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 Le 14 novembre 1459

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Localisation : Archiviste de la Halle de Bordeaux

Le 14 novembre 1459 Empty
MessageSujet: Le 14 novembre 1459   Le 14 novembre 1459 EmptySam 28 Jan - 7:21

Un article placardé soigneusement, un article qui ne pouvait pas attendre la prochaine édition.

[rp]Parce que certains articles ne peuvent attendre les prochaines éditions du journal de par leur actualité et parce qu'ils seraient vite désuets, ils seront affichés ici, au fur et à mesure des évènements.

Citation :

Un nouveau mode d’imposition


Mercredi 9 novembre 1459

Surprise, surprise… Les taxes arrivent sur nos marchés et un impôt apparaît à l’embauche. A coups de 1 %, 3 %, 5 %, les prix s’envolent. La population panique, tout le monde se pose des questions mais regardons de plus près avant de nous emballer. Il n’y a peut-être pas que du mauvais dans cette mesure, si, bien sûr, nos politiques sont capables de s’adapter rapidement. La proximité des élections ducales devrait agiter les neurones de certains…


1) L’imposition sur le salaire

La grande question qui se pose actuellement sur cette imposition est de savoir qui la paye, est-ce l'ouvrier ou bien le propriétaire terrien ? Et s'il est dur de trancher, c'est bien parce que les deux interprétations et que les conséquences sont visibles pour les deux.

Tout d'abord, le travailleur. Le terme "Impôt sur le salaire" amène à penser que c'est l'impôt sur le revenu de l'ouvrier. Si la volonté avait été de faire payer le patron, on lui aurait demandé de fixer un salaire NET et de payer en plus l’impôt. Donc l’employeur ne changera pas ses salaires d’embauches mais l’ouvrier payera indirectement son impôt par un prélèvement à la source.

Ensuite, l’employeur. L'argent serait bien pris à la source, mais à celle de l'employeur. L'employé est d'ailleurs bien payé le chiffre qui est indiqué sur l'annonce d'embauche. C'est donc bien la preuve que ce n'est pas lui qui paye. Quand l'employeur embauche, il donne un salaire brut, sur lequel seront enlevé les charges patronales. L'employé ne paye rien de cette charge, il a juste un salaire net.

Finalement, la question peut se poser et se reposer éternellement mais les conséquences semblent faire bien plus consensus. Les salaires diminuent et cela aura obligatoirement une incidence, puisque c'est le pouvoir d'achat qui baissera inexorablement. Alors qu'il 'est pas certain que les prix baisseront, puisque l'on voit dès à présent, la montée des prix. De plus, un salaire brut de 15 écus tombe à 14,25 net pour travailler dans un champ de blé et 14,85 net pour abattre une vache... Peut-on admettre un salaire de 14,25 écus ? Cela semble difficile.

Par rapport à cette montée des prix, une solution se profile et serait logique : diminuer les salaires, tous les salaires. Ce ne serait pas une aberration si c’est pour maintenir des prix bas sur le marché, qu’un impôt soit payé par ce biais. Mais là encore il faut que tous les modes de rémunération soient touchés par ces mesures, de l’ouvrier à l’érudit, tout le monde sur le même pied d’égalité, que tout cela reste stable par la baisse des impôts municipaux.
Un artisan qui calcul le prix de ses produits sur une base de 21 ou 22 écus au lieu de 23, des agriculteurs qui maintiennent des prix corrects, permettrait de maintenir des biens de consommation à des prix bas sur les marchés Guyennois favorisant du coup le commerce extérieurs.

Et pour finir, est-elle juste ? Oui et non, selon, encore une fois, la vision que l'on a de cette imposition. Cette taxe sur les salaires n'est pas moins inégale que les impôts fonciers, puisque ce sont uniquement les propriétaires de champ ou de cheptels qui payent cette taxe. Un vagabond, n'ayant aucun champ et ne prenant pas d'emploi chez les autres (ou seulement quand elle est particulièrement élevé) ne payera, finalement, que la TVA sur les produits achetés. Il ne s'agit pas donc d'une imposition moins problématique que celle sur les impôts fonciers.


2) Les taxes du marché

- La taxation des produit finis, armes, habits, barques, échelles, nourriture, n’est pas une aberration en soit. C’est une manière de prélever un impôt sur un produit fini, il y a une véritable valeur ajoutée au produit. Le dernier maillon de la chaine de production.

- La taxation des matières premières, des pièces détachées ou des produits intermédiaires d’une chaîne de production est beaucoup plus contestable. Les taxes se multiplient au fil de la chaîne pouvant augmenter le prix du produit fini de manière démesurée. C’est encore plus gênant pour les pièces détachées (rames, roues, tonneaux, fer brut…) car on supprime tout simplement la coopération entre artisans. Il n’est plus possible de revendre à un confrère une rame pour qu’il termine sa barque, l’échange de fer brut entre forgerons ne se fera plus… Cela devient vraiment gênant pour les coopératives organisées. A terme, on perd en efficacité de production.

Pour le moment tout est taxé donc réfléchissons à partir de ces données.


3) Les conséquences pour les Agriculteurs

Minimes. Insignifiantes. Seul l’achat du sac de maïs ou de blé pour la semence sera taxé. L’agriculteur continuera à embaucher au même tarif, l’impôt à l’embauche étant assumé par l’ouvrier.


4) Les conséquences pour les Éleveurs

- Le prix des outils augmente. En assurant un salaire de 23 écus aux artisans, des couteaux à 16,48 (vendu 16) écus et des sceaux à 45,42 écus (vendu 44,10 écus) pourront être trouvés sur le marché si nos artisans sont raisonnables.
- Le maïs nécessaire à l’engraissement de nos cochons passe lui de 3 écus à 3,03.

Certes, les prix des outils augmentent, mais très peu et au final l’éleveur peut prendre sur lui cette légère augmentation, afin de vendre ses carcasses au bon vieux prix de 15,5 pour le cochon et 31 pour la vache. Le boucher payera donc 15,97 et 31,93 ses carcasses avec les taxes. L’augmentation des charges de fonctionnement de l’exploitation peut être considérée comme un impôt.
Un problème se posera peut-être pour les embauches à 15 écus pour les abattages. Je ne sais pas si les éleveurs trouveront des ouvriers pour un salaire de 14,85 NET.


5) Les conséquences pour les Artisans

Nous avons déjà vu que ces nouvelles mesures vont réduire à néant tous les efforts qui auraient pu être faits par les coopératives de métier.
Tous les prix vont globalement augmenter.

Je ne traiterai pas ici tous les cas d’artisanat, mais je prendrai l’exemple de la chaîne de production du pain. (Salaires des artisans : 23 écus)

Prix de vente du bois : 4,30 écus
Prix d’achat du bois TTC : 4,43 écus

Prix de vente du blé : 11 écus
Prix d’achat du blé TTC : 11,33 écus

Prix de vente de la farine : 13,65
Prix d’achat de la farine TTC : 14,06

Prix de vente du pain : 6,10 écus
Prix d’achat TTC : 6,16 écus

Le prix du pain va augmenter globalement de 2,5 % par rapport au prix de vente d’hier. C’est l’effet pervers de la multiplication des taxes au cours de la chaîne de production. Le pain n’augmente pas de 1 % mais de 2,5 %.

Le prix de la viande risque également d’être affecté, on peut s’attendre à une augmentation de presque 1 écu pour la viande.

Il n’est pas interdit d’imaginer que les artisans diminuent leurs salaires de référence (23 écus) s’appliquant à eux même un impôt. Dans ce cas les prix de vente diminueront bien évidemment.

Dans l’ensemble ce système de prélèvement va changer nos habitudes mais permettra un prélèvement d’impôt plus équitable entre tous les citoyens. Même si tout n’est pas encore parfait, voyons-y plutôt une mesure visant à rendre toute la population égalitaire devant l’impôt. Le plus intéressant sera de voir la réactivité de nos politiques Guyennois pour adapter leurs perceptions d’impôt. Le duché va-t-il réagir rapidement et adapter sa politique de prélèvement d’impôt ou va-t-il fermer les yeux et prélever ses impôts comme à son habitude (ni vu ni connu) ?...

A l’aube d’élections ducales il va falloir se pencher sur les programmes économiques des diverses listes se présentant. L’occasion leur est donnée de monter leur capacité d'adaptation et leur sens de la justice sociale. Si les prélèvements des impôts fonciers sont maintenus en l’état alors on file droit vers une inflation galopante bien que les Guyennois s’adapteront, sans nul doute, aux décisions du duché.


Suntzu,

avec la réflexion, l'aide et le soutien de la rédaction.



[/rp]

[hrp] "Pour toutes questions, remarques, propositions d'articles ou envie de s'évader, le domaine de Bonaventure vous est ouvert ![/hrp]

[rp]Parce que certains articles ne peuvent attendre les prochaines éditions du journal de par leur actualité et parce qu'ils seraient vite désuets, ils seront affichés ici, au fur et à mesure des évènements.

Citation :

"Le dialogue véritable suppose la reconnaissance de l'autre, à la fois dans son identité et dans son altérité."


Il y a peu de temps de cela, dans notre belle province, se sont déroulées les élections ducales.
Moment particulier, où chaque liste défend âprement ses idées et sa vision pour la Guyenne, ce temps est souvent celui des débats et des échanges autour des différents programmes.
Qu'avons-nous observé durant ces dernières élections ? Sur quatre listes, deux n'avaient ni les fonds requis, ni le nombre de colistiers suffisant. Restait alors deux listes, qui s'étaient déjà présentées lors des ducales précédentes, et qui marchaient de concert.
Ce concert, cette "alliance" tacite de l'époque est encore flagrante lors de ces élections, puisque les débats ont semblés plus vifs lors de la valse des attributions de poste que lors des votes. Est-ce un bienfait pour la Guyenne ? Je ne peux le dire. Mais une chose est cependant problématique, c'est le manque de différence, l'absence d'altérité. Bien que les idées défendues ne soient pas totalement identiques, elles marquent tout de même une certaine connivence.

Dès lors, nous pouvons nous demander si la Guyenne est unie, ou bien si elle ne marche que d'un seul pas ? Et cette union, si elle existe, est-elle au détriment de la différence ? S'est-elle réalisée dans la négation de l'autre, qu'elles que soient ses particularités ?

Il est un point sur lequel il me semble important de revenir de prime abord. C'est sur la notion d'altérité. Notion vague, fourre tout, dans laquelle chacun y met son interprétation, il m'apparait important d'y revenir.
Qu'est-ce que l'altérité ?
La notion d'autre fait son apparition dans l'antiquité. Les cités où la gestion se faisait dans les forums, sur la place publique, avaient nommé cet autre. Elles l'avaient appelé barbare. C'était l'étranger, celui qui ne pouvait apporter que la désolation et le malheur. Celui qui représentait un risque, en ce qu'il était différent. Cette vision a d'ailleurs perduré un long moment. Cela se voit encore dans l'Edit d'Azincourt, dans lequel il est dit qu'il faut se protéger des non-provinciaux pour les élections, et qu'ils représentent un risque pour la ou les institutions, et donc pour chacun de ses habitants.
Pourtant, cet autre, à première vue du différent, n'est qu'un "autre semblable", comme le disait souvent un vieil ermite. Il est autre dans sa similitude, et semblable dans sa différence. Il n'est qu'un frère, au sens religieux du terme, qui possède ses particularités et son unicité, mais aussi ses ressemblances. Bien qu'ayant une route qui nous est parfois éloignée, lui aussi marche sur la route du Très-Haut. Lui aussi cherche à atteindre le Royaume de Deos.
Prendre en compte l'altérité, et l'accepter ne se fait pas naturellement. Il faut pour cela être dans un état d'esprit d'ouverture.
L'altérité implique de pouvoir se décentrer de soi, et de comprendre que son ego n'est pas le plus important. Elle implique une position accueillante, qui s'associe au métissage. Elle est étroitement liée à la conscience de la relation à autrui comme différent, et surtout à son besoin d'être reconnu comme différent mais existant.


Lors de ces derniers mois, il est apparu une disparition de la majorité des personnes n'étant pas en accord avec la vision d'autres de la Guyenne. Il est apparu une forme d'uniformisation, et de la pensée, et du discours. Les procès pour trahison se sont multipliés, laissant entendre qu'il est interdit de penser et d'agir dans d'autres manières que l'officielle.
La reprise de Montauban, se concevant d'un point de vue provincial, peut également se concevoir comme une certaine "chasse aux sorcières" de tous les réformés du coin, et de ceux qui ayant une autre vision de la Guyenne, ne sont plus les bienvenus, et doivent donc disparaitre ou partir.
Le conflit, quand il n'est pas porteur de haine, est un outil intéressant de mélange et de création. Il permet de se rendre compte que ce n'est pas dans l'autarcie que grandit un pays. Que ce n'est pas en marchant d'un même pas, les mêmes têtes défilant dans un ordre bien établi, aucune ne dépassant, qu'une province avancera.
C'est bien au contraire en reconnaissant l'autre, dans ce qu'il a de particulier, de différent, et surtout en le mélangeant à soi et à ses propres particularités, que la Guyenne trouvera son chemin et grandira pour resplendir dans tous les Royaumes.
Chaque civilisation, chaque nation qui a vu son peuple grandir, et l'ensemble rayonner, sont celles qui ont su réussir à comprendre l'autre et à l'insérer. Pour ne pas perdre leur âme, elles ont du se modifier, et accueillir l'autre, pour que dans un élan d'amour et de générosité, dans une volonté d'écoute et de compréhension, elles puissent vivre.
Je n'appelle bien évidemment pas à la révolte, ou aux guerres intestines qui ne donnent qu'une chose, la défécation, qu'elle soit verbale ou physique. Je suis bien conscient que le conflit, quand il s'enlise et s'enferme dans des propos haineux et verbeux, ne permet que des déjections infâmes et infamantes.
Mais sans conflit, sans opposition, le mouvement n'est plus possible. Sans la différence, celle qui nous apporte un autre regard sur nous-mêmes, nous ne pouvons nous enrichir. Sans un choix, une alternative, nous ne pouvons exister, puisque nous ne pouvons résister.
Ce choix, ce conflit entre deux, ce moment d'alternative entre deux routes, c'est cela qui nous grandi. C'est bien parce nous faisons un choix, que nous nous comprenons mieux, que nous avons plus finement conscience de ce que nous sommes et de ce que nous voulons être.


Julien Coulon
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Citation :

Ceci est la première entrevue d'une série axée sur les forces du Ponant engagées dans la guerre. Pour l'heure, le journal attend toujours les réponses des troupes royalistes pour rédiger les articles concernant les troupes françaises.

Nous commençons donc avec les Forces Spéciales Flamandes, célèbres pour leurs faits d'armes. Leur baptême par le feu fut sans doute la Campagne Hollandaise. À l'époque, les Artésiens et les Flamands avaient combattu les Hollandais dans la guerre des "Lions du nord". Les Forces Spéciales Flamandes s'étaient démarquées comme une armée d'élite : premières rentrées, dernières sorties. Au fil du temps, elles eurent la chance de devenir une entité distincte en Flandre, gagnant une certaine notoriété. Leur première démonstration de force sur le sol allié fut sans doute la reprise de Calais, ville artésienne indépendantiste occupée par l'Ost Flamand. Cela mit le feu aux poudres pour de bon en Flandre : on est soit pro-FSF ou anti-FSF dans le Comté du nord.
Quelques événements moins glorieux furent l'assassinat de Zorg69, un populiste de Bruges, ainsi que la fameuse prise de Tournai. La ville Flamande fut affranchie par les FSF en guise de protestation contre le pouvoir en place, marquant des points et gagnant en influence. En effet, depuis ce jour, les FSF semblent souvent se retrouver dans l'AAP ou dans divers journaux provinciaux. Elles font parfois même la une des journaux anglois.

Leur dernier haut fait, fut leur implication dans la guerre Ponant conte Royaliste. Le Général Slamjack nous parle donc au nom de tous ses compagnons d'arme.


Citation :
[Journaliste] Tout d'abord, merci de m'avoir accordé cet entretien, Général ! Pourriez-vous débuter en racontant à nos lecteurs ce que sont plus exactement les Forces Spéciales Flamandes ?

[FSF] Bonjour "The Writer". Permettez tout d'abord que je fasse passer un message. Ceux à qui il est destiné comprendront : il en manque un comme vous dans un coin. Pour répondre à votre question, les Forces Spéciales Flamandes, bien connues sous le sigle FSF, sont définies dans le Corpus Législatif flamand comme étant une "troupe militaire stationnée sur le territoire du Comté de Flandres mais indépendante du pouvoir comtal". Pour que les "neuneux" comprennent, disons que nous sommes une armée privée ou une compagnie franche. Mais nos activités ne sont pas uniquement militaires.

Avant la Sécession, les Forces Spéciales Flamandes constituaient l'élite de l'armée flamande, dirigée par le comte des Flandres. Mais, au cours de la Campagne Hollandaise, aux côtés de l'armée artésienne, une partie des soldats flamands refusa d'obéir à un ordre stupide et déshonorant émanant d'un comte fraîchement élu. À l'issue de la guerre qu'ils continuèrent donc en transgressant les ordres du comte, ces soldats désobéissants, dégoûtés du pouvoir comtal, décidèrent de démissionner de l'Ost flamand et de se réunir au sein d'une armée indépendante qui n'aurait plus jamais à obéir aux politiciens parvenus et corrompus : les Forces Spéciales Flamandes.

[Journaliste] Merci bien pour votre présentation de votre organisation.
Voudriez-vous expliquer brièvement pourquoi les FSF se sont engagées dans ce conflit et votre propre prise de position contre la France ?

[FSF] C'est assez simple : il faut savoir que les Forces Spéciales Flamandes ont développé leur propre diplomatie en marge de celle du comté de Flandres. Tout le monde sait que nous sommes historiquement alliés à l'Artois, au travers de nos excellentes relations avec nos cousins les Bourrins de Cambrai. Mais beaucoup ignoraient que nous nous étions aussi alliés, plus récemment, au Grand Duché de Bretagne. Et lorsque nos alliés entrent en guerre, notre loyauté nous pousse à leur prêter main forte. Voilà la raison de notre engagement.

[Journaliste] Que pensez-vous du côté adverse et de leurs efforts de guerre ?

[FSF] Je dois vous dire que leur capacité à se mobiliser m'impressionne. Je pense qu'ils usent de mensonges pour parvenir à lever de telles armées contre des insoumis, ce n'est pas possible autrement. Certains sont également motivés par des promesses de terres dans le Domaine Royal, avouez que ça n'est pas très glorieux. Néanmoins, la reine n'a pas trop le choix : elle doit tenir tête. Même si c'est au péril, non pas de sa vie, mais de celle de ses sujets.

[Journaliste] Voudriez-vous résumer l'implication des FSF depuis le début de la guerre ?

[FSF] Nous avons tiré les premières salves de cette guerre, aux côtés de la flotte bretonne, en pilonnant les ports normands et en coulant les navires du domaine royal, à l'aide de notre cogue de guerre, le Flanders II. Dans le même temps, nous avons mis des troupes à disposition des armées artésiennes. Notre implication est à la fois maritime et terrestre. Les Forces Spéciales Flamandes sont sur tous les fronts.

[Journaliste] Cela est fort intéressant ! Croyez-vous toujours à votre cause après plusieurs long mois de guerre ? Croyez-vous à la victoire ?

[FSF] A vrai dire, j'y crois bien plus qu'au début de la guerre. La vanité de la reine face à certains événements nous a confirmé que nous avions fait le bon choix. Il ne fait aucun doute que nous sommes dans le camp des gentils. J'étais un royaliste convaincu, lorsque la couronne était sainement transmise de père en fils. Mais la France n'est plus un royaume, depuis que son souverain est élu à grands coups de magouilles et de pognon. C'est contre cela que nous luttons désormais. Quant à la victoire, croyez-moi sur parole, elle sera totale et même multiple. Vous comprendrez en temps utile.

[Journaliste] Que pensez-vous faire après la guerre ?

[FSF]
Bah, déclencher une autre guerre, tiens ! Je suis un Seigneur de Guerre, que croyez-vous que je puisse faire d'autre !? Plus sérieusement, en temps de paix nous menons diverses activités économiques qui nous permettent d'accroître notre trésorerie, comme le transport maritime et le trafic, euh, le commerce de notre bière, la Moinette. Nous sommes également très impliqués, en Flandres, dans diverses institutions et cela occupe nos temps morts.

[Journaliste] Un dernier mot pour la fin ?

[FSF] Oui, buvez de la Moinette nom d'une burne ! Et n'oubliez pas : il manque un journaliste dans un coin.

Ceci termine donc notre première entrevue. Bien sûr, si un lecteur désire rejoindre les FSF par pure admiration suite à cet article, il doit être prêt à visiter leur sombre forteresse en Flandre. Mais bien des braves hésitent à s'y présenter...
Les FSF sont donc des forces d'interventions particulièrement impliquées dans la guerre entre la Couronne et le Ponant et semblent, à travers leur Général, vouloir encore en découdre. Bien que la capacité de mobilisation "impressionne", ils sont persuadés de leur victoire car ils ont fait "le bon choix". Notons enfin cette réflexion intéressante sur le système de transmission de la couronne qui mériterait d'être approfondie.


The Writer

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