et barrez vous, j'ai un bureau de vote à surveiller moi

-Moi pas me barrer avant que toi m'avoir laisser passer pour voter. Moi me plaindre sinon à qui de droit. Moi avoir des relations, moi être fille de pair
-C'est ça, c'est ça, et moi je suis le Roy de France.. D'ailleurs je vous envoie immédiatement une escorte pour vous accompagner au chateau, ou vous serez reçue avec tous les égards qui vous sont dus GAAARDES.. accompagnez cette damoiselle au chateau s'il vous plait. Et la contrariez pas trop, elle a l'air grandement dérangée. Jetez la direct dans un cul de basse fosse, on s'occupera d'elle plus tard

-LACHEZ MOI BANDE DE SOUDARDS.. JE VEUX VOTEEEER.... regardez là le messire sur le tonneau, c'est mon mari. Et le tonneau dessous, c'est mon tonneau doudou à moi.. LACHEZ MOIIIIIIIIII
-AIEEEUH... Elle m'a mordu... GERARD cours lui après elle s'enfuit


Et c'est une blonde échevelée, la poitrine bonnet D en vrac, qui s'écroula au pied de l'estrade ou son alcoolique de mari finissait son discours devant trois poules Barbeliziennes et une deuxième alcoolique Bordelaise de souche. Se jetant sur le tonneau, elle le serra fort fort fort, dans la plus pure tradition poneyrosesque, en continuant à hululer

Revenir en haut Aller en bas
https://archivesbordeaux.forumactif.com
 
Campagne électorale de Messire Cmyrille - Election du Maire novembre 1457
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (26 novembre 1457 au...)
» Du 12 novembre 1457 au...
» Le 05 novembre 1457 à...
» (10 novembre 1457 à...)
» (05 novembre 1457 à nos jours)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Archives de la ville de Bordeaux :: Mairie - Divers :: [RP-Election]ÔÔÔÔÔ mon Boooordeaaaaauuux Ohohoooohhh-
Sauter vers: