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 Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458

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Messages : 281
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Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 Empty
MessageSujet: Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458   Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 EmptyDim 27 Juin - 5:32

Messire_ispica a écrit:
Venant d'obtenir les clés, Messire Ispica marchait à un pas pressé, empli d'excitation, pour aller voir au plus vite sa nouvelle demeure. Une fois au sein du quartier Sainct Michel, il huma son odeur, s'imprégna de son atmosphère, et finit par apercevoir la maison, au numéro 4, qui était désormais la sienne.

Il s'agenouilla devant la porte et caressait le bois avec sa paume, comme s'il caressait le dessein d'une nouvelle vie heureuse. Il mit la clé dans la serrure, poussa la porte et parcourut du regard la pièce du rez-de-chaussée. Il s'y sentait déjà bien, comblé, un grand sourire réjouissait son visage.

Il ouvrit ses fenêtres et les volets, laissa sa porte ouverte et s'assit, soulagé, comme s'il venait de franchir une nouvelle étape après ses 2 années d'errance...

Charlyelle a écrit:
[La demeure de Charlyelle, 2 quartier Saint-Michel]

La jeune écossaise fit un p'tit salut de la main à Ispi qu'elle regarda plus attentivement, l'air de rien. C''est que le sieur était drôlement mimi , elle le remarquait seulement maintenant, mais du coup, il lui faisait penser à un habitant de Montmirail, enfin ex habitant qui venait logiquement s'installer sur Bordeaux aussi...bah tiens, il avait fallu qu'elle tombe sur sa soeur au cadastre...Elle en était là de ses réflexions lorsqu'elle tomba en arrêt devant sa nouvelle demeure.

Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 573768vf1747_1

Charlyelle venait de trouver sa maison, et restait contemplative devant. Elle se frotta les yeux à plusieurs reprises, et se pinçat même histoire de se demander si la vision était bien réelle.
Bouche bée, elle resta interdite un long moment avant de se décider à franchir le seuil de son nouveau chez-elle...

Oleane a écrit:
Oleane appréciait le quartier Saint Michel plus que n'importe quel autre coin de la ville. Elle ne savait dire pourquoi. Les rues y étaient étroites et longues, les maisons brunes racontaient des milliers d'histoires et dans l'air flottait un léger parfum de marrons chauds. A vrai dire, cet endroit n'était pas sans lui rappeler le quartier Saint Jean à Lyon, et elle savait sans conteste que cette préférence n'allait pas sans une pointe de nostalgie, contraire d'ailleurs à son unique promesse envers elle-même : tourner la page.

C'est ce besoin d'un relent de passé qui la poussa ce soir là à laisser ses pas la guider vers les chaumières de l'ouest de Bordeaux. Sa chevelure blonde était parsemée de petits flocons blancs : depuis deux jours, la ville se faisait pucelle et silencieuse pour on ne sait quel prince charmant. Oleane serra son châle rapiécé autour de ses épaules. La nuit commençait doucement à étendre son voile sombre et le froid venait lui mordre la peau. Les lèvres bleuies, elle se décidait à faire demi tour lorsqu'elle aperçut par l'embrasure d'une porte entrouverte, un visage connu.

Ispica, assis dans un fauteuil, regardait devant lui comme perdu dans une béatitude heureuse. Oleane ignorait qu'il avait élu domicile ici et un doux sourire se dessina sur sa figure pâle. Le jeune homme avait sur le visage l'empreinte d'une telle paix, qu'elle n'osa pas le déranger. Elle resta là, grelottante, à le contempler par l'ouverture de sa belle porte en bois massif.

Messire_ispica a écrit:
Messire Ispica restait assis et parcourait la pièce de son regard. Ce soir là, le calme était total, apaisant, inspirant une totale sérénité. Le grincement de la porte vint perturber ce silence, la porte s'entrouvrit davantage et Ispica aperçut une ombre.

Il se leva, saisit un chandelier, le leva pour éclairer devant lui et se présenta à la porte. Il y vit sa chère Oleane...

"Oleane? Mais entrez ma chère, ne restez pas là voyons"

Malgré le froid glacial, elle attendait devant la porte, grelottante, et claquant des dents. Il la prit dans ses bras en lui frottant le dos énergiquement pour la réchauffer.

"Entrez dont, je vais vous faire un feu"

Ispica rentra à l'intérieur, ferma les volets boisés ainsi que ses fenêtres. Il s'affairait pour bien accueillir Oleane qui était sa première invitée. Il sélectionna parmi le tas la bûche la moins humide, pris du petit bois et mis le tout dans la cheminée. Il chercha ensuite dans sa besace une feuille de papier usagée qu'il fit brûler à l'aide du chandelier. Il mit la feuille à moitié consumée dans le petit bois. Les petites branches craquaient sous la danse mortelle des flammes, alors qu'Ispica continuait à alimenter le foyer pour faire partir le feu.

Il se retourna vers Oleane, lui fit un sourire et lui tendit une chaise.

Oleane a écrit:
Oleane s'assit en tailleur sur la chaise que lui présentait messire Ispica, quelque peu mal à l'aise : l'étreinte inattendue du jeune homme et son invitation tout aussi impromptue l'avaient doublement perturbée. Elle regarda doucement autour d'elle tandis que ses membres raidis se réchauffaient lentement. La pièce, bien que peu spacieuse, était agencée avec soin et goût. Les meubles peu nombreux étaient en excellent état et disposés de façon à laisser une totale liberté de mouvements. La cheminée était le clou de la maison : imposante, découpée dans la pierre, elle avait un air de vieille duchesse régnant sur son domaine. Tout ici respirait le calme, la sérénité et le renouveau.
Le feu ronflait désormais dans l'âtre, partageant ses couleurs et ses crépitements rassurants. Oleane le fixa longuement, essayant de prévoir la valse des flammes et le rougeoiement des braises, avant de tourner la tête vers Ispica.


"Merci pour ce bref moment de chaleur, mais je ne veux point vous déranger. Il se fait tard et vous avez certainement encore beaucoup à faire"

Elle se leva, appréhendant la brulure de la neige qu'elle s'apprêtait à retrouver dehors. Elle serra de nouveau son châle autour d'elle avant d'offrir un doux sourire au messire.


"C'est une charmante maison que vous avez là ! Vous avez sans conteste tiré le gros lot. J'espère un jour avoir l'occasion d'y rester plus longuement"

Messire_ispica a écrit:
Mesire Ispica regardait Oleane tendrement

"Vous ne me dérangez pas, voyons. C'est moi qui suis gêné de vous recevoir dans une si humble maison dont la décoration n'est pas encore terminée..."

Messire Ispica se leva. Voyant la belle jeune femme grelotter, il se retourna de manière hâtive, prit son foulard couleur ivoire sur la table et lui tendit avec un sourire protecteur.

"Prenez-le ma chère, j'espère qu'il apaisera le froid pour votre chemin du retour."

Avant même qu'Oleane lui réponde, il lui plaçait soigneusement autour du cou et lui sourit.

"Et cela vous fera une raison pour revenir plus longuement quand vous le souhaiterez, vous serez toujours la bienvenue"

Oleane a écrit:
Oleane observa le jeune homme avec attention tandis que ce dernier plaçait son magnifique bout de tissu autour de son cou blanc. Il était grand, et elle même étant plus petite que la moyenne, leur différence de taille était attendrissante. Son visage, bien qu'encore juvénile, était profondément marqué par les traces d'une souffrance dont Oleane ne connaissait pas la cause. Sa carrure impressionnante était celle d'un travailleur qui ne chôme ni au champ, ni à la mine et les boucles brunes qui lui tombaient en pagaille sur le front lui donnaient un air indocile qui n'était certes pas dépourvu de charme. Oleane, soudain envahie par une bouffée d'affection, se retint d'aller chercher une nouvelle étreinte dans ces bras solides et volontaires. Elle respira profondément et murmura quelques doux mots de remerciements.

Elle sortit de la maison sans hâte, tel un oisillon déplumé quittant son nid chaud pour se lancer dans la tempête. Elle salua Ispica d'un dernier signe de main avant que celui ci ne ferme la porte, puis s'éloigna d'un pas décidé et rapide. Le foulard du jeune homme, luttant avec elle contre le froid, laissait échapper des effluves du bienveillant parfum du messire.

Messire_ispica a écrit:
Messire Ispica qui venait de fermer la porte, caressait son bois et affichait un sourire tendre.
Le grand gaillard se retourna et regarda sa pièce principale en détails, afin d'y voir ses moindres défauts. Cette pièce lui semblait trop 'froide' à son goût...Comment un invité pourrait bien se sentir dans une pièce terne où l'on ne voit que de la pierre et du bois?
Tout en restant simple, il pensait déjà aux objets de décoration pouvant amener un peu plus de couleurs et de gaieté à l'ensemble.
A l'image de cette pièce, Ispica cherchait implicitement à donner plus de couleur à sa vie...Sur ces pensées, il avala un repas frugal, prit le chandelier, et monta dans sa chambre à l'étage pour aller se réfugier dans des bras, qui faute de mieux, seraient ceux de Morphée.
La nuit d'apparence calme fut tourmentée, et Ispica ouvrit plusieurs fois ses yeux bruns dans la pénombre comme pour chasser les vieux démons qui le hantaient.

Le lendemain matin, il partit travailler aux aurores sur son champs comme si de rien n'était. Après une journée de dur labeur, il rentra chez lui

Charlyelle a écrit:
[La demeure de Charlyelle, 2 quartier Saint-Michel]



La jeune femme revenait de la taverne de Pinte. Elle souriait, heureuse d'avoir joué à la loterie...ou heureuse d'avoir rencontré Pinte ...allez donc savoir...

Elle regarda autour d'elle et se mit en oeuvre de terminer l'aménagement de sa demeure.

Elle commença par sa chambre, son hâvre de paix et de quiétude...ahem...en attendant mieux un de ces jours peut-être^^...

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La cuisine dans laquelle Charlyelle risquait de passer de longues heures à élaborer les recettes écossaises de ses ancêtres...entre autre...

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Charlyelle décida puisque la période était propice de décorer le sapin qu'elle était allé acheter un peu plus tôt sur le marché.

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....et c'est devant un bon feu de cheminée qu'elle s'installa après avoir été déposer une jolie guirlande de bienvenue devant sa porte. Elle réfléchissait et se dit qu'elle pourrait organiser une veillée de Noël chez elle. Elle avait rencontré un voyageur en taverne qu'elle avait invité à venir avec ses amis et Charlyelle se dit qu'il fallait qu'elle propose notamment à Pinte de se joindre à eux...

Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 081221051607398962901432

Charlyelle a écrit:
[La demeure de Charlyelle, 2 quartier Saint-Michel]



La jeune femme se leva de fort belle humeur ce matin et sourit en voyant les flocons tomber drus par la fenêtre. Ce serait un noël enneigé et la veillée promettait d'être animée.

Charlyelle se prépara et bien couverte, partit s'enquérir sur le marché de tout ce dont elle avait besoin pour cette soirée et s'arrêta même en taverne. L'ambiance plutôt animée de celle-ci la ragaillardit, finalement elle avait rencontré du monde en ce lieu.

S'en revenant chez elle, la jeune écossaise ne manqua pas de prendre plusieurs bûches qu'elle déposa dans un grand panier près de la cheminée et se mit en oeuvre d'allumer une bonne flambée qui ne tarderait pas à réchauffer toute la maisonnée.
La jeune femme n'aimait rien tant soi peu que de se retrouver devant l'âtre, un bon verre de vin millésimé entre les mains mais elle devrait remettre cela à plus tard, ayant pas mal de choses à préparer avant l'arrivée de ses invités.
Elle adorait cette période hivernale et quelque bribes de son passé lui revinrent laconiquement en mémoire, mais elle secoua tout cela bien vite...Une nouvelle vie débutait ici pour elle, sur Bordeaux...Et sa petite caboche d'écossaise fourmillait de projets.

La maisonnée s'emplit bientôt des succulents arômes des mets que la jeune femme prépara. Elle prenait plaisir à préparer la fameuse dinde qui ne dérogeait pas à la règle et une belle assiette de foie gras fut bien vite préparée.
Gourmande, Charlyelle ne put résister à lécher d'un air gourmand le couteau qui lui avait servi à le préparer, souriant béatement au goût exquis dont ses papilles se délectaient.

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Elle termina ses préparatifs en dressant une jolie table dans sa grande salle de vie.

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Elle s'empressa aussi d'ouvrir sa fenêtre et d'y déposer dessus tout un assortiment de pain pour les mendiants qui passaient par là, vieilles us de son lointain pays.

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N'y tenant plus, elle finit par céder à son péché mignon et se faisant une tartine de foie gras sur du bon pain frais, elle ouvrit une bouteille d'un vin blanc dont la robe la faisait déjà saliver et alla tout simplement s'installer, divinement à l'aise, devant la bonne flambée qui crépitait...attendant que ses invités arrivent....


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Pandacool a écrit:
Comme prévu, après avoir été à sa vigne, Pandacool rentra chez lui et échangea sa tenue de travail contre de beaux vêtements. Charlyelle l'avait invité à passer la soirée de Noël chez elle. Il trouvait cette attention charmante et voulait y faire honneur.
Il se demanda s'il valait mieux lui apporter des fleurs ou quelques friandises. Il opta pour les deux! Il fit un magnifique bouquet de roses anglaises et passa chez un artisan de ses amis acheter une boite de merveilleux chocolats, gourmandises qu'elle n'avait pas dû connaitre en Ecosse.

Puis il partit à la recherche de la demeure de Charlyelle, Charlye comme il l'appelait.. En arrivant à l'adresse indiquée, il ne put s'empêcher de penser à Dame Eluin qui, une fois encore, s'était surpassée en proposant un 'cottage' merveilleux à Charlye qui en peu de temps l'avait déjà mis tellement en valeur.

Après avoir traversé le grand jardin, il arriva à la porte et à peine avait-il touché le heurtoir que Charlye lui ouvrait la porte avec un grand sourire.

En parfait gentleman, il s'inclina devant elle et baisa la main de son hôtesse en lui offrant ses cadeaux.

Elle le fit entrer et à chaque pas, il s'émerveillait de la merveilleuse ambiance qu'elle avait su créer pour ses invités.

Il pensa de suite: "voilà un Christmas dont je me souviendrai longtemps" puis la suivit devant ce majestueux feu crépitant de chaleur.

Godevin a écrit:
Godevin sorti de la taverne de Pinte, il se demandait ce qu'il allait faire en ce joli jour de noëlil se rapella qu'une dame nommée charlyelle l'avait invité a venir la voir pour passer la soirée avec elle et ses amis.

godevin alla chercher marylune et jérome, ils avaient décidés de répondre favorablement a l'invitation de dame charlyelle, ils s'habillèrent avec des vetements propres, et allèrent acheter un présent a la gente dame; ils décidérent d'acheter une boite de macarons et de canellés bordelais et une bouteille de vinainsi qu'un bouquets d'orchidées; et prirent le chemin du marché; ils rencontrèrent Sélina qui vacquait a des achats; Godevin lui proposa de venir avec eux car elle était invité aussi. Sélina accepta mais elle voulait venir avec Vickinglord, le bougre était surement parti se promener dans bordeaux; sélina nous dit qu'elle viendra nous rejoindre et elle se mit a la recherche de vikinglord.

Godevin et mary ainsi que jérome partirent vers la demeure de dame charlyelle.

Charlyelle a écrit:
Charlyelle fut ravie de voir arriver messire Panda et l'invita à entrer et se mettre à son aise.

Un peu de vin Panda ? En attendant que tout le monde arrive ?

Elle le remercia pour les présents et allait s'asseoir près du feu elle aussi lorsqu'elle vit messire Godevin qui arrivait, accompagné de sa famille.

Rhooo entrez-donc, venez vite au chaud!!!

Charlyelle leur sourit, les faisant entrer et les accompagnant près de la cheminée pour faire les présentations.

Messire Panda, voici messire Godevin, que j'ai invité à venir festoyer avec nous accompagné de sa famille et ses amis.

Godevin a écrit:
Godevin et Marylune arrivèrent devant la demeure de dame Charlyelle, elle était sur le perron de sa maison.

Godevin baisa la main de charyelle et la remerçia de l'invitation, godevin lui donna la boite de cannellés et la bouteille de vin, Marye lui donna les orchidées et les macarons.
elle nous présenta un messire que j'avais du apercevoir en taverne; et nous fit visiter sa demeure.

nous nous présentons au messire :

"enchanté messire Pandacool moi je suis Godevin, voiçi Marylune ma compagne et voiçi le petit jérome notre fils, moi je viens de Pau, marylune d'Orthez.

et se retournant vers dame Charlyelle "vous avez une superbe demeure gente dame très joliment aménagée avec gout".

Pinte a écrit:
Pinte arriva à l'heure à l'invitation de Charlyelle, il avait ramené un peu de...bierre. Faute d'aller dans la taverne, c'est la taverne qui venait à eux et le tavernier avec!
Il frappa et rentra se mettre au chaud, venant passer une bonne soirée ici


Bonsoir à tous, CHarly me voila, j'espère que je ne suis pas en retard!
J'espère qu'on va bien s'amuser!

Hannibal_le_barbare a écrit:
Hannibal arriva dans le quartier .... il était quelque peu en retard . Il avait du retourner chez lui, il avait oublié le fromage de brebis ... mais pas les bouteilles ^^ . Quel beau quartier se dit il ... Je pourrais demandais a Dame Eloin s'il n'ya pas une maison a vendre ...

Il entendait deja la musique .... il frappa et attendit qu'on vienne lui ouvrir ...

Charlyelle a écrit:
Charlyelle sourit en voyant arriver Pinte qu'elle fit entrer dans son antre et courut ouvrir ensuite à Hannibal.

Venez vous mettre au chaud!!!

Elle le prit gentillement par le bras pour l'inviter à entrer.

La soirée ne fait que commencer, il y a encore du monde qui doit arriver!!

La jeune archère espérait bien que la dame rencontrée un peu plus tôt en taverne ainsi que le capitaine se joindraient à eux!!et les amis de Messire Godevin devaient arriver aussi...

Un fort vent soufflait sur Bordeaux et la jeune femme s'empressa de refermer la porte sur une bourrasque, restant néanmoins attentive à l'arrivée des autres invités.

La soirée s'annonçait agréable et festive.

Charlyelle a écrit:
[La demeure de Charlyelle, 2 quartier Saint-Michel]

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas...

La veillée de Noël terminée, il y avait quelques jours de répit avant les nouvelles festivités de la fin d'année.

Charlyelle profitait donc de ces quelques jours de répit, pour entériner ses projets, faire le point sur sa nouvelle vie et prenait soin de son alimentation.
Elle s'était installée devant l'âtre, plongée dans la lecture d'un roman lorsque des petits toquements insistants se firent entendre à l'une de ses fenêtres.
Allant ouvrir elle se trouva face à un pigeon épuisé et tout décharné. Charlyelle le fit entrer et décrocha la missive qu'il lui amenait. Elle lui déposa quelques graines dans une petite coupelle aditionnées d'un peu d'eau...

Au fur et à mesure de la lecture du message qu'il lui était adressé, le visage de Charlyelle se décomposait.

Elle resta longtemps agenouillée devant la cheminée, sans même s'apercevoir des larmes qui roulaient sur ses joues, et ce n'est qu'au petit matin qu'elle consentit à bouger, se rafraichir, passer une robe, elle qui n'en mettait que rarement et passant son mantel, rabattant la capuche sur ses cheveux, elle partit dans le froid glacial en direction de la basilique...

Charlyelle a écrit:
Plus tard en soirée



Charlyelle revenait de la taverne de Pinte, elle avait envoyé un pigeon à messire Pandacool pour lui dire qu'il ne vienne finalement pas la chercher pour le bal, car elle n'irait pas.

Elle avait bu pas mal de chopines, mais malheureusement pas assez pour se perdre dans l'oubli.

Aussi, partit-elle se laisser tomber sur son lit, sans même se déshabiller et laissa t'elle couler les larmes qu'elle avait retenu toute la soirée. Elle réalisa soudain qu'elle n'avait pas répondu au pigeon adressé la nuit dernière....peu importe de toute manière....

Pandacool a écrit:
Pandacool avait convenu avec Charlyelle d'aller la prendre pour aller au bal. Il était fortement en retard. De futurs clients l'avaient retenu très tard hors de la ville.

Il avait reçu un pigeon de Charlyelle lui disant qu'elle ne tenait pas à aller à la soirée de nouvel an.

Il avait senti au ton utilisé que Charlyelle était démoralisée. Il ne savait pour quel motif mais tenait à l'assister si elle avait des difficultés.

Il se précipita vers la demeure de Charlyelle, en espérant qu'elle n'était pas encore au lit et heurta le portail.

Pas de réponse. Il insista... et soudain il entendit des pas dans l'escalier.
Charlye (comme il l'appelait) descendait et lui ouvrit se porte.

Il se rendit compte qu'elle avait pleuré et lui dit:

"Charlie, je vois bien que tu n'es pas en état d'aller à ce bal. Mais, quelles qu'en soient les raisons, la solitude te pèse et garder pour soi de tels chagrins n'est pas bon. Permets moi de rentrer, allons au coin du feu, et confie toi: cela te fera le plus grand bien et je crois que tu sais pouvoir compter sur moi pour garder la plus grande discrétion.
J'espère pouvoir t'aider ou te soutenir en ces moments difficiles."


Puis n'attendant pas sa réponse il mis un pied à l'intérieur, bien décidé à aider son amie.

Charlyelle a écrit:
Charlyelle qui tentait vainement de trouver le sommeil entendit soudain toquer à la porte.
Ne voulant pas ouvrir, la voila qui enfouit sa tête dans l'oreiller mais les frappements se font insistants.
Soufflant, la jeune femme se leva et descendit, les yeux gonflés de larmes tout juste taries.
Elle entrouvrit la porte et là, surprise. Messire Pandacool...Charlyelle écarquillait les yeux et le regardait confuse.

Oh là là, tu n'as donc pas eu mon message, je te disais de ne pas te déplacer pour rien que je n'avais aucune envie d'aller à ce bal. Je suis vraiment navrée...

"Charlie, je vois bien que tu n'es pas en état d'aller à ce bal. Mais, quelles qu'en soient les raisons, la solitude te pèse et garder pour soi de tels chagrins n'est pas bon. Permets moi de rentrer, allons au coin du feu, et confie toi: cela te fera le plus grand bien et je crois que tu sais pouvoir compter sur moi pour garder la plus grande discrétion.
J'espère pouvoir t'aider ou te soutenir en ces moments difficiles."


Le précédant vers l'âtre.

Bien, viens t'asseoir un moment si tu veux, mais je ne suis pas de bonne compagnie. J'ai seulement reçu de mauvaises nouvelles...Un ami mourrant....marmonne entre ses lèvres entre autre...Donc pas vraiment envie d'aller au bal...tsss tu parles d'une excuse ma pauv'fille tu fais tout pour l'éviter en ce moment oui!! se pensait la jeune femme. Heumm, je peux t'offrir quelque chose ? Un verre de vin , une tisane , une bière ?

Pandacool a écrit:
Panda comprit le désarroi profond de Charlye.
Il dit :
"Je prendrai volontiers un verre de vin, merci"

Il le but rapidement puis se leva et dit:
"Ce soir, effectivement, je crois que tu seras mieux seule. Je te remercie pour ton hospitalité"

Il ne tenait nullement à importuner son amie, lui fit un baise-main et prit congé d'elle.

Messire_ispica a écrit:
[La demeure d'Ispica, 4 quartier Sainct-Michel]

Messire Ispica était chez lui au chaud. Cela faisait plusieurs jours qu'il travaillait dans son champs et qu'il rentrait seul directement chez lui sans passer en taverne. Ne voyant plus Oleane depuis quelques temps, il ressentit une certaine morosité dans sa vie, il se repliait sur lui-même, et s'adonnait à de petits plaisirs solitaires comme la pêche où il allait toujours seul.

Assis sur une chaise, sa dernière prise lui faisait face, un brochet de 6 livres, qui le regardait de son air raide et inerte. Messire Ispica savait ce que c'était la mort, pour l'avoir frôlé plusieurs fois, et il n'avait plus peur de la regarder en face, de la recevoir ni même de la donner.

Le renouveau de sa vie avait si bien débuté que ce coup de frein, cassa son entrain. Plus que tout mais sans brusquer son naturel, il attendait, las, un signe d'Oleane ou tout simplement du destin.

Mathildy a écrit:
[La demeure d'Ispica, 4 quartier Sainct-Michel]

Thild ... après s'être quelque peu perdu dans les rues de Bordeaux (malgré ces dernières semaines passées à arpenter la ville) ... trouva enfin la demeure de son ami Ispica.
Elle n'avait toujours pas le sens de l'orientation, c'en était désespérant mais elle avait quand même fini par trouver le bon endroit ... à défaut d'être un génie, elle avait des jambes et du courage à revendre.


Thild contempla longuement la demeure, agréablement surprise de découvrir l'endroit où vivait son ami. Elle ne le croisait pas beaucoup ces derniers temps en taverne mais il était à jamais son ami, son confident et son taquineur ...
Elle ne croisait pas beaucoup Oleane non plus mais quand c'était le cas, c'était toujours un bonheur de voir les tavernes s'illuminer par son étoile.

Thild toqua doucement à la porte ... presque timidement (étonnant n'est-ce pas ?). Elle attendit aussi patiemment qu'elle en était capable de voir la porte s'ouvrir.


La porte s'ouvrit et son visage s'illumina d'un sourire.

"Bonjour Ispi !
Je voulais te remercier d'avoir été présent pour moi hier soir et de m'avoir écouté me plaindre.
Je voulais également te prévenir que je m'absentais quelques jours de Bordeaux. Les évènements ont été rudes et difficiles pour moi depuis notre rencontre en taverne ... et j'ai besoin de prendre le large quelques jours ... me retrouver seule avec moi-même et réfléchir un peu"


Thild baissa les yeux, honteuse de se sentir si fragile, puis reprit ... relevant les yeux vers Ispi :

"Les évènements tout récents m'ont fait perdre mes rires ... et mes sourires ... or j'en ai un besoin vital. J'ai besoin pour cela de m'éloigner un peu pour me retrouver ....
Je ne pars que quelques jours mais je voulais que tu le saches ... que tu saches que je ne m'absentais pas longuement"


Thild fut soulagée d'avoir réussi à aligner tous ces mots difficiles à prononcer. Elle était tellement plus douée pour l'ironie et les taquineries.
Thild fouilla dans sa besasce et trouva ce qu'elle cherchait ... un parchemin ...


"Enfin je voulais te donner cela ... vous donner cela en réalité ... à Oleane et à toi. Cela fait quelques temps que je l'avais écrit pour vous mais je n'avais jamais trouvé l'occasion de vous le donner".

Thild tendit le parchemin à Ispica.

[rp]Ô ma lumineuse étoile des tavernes sombres
Loué soit le jour où je t'ai vue dans la pénombre
Elevant ainsi ma force de travailler en mine
A la lumière de tes phrases ô combien taquines
Nul ne peut ignorer que derrière tes mots moqueurs
Existe, vibre un merveilleux et généreux coeur

Ironie d'une première rencontre joueuse
Sincère mon amitié qui en naquit joyeuse
Plein de sensibilité sous un aspect léger
Il est aisé de deviner ta sincérité
Confiance tu trouveras si tu ouvres ton coeur
A une bien jolie blonde, qui vaut tous les honneurs[/rp]

Thild n'attendit pas qu'Ispi ait le temps de dire quoi que ce soit ... elle déposa un baiser sur la joue gauche de son ami et fila en vitesse grâce à ses chausses rouges magiques ....
Un petit regard en arrière, les yeux brillants ... puis elle repartit en courant ...

Messire_ispica a écrit:
[La demeure d'Ispica, 4 quartier Sainct Michel]

Messire ispica regardait Thild partir dans la rue et s'écria fort pour qu'elle l'entende

"Bon voyage ma Thild, fais attention à toi et reviens vite!!!!"

A peine partie, Thild manquait déjà à Ispica, qui ne supportait pas l'idée de la sentir loin. Il ouvrit le parchemin, il vit que c'était un poème sur Oleane et lui-même. Oleane...ce nom si doux qui lui était si précieux et qui lui manquait tant. Au fur et à mesure de sa lecture, ses yeux devenaient de plus en plus brillants, il contracta ses muscles et ses doigts sur le parchemin, comme pour faire rempart à l'émotion qui lui montait, comme pour maîtriser une situation qui semblait lui échapper. Si étrange de voir une enveloppe si imposante avec un intérieur si fragile...

Ce poème lui donnait tant d'émotions...il était touché par ce geste, cette pensée de Thild, et il réalisait qu'Oleane lui manquait tant.

Il referma le parchemin qu'il plia soigneusement et le déposa sur sa table, peut-être en espérant pouvoir le donner en personne à Oleane?

Mélancolique, il prit son matériel de pêche et partit au lac de Bordeaux pour communier avec la nature et se changer les esprits. Au bout de quelques heures, il revint détendu et apaisé.



Dernière édition par Admin le Mer 3 Nov - 16:16, édité 6 fois
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Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 Empty
MessageSujet: Re: Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458   Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 EmptyMer 30 Juin - 11:52

Charlyelle a écrit:
[La demeure de Charlyelle, 2 quartier Saint-Michel]



C'est prête à s'effondrer que la jeune femme réintégra son foyer. A bout de forces, elle se laissa tomber du bout des fesses sur l'un des fauteuils devant la cheminée qu'heureusement elle avait laissé crépiter, ce qui gardait une atmosphère de chaleur bienfaisante . Parcourue de frissons, elle attrappa la couverture sur le dossier du fauteuil et s'y enveloppa dedans, reprise de vertiges.

Margaux, dis tout de même à Ralas de faire vite!!!!

Charlyelle fit un sourire crispé à son amie alors que le sang coulait sur le sol en une flaque gluante.

A peine Margaux eut-elle passé la porte, que Charlye laissa échapper un grognement de douleur.

Saleté de sanglier puant!!!!

Elle n'osait bouger, la douleur irradiant dans toute sa jambe et se recroquevilla sous sa couverture, tremblant de froid et encore sous le choc.

Margaux66 a écrit:
Margaux aida Charlye à s'installer dans son fauteuil et remit quelques bûches dans la cheminée avant de s'en retourner chercher Ralas au plus vite.

-Je me dépêche Charlye, je cours chez Ralas et je reviens avec elle... tu as besoin d'autres choses?

La voyant souffrir Margaux activa un peu et fila en vitesse ...

Ralas a écrit:
Ralas n'avait pas oublié de prendre sa trousses de premiers secours et c'est en cours de route que Margaux lui donna quelques détails sur la situation de Charlye.

Ralas la trouva dans un fauteuil mais encore consciente. Sans demander l'avis à Margaux, elle avait besoin qu'elle l'assiste.

"Margaux il faut m'aider à l'allonger sur son lit pour que je puisse bien voir la plaie. Et, s'il te plait, fais-moi vite chauffer de l'eau et trouve-moi des linges propres"

Charlye allongée, Margaux se précipita pour faire ce qu'elle venait de lui demander.

Ralas quitta délicatement les braies de Charlye et découvrit une très grosse plaie derrière sa cuisse, mais il fallait qu'elle nettoie tout le sang qui avait coulait et qui était déjà coagulé pour voir l'ampleur de la blessure.

Margaux arriva avec un baquet d'eau chaude et un drap qu'elle avait déchiré en larges bandes.

"J'ai aussi besoin d'un bol d'eau chaude pour lui faire prendre un calmant"

Margaux repartit, docilement, à la cuisine et en attendant le bol, Ralas se mit à nettoyer la cuisse et la jambe sans toucher à la plaie. Puis, elle prit le bol d'eau chaude et y versa quelques gouttes d'un calmant de sa fabrication et le fit boire par petites gorgées à Charlye.

"Calme-toi, ma Belle, je vais te soigner. La plaie est étendue mais moins profonde que je le pensais"

Charlye rassurée par ses paroles lui fit un sourire.

Ralas ne perdait jamais son sang-froid et c'est avec douceur qu'elle nettoya la plaie et enleva, avec délicatesse, tous les petits morceaux de feuilles et de brindilles qui pourraient être le cause d'une infection.

La plaie fut longue à nettoyer mais Ralas était rassurée, aucune fonction des nerfs n'était touchée.

Après avoir mis un onguent désinfectant elle lui fit un bandage avec une des bandes du drap, lui nettoya le visage est les mains et prit dans le coffre des vêtements propres et termina en mettant sur elle une épaisse couverture.

"Margaux va rester avec toi, moi je vais prévenir Brixius pour qu'il vienne t'examiner c'est lui le médicastre, moi je ne suis qu'infirmière et apothicaire"

"Merci, Margaux, ton aide m'a été très précieuse"

Elle déposa un baiser sur sa joue et un sur le front de Charlye et se hâta d'aller prévenir Brixius

Brixius a écrit:
[La demeure de Charlyelle, 2 quartier Saint-Michel]

Brixius frappât à la porte de la Maison qui portait le N°2. Une voix lui disant d'entrer se fît entendre.

" On a besoin de mes Services... Ralas m'envoie. Un sanglier vous a blesser.. et bien, j'espère que vous avez réussi, malgré votre blessure, à lui faire payer cet affront. "

Après un court silence il ajoutât :

" Bien, observons cette blessure si vous le permettez. "

Le Médicastre se lavât les mains puis défit les pansements que Ralas avait fait. Il enlevât méticuleusement l'onguent puis annonçât :

" Il ne vous a pas manqué le bougre... si la plaie n'est pas profonde, elle est somme toute impressionnante. Je vais devoir vous faire des points de suture, je n'ai pas le choix. "

Charlyelle a écrit:
Charlye avait vu arriver Ralas avec soulagement. Elle se laissa faire docilement tout le long des soins et soupira quand elle pensa que c'était enfin terminé. Mais c'était sans compter sur Ralas.

"Margaux va rester avec toi, moi je vais prévenir Brixius pour qu'il vienne t'examiner c'est lui le médicastre, moi je ne suis qu'infirmière et apothicaire"

Quoi, quoi , quoi ????? mais tu m'as fait le pansement je n'ai pas besoin du médicastre voyons !!!!


Mais c'était sans compter l'obstination de Ralas qui courut prévenir le médicastre alors que Charlyelle se disait, tentant de se rassurer que ce ne serait qu'une simple visite.

Oui mais voila, elle déchanta rapidement en voyant entrer Brixius. Celui-ci commença à ausculter sa plaie et le verdict tomba, laissant Charlye abasourdie.

" Il ne vous a pas manqué le bougre... si la plaie n'est pas profonde, elle est somme toute impressionnante. Je vais devoir vous faire des points de suture, je n'ai pas le choix. "

Elle les regarda l'un après l'autre, plissant les yeux et puis...soupir résigné après avoir jeté un coup d'oeil sur sa blessure...C'est bon Doc allez-y pour la couture alors...

Charlye faisait la brave, mais regardait le doc d'un air pas très rassuré.

Margaux66 a écrit:
Margaux écoutait Ralas et lui apportait tout ce dont elle avait besoin. Charlye était bien amochée, cette sale bête ne l'avait pas loupé ... Elle s'asseya auprès de Charlye et resta à ces cotés le temps que Brixius arrive pour la soigner.

Elle entendit quelqu'un frapper à la porte elle cria assez fort pour qu'on l'entende :
Entrez !!

-Bonjour Brixius ...

Elle vît Brixius passer la porte et se leva pour lui laisser la place. Charlye était pâle elle aurait besoin de beaucoup de repos pour se remettre vite sur pied.

Elle regarda Brixius nettoyer la plaie et remarqua à quel point elle était large.

Elle se recula un peu et attendit que le médicastre est terminé.

Brixius a écrit:
[La demeure de Charlyelle, 2 quartier Saint-Michel]

Le Médicastre s'exécutât. Après quelques minutes il dit :

" Voilà. Venez me voir à l'Office d'ici une semaine, le temps que la cicatrisation se fasse. En attendant, changer votre pansement tout les jours et faites en sorte que votre plaie soit à l'air au moins deux à trois heure par jour.. Si vous avez des fièvres vous prendrez cette infusion, si elles persistent, n'hésitez pas à venir me voir. "

Brixius laissât une petit sac sur la table.

"Bon je vais vous laisser. Au plaisir et gardez-vous bien. "

Le Médicastre saluât la petite assemblée puis s'en retournât chez lui.

Charlyelle a écrit:
Une pointe transperce sa peau… Douleur insignifiante comparée à la précédente…. Sentir le fil glisser dans sa peau alors que l’aiguille entame un autre morceau de chair… C’est presque vivifiant pour Charlye cette infime douleur… Ça lui prouve qu’elle n’est pas morte… Pas encore… Pas tout de suite… Est-ce que les réparations que le Doc procure à sa cuisse suffiront ?

Une étoile s'allume dans le néant, une seconde, une troisième... pleins d'étoiles... des petites, des grandes, toutes différentes, toutes scintillantes.... une constellation d'étoiles.... tirant l'étincelle vers l'inconscient, soufflant dessus jusqu'à ce qu'elle embrase la conscience de Charlyelle.

Ça plante. Ça glisse… Le fil passe dans sa chair, rapproche sa peau… Mais l’esprit se questionne… Pourquoi le sang continue de s’écouler le long de son corps pour tomber sur le matelas où il est allongé et attaché ? Tiens… C’est fini ? Bah c’est pas normal, normalement ça devrait plus saigner si la couture était finie… Et pourtant le corps est retourné, doucement pour que le Doc puisse accéder à sa cuisse…

Ça plante. Ça glisse… Et on est repartit...laissant ses paupières papillonner… Elle grimaça un semblant de sourire... sourirait bien si elle le pouvait lorsqu’elle sent le sang qui cesse de s’écouler le long de sa jambe…Impression étrange de ressentir les gestes, les souffles, d’entendre les mots mais de ne pouvoir en faire elle-même… Incapacité de prononcer le moindre mot… Mais petit à petit Charlye cherche à sortir de la torpeur dans laquelle la douleur l’a envoyé… cuisse refermée.

Les fils qui claquent et quittent sa chair…

" Voilà. Venez me voir à l'Office d'ici une semaine, le temps que la cicatrisation se fasse. En attendant, changer votre pansement tout les jours et faites en sorte que votre plaie soit à l'air au moins deux à trois heure par jour.. Si vous avez des fièvres vous prendrez cette infusion, si elles persistent, n'hésitez pas à venir me voir. "

Un simple murmure...Merci....avant de sombrer dans un profond sommeil réparateur...

Charlyelle a écrit:
[La demeure de Charlyelle, 2 quartier Saint-Michel]




Charlyelle se réveilla au petit matin et commença par avoir du mal à
se lever, si elle s'écoutait, elle resterait au lit mais elle s'était engagée à aller pêcher aujourd'hui.
Oui, elle avait décidé d'aller mettre à l'eau sa nouvelle barque estampillée Pinte plutôt que d'aller sur les remparts.

Il faut dire que son ami et voisin Ispica avait fait tout son possible pour l'inciter à découvrir les joies de la pescaille et chose promise, chose due, Charlyelle n'avait qu'une parole.
Elle ne s'engageait jamais à la légère et lorsqu'elle le faisait on pouvait être certain que l'écossaise était de parole et ce quelque soit le domaine.

Aussi prit-elle néanmoins son temps pour se préparer, s'habillant chaudement et après avoir préparé un petit panier pour se restaurer dans la barque en attendant que le poisson vienne à frétiller devant son nez, elle prit tant bien que mal la direction du bureau de pêche afin de rejoindre Ispica et écouter les indications qu'il avait à donner.
Avec un peu de chance, accepterait-il de l'accompagner sur le lac mais elle espérait que la surprise qu'il lui réservait n'aurait pas lieu aujourd'hui!!!pas envie de se retrouver à l'eau avec sa jambe folle ....

Clopin, clopant, elle ne put néanmoins résister à l'envie de passer devant les remparts avant de se rendre au bureau de la pêche...

Charlyelle a écrit:
[La demeure de Charlyelle, 2 quartier Saint-Michel]

Ils s'en revenaient de leur après-midi de pêche, avançant et devisant tranquillement lorsqu'ils arrivèrent devant la porte de la demeure de Charlye. Celle-ci ouvrit et invita Ispica à entrer, refermant la porte derrière elle sur le froid givrant qui commençait à se former dans les ruelles bordelaises.

Une douce chaleur régnait dans la maison et Charlye guida Ispi jusqu'au salon, près des fauteuils exposés vers la cheminée.

Mets toi à l'aise Ispi, enlève ton mantel et installes toi, pendant ce temps je vais chercher les vins et les verres.

Charlye ne tarda donc pas à revenir de la cave et déposa ses bouteilles de Madiran et de Jurançon ainsi que de Savigny sur la petite table.


Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 100109070130398965212838Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 100109070130398965212837

Déposant la caisse au sol, elle en sortit les bouteilles deux par deux, afin de les placer sur la table. Une agréable chaleur provenait de l’antre, une délicieuse odeur réconfortante planait dans la pièce, la daube de sanglier préparée un peu plus tôt dans la matinée, chauffait dans la grande marmite dans la cuisine.
Charlyelle se mit à l'aise, elle adorait marcher pieds nus sur les épaisses peaux d'agneaux qui recouvraient le sol et elle ne sacrifia pas à ses habitudes.

Elle s'assit dans l'un des fauteuils prenant garde à sa cuisse blessée.

Ispi, je te laisse ouvrir les bouteilles et nous servir ?

Messire_ispica a écrit:
Messire Ispica sourit à Charly et regardait ses bonnes bouteilles devant lui.

Je te remercie de ton hospitalité! J'aime beaucoup l'agréable atmosphère qui règne dans ta demeure. Quelle est la première bouteille que nous allons boire? As-tu un préférence?

Messire Ispica lorgnait sur le jurançon qui constituerait un superbe apéritif...

Charlyelle a écrit:
Charlyelle qui écoutait Ispi surprit son regard et ne put réprimer un petit sourire.

Et bien pour un apéritif que penses-tu du Jurançon ? Je te laisse t'en occuper ...

Se levant et claudiquant, elle se dirige cahin-cahan vers la cuisine et dans plusieurs coupelles qu'elle dispose sur un plateau, elle coupe quelques petits carrés de fromage par-ci, ajoute quelques olives et tranche de petits bouts de saucisson.

Elle revient déposer le tout avant de se réinstaller sur son fauteuil et regarde avec quelle dextérité Ispi ouvre la bouteille.

Messire_ispica a écrit:
Messire Ispica lui sourit

Excellente idée, rien de tel qu'un bon Jurançon pour un bon apéritif. Nous garderons le Madiran pour le met principal si cela vous convient.

Messire Ispica ouvrit la bouteille, on entendit un 'Ploc!'. Il renifla le bouchon puis le posa. Il remplit le fond de son verre et le fit tournoyer délicatement...Il leva le verre pour observer la couleur du vin et se mit à prendre en bouche une première gorgée.

Hmmm, très sympa ce vin...

Il servit un verre à Charly et se servit un verre. Il leva son verre en regardant Charly avec des yeux pétillants

A la tienne très chère

Charlyelle a écrit:
Charlyelle , plus ou moins lovée dans son fauteuil, regardait Ispi déboucher la bouteille et l'observa goûter au vin, elle s'aperçut vite qu'elle avait affaire à un connaisseur ; ce qui lui arracha un léger sourire amusé.

D'ailleurs ces derniers jours, il était bien le seul à arriver à lui arracher quelques légers sourires, bien fragiles encore. Elle savait que lui n'était pas très bien non plus, sans doute pas tout à fait pour les mêmes raisons quoiqu'au final, la douleur devait sans doute être la même.

Ils s'étaient découverts quelques points communs et ma foi, étant voisins, ils avaient décidés de s'aider mutuellement. Et aujourd'hui il lui avait fait découvrir les joies de la pêche et la jeune femme avait réussi à prendre un poisson à son hameçon.

Charlye attrappa le verre que lui tendait Ispi et huma avec délice la senteur délicate et fruitée qui en émanait. Elle croisa le regard, au demeurant charmant, du cadet de l'Ost.

Et bien Ispi, serais-tu d'humeur aussi pétillante que ce sublime vin ce soir ? A la tienne Ispi!!

Et Charlyelle de plonger ses lèvres dans le verre et de déguster son nectar. La soirée avec son ami s''annonçait des plus agréables.

Messire_ispica a écrit:
Messire ispica fit un sourire en coin et dégusta à son tour le bon vin. Sa vie était quelque peu morose ces temps-ci, il avait juste envie de plaisirs simples et de profiter de la vie. Cette soirée comme ce bon vin lui donnait entièrement satisfaction. Il regarda Charlye et lui fit un regard un brin charmeur

Pétillant? Peut-être bien oui!

Messire Ispica lui sourit et finit son verre de vin

Mettons-nous à manger si c'est prêt? J'ai déjà hâte d'être au dessert

Charlyelle a écrit:
Mettons-nous à manger si c'est prêt? J'ai déjà hâte d'être au dessert

Charlye éclata de rire. Rhooo mais tu ne sais même pas ce qu'il y a en dessert Ispi!! Cela sera peut-être exécrable et immangeable qui sait ?

Charlyelle le regarda avec un petit sourire en coin. Elle savait que c'était elle qui faisait la meilleure tarte aux myrtilles de toute la Savoye à une certaine époque. Bon c'est clair qu'ensuite sur Montmirail, elle ne risquait pas d'en faire vu qu'elle ne sortait pratiquement jamais et n'avait jamais invité personne chez elle.

En attendant tu vas me dire des nouvelles de cette daube de sanglier...
Et la voila qui ramène une grosse soupière d'où s'échappait un délicieux fumet. Accompagnés de petits légumes, tu m'en diras des nouvelles Ispi.

Evidemment, entre anecdotes et éclats de rires, une bouteille de Madiran fut ouverte, quoi de mieux qu'un bon vin rouge pour accompagner une daube.

Et Charlyelle de manger avec délice l'animal qui avait voulu l'embrocher elle!!!!

Au bout d'un moment, elle se leva alors qu'ils avaient terminé leurs assiettes depuis un bon moment et débarrassant le tout dans la cuisine, elle revint avec le dessert.

Et voila Ispi, une bonne tarte aux myrtilles agrémentée de crème fouettée...
Et de déposer le tout sur la table.



Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 166229thumbnailCAEXEBZ7

Messire_ispica a écrit:
Messire ispica sourit à Charlye. Il ressortit la bouteille de Jurançon qu'il avait mis au frais sur le rebord de la fenêtre. Il servit un verre à Charlye puis se servit un verre. L'alcool commençait à l'enivrer...

Eh bien je suis gâté ce soir.

Il regardait la tarte aux myrtilles qui avait l'air d'être un délice. Il s'empressa de la goûter. La tarte fondait sous la palais, les myrtilles avaient un goût exquis.

Si on m'avait dit que j'étais invité ce soir chez une femme délicieuse qui cuisine aussi bien...

Charlyelle a écrit:
Charlyelle ne put se retenir d'éclater de rire en voyant réapparaitre la bouteille de Jurançon.

ohoooo tu perds pas le Nord toi devant une bonne bouteille!!!! mais euhh...S'empourpre, le vin aidant, en écoutant les compliments d'Ispi....ah bah oui, j'ai des talents cachés, je ne dévoile pas tout tu sais..

Et toi, aurais-tu quelques talents que je ne connaitrais pas ? Hormis celui de la pêche bien entendu ?


Charlyelle s'installa à même la peau d'ours qui servait de tapis devant la cheminée étendant précautionneusement sa jambe, et déguste son verre de vin ...

Messire_ispica a écrit:
Messire Ispica sourit en coin. Il prit son verre de vin, en but 3 bonnes gorgées et alla rejoindre Charlye près de la cheminée sur la peau d'ours tout en prenant soin de ne pas heurter sa jambe blessée.

Je vois que tu ne dévoiles pas tout en effet...J'en découvre chaque jour. Pour mes talents cachés à moi...Eh bien tu n'as qu'à les découvrir, je dois bien en avoir quelques-uns?

Il sourit à Charlye.

En tous cas, je te remercie pour ce superbe repas, j'ai été content de le partager avec toi et j'espère que nous aurons d'autres occasions!

Messire Ispica débarrassa la table et laissa Charlye au repos avec sa jambe blessée. Il finit son verre de vin et se dit 'demain j'arrête!'. Il rassembla ses affaires et mit du temps à le faire, l'alcool n'aidant pas. Il se baissa ensuite pour saluer Charlye. Il lui prit la main, la caressa tendrement avant de lui déposer un baiser sur la joue. Il la regarda dans les yeux.

Fais de beaux rêves...

Messire Ispica sortit en se disant qu'il avait passé une bonne soirée avec son amie, et rentra chez lui. Étant voisins, il n'eut pas besoin de marcher longtemps pour rentrer chez lui.

Charlyelle a écrit:
[2 Quartier Saint-Michel, chez Charlyelle]

Charlye revint assez tard chez elle cette nuit-là. Elle avait passé une journée pas trop mal dans son ensemble malgré qu'il lui tardait de passer la soirée avec Marty.
Ils étaient allés ensemble au pique-nique du maire et s'étaient plus tard rejoint dans la taverne de Pinte.Ils avaient discuté de pas mal de choses et mis en place plusieurs projets aussi. Cet homme là avait le don de redonner le sourire à Charlye et il savait la motiver...de bien des manières Laughing
Puisque la prévôté avait fermé ses portes et n'acceptait plus personne en son sein, ils avaient donc pris la décision tous les deux d'intégrer l'Ost, ce que de toute manière Charlyelle avait en tête depuis le début.
Mais Marty tenait absolument à ce que la jeune femme ait sa vigne, il avait compris à demi-mots combien cela pouvait tenir à coeur à la jeune écossaise. Ils avaient ainsi élaboré tout plein d'autres projets....Et Charlye lui avait même donné un coup de main pour sa recette du lendemain...Quand à elle , n'ayant pas sommeil elle décida de profiter du calme ambiant qui régnait chez elle pour réfléchir à sa recette.
De toute manière, elle avait déja son idée qui elle était certaine obtiendrait toutes les faveurs d'au moins un des membres du jury.... Cool Elle ne manqua pas de sourire malicieusement en trouvant ce qu'elle cherchait....Elle passerait donc sur les lieux du concours demain....

Et riant malicieusement, elle ne ferma pas sa porte à clé, ayant judicieusement laissé entendre à Marty qu'il était autorisé à venir la réveiller le lendemain matin. Et elle partit se coucher....

Martyrisky a écrit:
Marty arriva dans ce quartier aidé par la lueur de la lune qui l'avait tant aidé dans cette soirée !! Il avait réussi à prendre un énorme poisson qu'il avait laissé dans son domicile qui ressemblait plus à une hutte qu'autre chose !!

Surtout en voyant ces magnifiques demeures....il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il n'était qu'un plouc à comparer de ses résidants !! Il savait par contre qu'une demeure ne faisait pas l'homme mais en voyant la demeure #2 de ce quartier, il ne put s'empêcher de ravaler sa salive et de ce dire que sa belle devait avoir pensé à lui avant d'emménager en une telle demeure !!

Une telle demeure..... comment une seule femme simplette pouvait en être propriétaire...JAMAIS...c'était la demeure d'une grande et splendide femme aux multiples talents qui surtout savait chavirer un coeur tel que le sien pour posséder une telle grandeur !! Il se dit que lui-même ne pouvait posséder aussi grand matériel...mais il savait qu'il pouvait pouvait posséder l'absolu de grâce et de douceur....tout ça en une seule beauté qui se nommait Charlyelle, sa plus grande puissance en son coeur qui était l'amour de sa vie !!

Il regarda aux alentours et entendit des bruits de loups !! Il fronça le regard et entrit dans l'allée en récoltant les plus belles fleurs au passage !!
Il alla pour frapper à la porte mais se retenu en pensant à ce que lui avait dit son amour .....

Il enclanchant la poignée et entra dans ce domaine.... il y avait des bouts de pièces éclairées par les fenêtres et la lune en duels mais mis son odorat en attaque !! Il se mit à la recherche de cette fleur de lylas et poursuivis son chemin à l'aveuglette !!

Il gravit un escalier, scillona un couloir et envahi une chambre si douce et emplit d'odeur de femme séduisante....

....il tendit la main et toucha ce corps si doux, une Charlyelle endormie et rayonnante de vie à la fois !! Il s'installa à ses côtés, posant le bouquet de fleurs entre eux deux, et s'endormis en la regardant, un rêve éveillé......

Charlyelle a écrit:
[2 Quartier Saint-Michel- Chez Charlyelle]


Charlyelle rêvait...Elle rêvait que Marty était près d'elle, qu'elle sentait une caresse légère sur son corps et dans son sommeil, elle se tourna et vint se lover tout contre lui..Ses mains l'enlaçaient, elle sentait son souffle, sa chaleur, son corps musc....Sursaut de l'écossaise dans le lit avant d'ouvrir des yeux tout endormis sur une vision de rêve...Il est là, près d'elle...Cet homme qui a su lui redonner le sourire, cet homme de confiance, de parole...ce séducteur qui l'a attiré dans ses bras avec humour et respect, cet homme qu'elle découvre jour après jour.
La jeune femme laisse ses mains dessiner doucement des caresses légères sur son bras, avant de laisser sa main lui effleurer la joue en la plus douce des caresses avant que ses doigts n'aillent se perdre dans ses cheveux. Son regard glisse sur les fleurs déposées entre eux sur le lit...des roses...Les fleurs préférées de Charlye mais ça il ne le sait pas...La jeune femme pose ses émeraudes sur lui, glissant sur son visage, avant de découvrir d'un oeil gourmand chaque détail, chaque trait de cet homme qui a su en un rien de temps la chavirer et la guérir de ce mal lancinant qui s'était emparé d'elle..Sensation d'un regard brûlant sur elle et les joues en feu, se perd dans ce regard et dans ce sourire qu'elle aime déjà tant...Dans un souffle, sans bouger, toujours lovée contre lui...Bonjour toi!!

Oleane a écrit:
[Le 15 Janvier au soir]

Oleane remontait la rue principale du quartier alors que les ombres commençaient à s'étendre. Ses bouclettes blondes dansaient joyeusement sous la caresse de la douce brise nocturne. Les fenêtres brillaient avec force, donnant aux passants frileux une idée du chaud cocon que les murs renfermaient en leur sein. Elle connaissait l'avenue par cœur pour l'avoir descendu et remonté d'innombrables fois...mais ce soir là, elle ne s'aventura point jusqu'à la masse sombre que dessinaient les murailles quelques centaines de mètres plus loin : elle s'arrêta non pas au numéro 14, son chez soi, mais au chiffre 4.

La maison d'Ipisca était plongée dans le noir, attendant sagement son propriétaire, de garde sur les remparts pour la soirée. Elle glissa la grosse clef dans la serrure et poussa le battant. L'odeur du jeune homme l'enveloppa immédiatement, dissipant toutes ses peurs et ses doutes. Elle pénétrait dans l'intimité de son aimé, seule face à une histoire timide, un sanctuaire de simplicité, des espoirs abscons... Elle aurait pu être gênée, mais ce n'était pas le cas. Cela lui semblait étonnamment naturel : elle n'était pas étrangère ici.

Elle saisit le tisonnier et réveilla le feu qui s'assoupissait quelque peu dans la bouche béante de la cheminée en pierre. Les braises sourirent dans les ténèbres. Elle alluma ensuite le grand chandelier de cuivre posé sur la commode...se demandant un instant si ce vieil objet majestueux avait des souvenirs en commun avec son propriétaire. Elle l'invita ensuite à l'éclairer jusqu'à la cuisine, qui n'était à vrai dire pas sa pièce de prédilection, mais ayant en tête la faim d'Ispica lorsque ce dernier rentrerait de sa garde. La blondinette était un piètre chef, plus douée pour réciter des vers que pour faire cuire elle ne savait quel plat. Elle mit pourtant la main à la pâte. Elle sortit de sa besace les quelques légumes qu'elle avait récolté en s'écorchant les mains le jour même et entreprit de préparer ce qui pouvait ressembler à une soupe.

Elle déposait le bol de bouillon sur la table (accompagné d'une miche de pain frais et d'un bout de fromage) en chantonnant une comptine lyonnaise lorsque son regard tomba sur un parchemin dont le beige blanchi contrastait avec le bois sombre. Le poème de Thild....Ispica lui en avait soufflé un mot. Son coeur se serra doucement tandis qu'elle dépliait avec précaution le bout de papier. Les quelques lignes de son amie, véritable concentré d'amour, ouvrirent en elle une brèche libératrice : elle se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Comment avait-elle pu penser un instant abandonner son canard des îles dont les vers chantaient mille tendresses et dont la mine boudeuse réveillait le rire et la vie ? Elle reposa la missive, décidée à lui répondre.

Oleane prit ensuite la petite soeur du chandelier, une bougie au pied recouvert de cire, pour monter à l'étage. La chambre était vaste et sentait le doux parfum du sommeil. Le lit étalait ostensiblement ses moelleuses couvertures mais la blondinette se refusa au plaisir de s'y laisser tomber : le risque était trop grand qu'elle s'endorme. Elle posa la bougie sur le petit bureau, dénicha une feuille de parchemin vierge et une plume en bonne état. Elle entreprit alors, en silence et avec pour seule compagnie la flamme joyeuse, de répondre à Thild en grignotant du bout des dents la dernière carotte.


Messire_ispica a écrit:
[Le 15 janvier dans la nuit - Dans les rues de Bordeaux]

Messire Ispica venait d'être relevé de sa garde sur les remparts. La nuit avait été bien calme, mais l'état de vigilance de tous les instants et le froid glacial avaient bien érodé la résistance du grand gaillard.
Il marcha alors d'un pas pressé dans les rues désertes de Bordeaux pour retourner chez lui. Il savait que sa Oleane l'attendait patiemment...ou non.
Il arriva devant sa demeure et aperçut au premier étage un peu de lumière s'échapper du volet fermé.


[Le 15 janvier dans la nuit - Demeure d'Ispica au 4, quartier Saint Michel]

Messire Ispica ouvrit la porte délicatement et la referma doucement pour ne pas faire du bruit. Les braises encore rouges mêlées à de petites flammes faisaient courir des ombres inattendues dans la pièce. Il alluma un chandelier pour s'éclairer et posa son bouclier et son arme à l'entrée. En se retournant, il esquissa un doux sourire en voyant sur la table un bol de soupe. Une charmante attention se dit-il. Il passa ses mains autour du bol, la soupe était froide, mais qu'à cela ne tienne, il mourrait de faim. La soupe était douce comme le chant d'un ange.
Il éteignit sa bougie et monta discrètement les escaliers pour trouver la fine lumière de l'étage supérieur. Il y trouva Oleane en petite tenue avachie sur la table de son bureau une plume à la main. Il contempla la douceur de son visage quelques secondes avant de se dire 'Alors c'est comme ça qu'on chauffe le lit?'
Il s'approcha doucement d'elle et lui caressa la joue tendrement pour la réveiller.


Amour, je suis rentré...

Oleane a écrit:
[Demeure d'Ispica au 4, quartier Saint Michel]

Oleane grommela doucement, tirée de ses songes par une main chaude. Elle ouvrit un oeil et aperçu un fort charmant jeune homme qui la regardait tendrement. Le temps que l'information grimpe au cerveau...et elle se leva d'un bond, rose de honte. Elle s'était mise à l'aise, encouragée par la douceur intime de la pièce : elle avait ôté ses bas, et ce qui lui servait de chemise...Elle regarda la plume lovée entre ses doigts. Quelle gourde ! Elle s'était endormie sur la lettre de Mathildy qui n'avait guère avancé, et avait oublié sa tâche qui consistait à réchauffer le grand lit pour le confort d'Ispica. La jeune femme secoua la tête, faisant voler les mèches blondes qui lui tombaient devant les yeux. Décidément, elle ne faisait jamais rien comme il le fallait. Elle lança un regard mi-amusé mi-peiné à son aimé et se jeta sur le lit. Elle s'y allongea de tout son long, cachant sa (presque) nudité dans les draps. Elle rit :

Excusez-moi Monseigneur : ça sera chaud dans quelques minutes...je vais devoir vous demander de patienter.

Elle rajouta avec son petit sourire mi-figue mi-raisin :


En attendant que tes couverture daignent s'imprégner de la chaleur que je leur offre, raconte moi donc ta nuit de garde...

Messire_ispica a écrit:
[Le 15 janvier dans la nuit - Demeure d'Ispica au 4, quartier Saint Michel]

Messire Ispica affichait un sourire attendri en voyant sa Oleane se réveiller doucement et se glisser dans les draps avec grâce.

Ma nuit de garde? Elle fut calme...très calme...Il m'a fallu parfois lutter contre le sommeil, et le froid est glacial dehors. Voilà j'ai terminé, les draps doivent être déjà chauds!

Messire Ispica lui fit une version bien courte et sourit en coin, impatient de rejoindre Oleane sous les draps. Il se glissa dans le lit et colla son corps contre le sien. Sous les draps, il posa une main sur les hanches de sa tendre et la caressait.

Il fait encore si froid dans les draps...non?

Amusé, il la fixa avec son regard tendre et attendait la réponse d'Oleane.

Oleane a écrit:
[Le 15 janvier dans la nuit - Demeure d'Ispica au 4, quartier Saint Michel]

Oleane lança un regard faussement outré à son aimé et rétorqua avec une voix de petite fille.


Tu racontes mal. Tu as vu des méchants ? C'est nul, je sais qu'il fait froid dehors, tu m'apprends rien.

Elle se sentait bien ainsi couchée à côté de lui. Cette sensation de former un couple, un vrai, uni jusque dans leur plus profonde intimité, était fort agréable. Oleane se surprit à penser que le futur qu'elle avait toujours espéré ne se trouvait pas aussi loin qu'elle le pensait. Elle passa doucement ses doigts blancs dans la chevelure de son amant, le visage empreint d'une paix sans pareille.

Citation :
Il fait encore si froid dans les draps...non?

La blondinette esquissa un sourire et feignit de ne pas comprendre :

Oui, il fait frisquet... Tu n'as pas attendu assez longtemps espèce de bougre ! Mais, dans mon extrême gentillesse, je veux bien te préparer une bouillotte si tu veux...
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MessageSujet: Re: Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458   Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 EmptyJeu 1 Juil - 20:13

Messire_ispica a écrit:
[Le 15 janvier dans la nuit - Demeure d'Ispica au 4, quartier Saint Michel]

Messire ispica la regardait tendrement et sourit, amusé par sa réponse faussement innocente.

Mais elle déjà prête ma bouillotte!

Messire Ispica serra fort Oleane contre lui, en lui déposant plein de petits baisers rapides dans le cou et en lui chatouillant ses fines poignées d'amour

Et figure toi que mes bouillottes, j'adore les mordre!

Messire Ispica fit de gros yeux à Oleane, et sourit en lui mordant doucement son petit cou...


Martyrisky a écrit:
[2 Quartier Saint-Michel- Chez Charlyelle]

Marty arriva dans ce beau quartier, encore une fois dans la pénombre, s'ennuyant énormément de sa belle fleur Charly !! Il entra dans l'allée et tenta d'ouvrir la porte mais elle était verrouillée... il voulait désespérement être avec sa douce pour se reposer et admirer son étincelante présence !!

Il se dirigea donc vers le jardin et situa la fenêtre de sa chambre... il vit le bouquet de fleur qui lui avait offert la veille sur le rebord d'une de ces fenêtre et compris que c'était la bonne !! Il s'était mis d'accord pour se voir en cette nuit donc Marty aggrippa les fleurs grimpantes de la demeure et commença son escalade pour atteindre le sommet de sa tendresse !! Il s'égratigna un peu le visage durant la montée mais gravis avec succès ce mur rejoignant la succulente odeur de la chambre de Charly !! Il se glissa doucement dans la chambre, enleva ses vêtements et vint s'installer dans ce lit douillet en essayant de ne pas réveiller cette femme si belle en sommeil !!

MArty se blottit contre elle lui caressant son si parfait visage et sourit d'être là et surtout qu'elle soit en son coeur !! Il voulait la caresser, il voulait la savourer....il voulait être avec elle !!!

Il lui dit un léger Je t'aime et ferma les yeux !!


Charlyelle a écrit:
[2 Quartier Saint-Michel- Chez Charlyelle]

Charlye dormait profondément lorsqu'elle entendit du mouvement à sa fenêtre..réveil plutôt brutal en soi mais la jeune femme dormait toujours avec son épée au pied du lit..simple habitude qu'elle avait pris en Ecosse et qu'elle avait gardé depuis...Mais dressée dans son lit, elle eut tôt fait de reconnaitre la silhouette qui se profila soudain devant sa fenêtre et se dépêcha de se renfoncer dans ses draps...Ah la voila bien elle qui n'avait rien gardé sur le dos pas même le moindre tissu pour se coucher, l'envie de sentir la douceur et le satiné des draps sur sa peau sans doute....Ou bien le fait qu'il lui ait dit qu'il viendrait dans la nuit...Mais pourquoi passait-il par la fenêtre alors que la porte...Mouaaaarfff quelle idiote, elle avait fermé le clanche!!!!
Sourire et gloussement alors qu'elle se cache sous les draps, obligé de faire des acrobaties son fou d'amour!!!

Charlyelle entend qu'il entre dans la chambre et garde les yeux clos sous ses draps alors qu'elle entend des froissements d'habits, et soudain, un corps nu vient se glisser contre le sien....Ravage de cette peau contre la sienne et un murmure à son oreille Je t'aime ....Sourire de la jeune femme qui effleure d'une douce caresse le bras qui vient d'encercler sa taille et se rendort, aux anges, son corps venant épouser celui de Marty sans plus chercher autre chose que le bien-être de le sentir contre elle....Le réveil sera sans doute des plus croustillants...


Messire_ispica a écrit:
[Demeure d'Ispica au 4, quartier Saint Michel]

Messire ispica était chez lui, fatigué de ses dernières nuits de garde. Il sortit son couteau, une pierre spongieuse et commença à aiguiser son couteau. Il tenait le caillou de la main gauche et rabattait la lame de son couteau de la main droite avec force et souplesse. La lame couinait au frottement de la pierre sous un cling, cling incessant, qui faisait échapper une fine poussière d'argent.

Après plusieurs longues minutes, le bruit cessa...Messire ispica leva la lame devant ses yeux et la scrutait d'un oeil perçant afin d'apprécier sa justesse et sa finesse. Il souffla alors sur la lame et rangea son cher couteau, souvenir ancien de sa vie à Avranches, dans un étui en cuir attaché à sa ceinture.

Satisfait de son travail, le gaillard se leva pour se servir un verre de vin. Un bon verre de Bordeaux St Emilion avec une robe rouge foncée, une saveur robuste et tannique, mélodieusement mariée à une élégance fruitée. Il s'assit dans son fauteuil et dégusta ce nectar qu'il appréciait tant, par de fines gorgées, auxquelles il faisait visiter l'intégralité de son palais pour qu'elles y diffusent toute l'intensité de leur voluptueuse saveur.

Il était apaisé et pensif, profitant de ce moment de répit pour somnoler légèrement dans son fauteuil, en se laissant bercer par les cliquetis du bois, rongé d'ans l'âtre par des flammes toujours affamées...


Martyrisky a écrit:
[2 Quartier Saint-Michel- Chez Charlyelle]

Marty arriva aux petites lueurs du matin et sourit en voyant la demeure de Charlyelle !! Il avait avec lui un panier remplit de pleins de saveurs bordelaises et était heureux que personne ne le voit avec ce dit panier au bras comme une cueilleuse de bonheur culinaire !! Il adorait faire la cuisine mais ne voulait pas que tout le monde le sache quand même !!!

Il ouvrit la porte déverrouillée en son honneur et prit le temps de surveiller s'il n'avait pas un intrus à l'intérieur de ces murs !! Il inspecta toutes les pièces et alla en dernier dans la chambre de Charlyelle pour la voir endormie si belle dans son lit douillet sourire aux lèvres je ne sais pourquoi !! Il lui donna un léger baiser sur la joue avant de redescendre vers la cuisine !!! Marty sortit les ingrédients pour le petit déjeuner au lit de sa belle et les installa sur le comptoir !!


Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 001oeufslide
Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 Cepes
Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 Echalotes
Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 Cerfeuil

Marty metta en oeuvre ses mains pour cette oeuvre culinaire en l'honneur de son étoile qui l'étincelle à chaque jour !! Il nettoya les cèpes, les mit à frire en même temps que les oeufs avec du sel et du poivre sur chacun !! Rajouta les cerfeuils sur les cèpes et l'échalotte dans les oeufs !!
Les oeufs bien cuits, rajouta les cèpes bien encerclées de cerfeuils pour ensuite rouler les oeufs pour une omelette succulente !!
Il mit le tout en une assiette et souffla un baiser sur le plat pour y rajouter son amour !!!


Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 Omeletteauxcepes

Marty monta avec ce plat ainsi qu'un bon jus de raisins verts sur un plateau en pensant au sourire de Charlye en le voyant avec son beau petit déjeuner !!

Il traversa le seuil de la chambre et s'assoya sur le lit en regardant sa belle dormir.... Il hésita avant de la réveiller mais puisque le soleil se faisait sentir dans cette froideur d'hiver....il lui infligât un bon gros baiser en lui prenant la main pour la réveiller en toute douceur !! Il la regarda reprendre du service dans la réalité...lui placa le plateau à côté d'elle et lui dit un léger...

Bon matin trésor !! Voilà un petit déjeuner au lit pour ma merveille !! Prends ton temps et savoure mon amour !!


Charlyelle a écrit:
Charlye était rentré au petit matin se coucher et même ses points étaient désormais enlevés sur l'arrière de sa cuisse. Ne restait plus qu'une cicatrice qui serait le témoin privilégié de sa rencontre avec ce sanglier de malheur.
Sa soirée fut d'une certaine manière fort mouvementée et elle se laissa sombrer dans le sommeil, avec une dernière pensée qui lui arracha un joli sourire qu'elle continuait d'afficher inconsciemment pendant son sommeil....quelque chose d'inhabituel la réveilla...Elle avait l'impression qu'on jouait avec ses lèvres, un souffle sensuel et léger qui la transportait... lorsque qu'un baiser brutal la sortit de sa torpeur..Marty!!! mais que...Elle se redressa sur son séant, découvrant le plateau tout près d'elle...Garni d'une omelette à l'odeur succulente et d'un verre de jus de raisin.

Bon matin trésor !! Voilà un petit déjeuner au lit pour ma merveille !! Prends ton temps et savoure mon amour !!

La gorge nouée, Charlye le regarda d'un air encore tout endormie, incapable d'émettre le moindre son, et finit par lui souffler d'une voix rauque c'est très gentil à toi...Merci...


Charlyelle a écrit:
[2, quartier Saint-Michel, chez Charlyelle]

Quand le destin fait des siennes

Tant de choses changées si brusquement ces dernières heures...
Il y avait longtemps que la bougie avait finie de se consumer, seul l'âtre où rougeoyaient encore les braises qui réchauffaient la pièce et les rayons de lune pénétrant par la croisée apportait une pale lueur blanchâtre à la chambre désormais silencieuse. Charlyelle s'enveloppa dans une grosse couverture de laine, tira le fauteuil au plus près de la cheminée et s'y installa, allongeant ses jambes sur la paillasse et calant son dos avec un coussin. Le coude appuyé sur le bras du siège supportait sa tête qu'elle avait posé dans sa main.

Dans le calme revenu et la solitude de l'instant, son esprit remonta le temps... Oh d'à peine quelques heures...Les circonstances d'une rencontre renaissaient sous ses paupières closes. Tout revenait à sa mémoire, les moments de partage, la douce tendresse dont il avait si bien su l'entourer, les échanges d'opinions concernant leur travail, les émotions qui se faisaient jour lentement, l'émoi qui avait été le sien , les émotions intimement partagées comme jamais, les sourires, les rires, cette complicité faite de petits mots connus d'eux seuls, la chaleur de deux mains qui se frôlent et du premier baiser échangé... Tout ces instants partagés tournaient sans fin dans sa tête, son rire raisonnait à son oreille, tout comme les mises en garde et les mots d'amour.
Celui qui pouvait être un démon avait su lui faire découvrir des trésors de tendresse et elle se refusait à croire que cet homme là puisse disparaître du jour au lendemain. Jamais elle ne pourrait mettre en doute la véracité et la sincérité de ces moments là.
Alors qu'elle sentait un profond sentiment de solitude venir enserrer son cœur de ses mâchoires acérées, un souvenir encore plus ancien remonta à la surface.
Une ravissante jeune femme posait son index sous son menton et relevait son visage en lui souriant.

Ne baisse jamais la tête Charlye, reste fière d'être toi même...

Sans même s'en rendre compte, alors que l'aube commençait à se lever sur une plaine voilée d'une ombre d'humide rosée, l'écossaise se redressa légèrement, releva la tête dans un geste emplie de cette fierté qu'elle avait en grande partie abandonnée ces dernières heures. Non ne pas baisser la tête !

Abandonnant son cocon de chaleur,Charlyelle se leva et dans la lumière matinale se dirigeant vers le foyer de la cheminée, elle prit le fer, attisa les braises et remis une belle bûche dans l'âtre. Le feu reparti aussitôt, ses langues brulantes apportant leurs baisers mortel au bois sec qui s'enflammait. Elle resta un moment immobile à regarder ce ballet ondulant . Il est des moments dans la vie où il faut savoir faire des choix, le silence ne faisait pas partie des siens.Quelque fois le meilleur choix n'est guère loin de soi, mais a vouloir toujours avoir plus on finit par s'égarer.

C'est donc aux heures les plus noires de la nuit, quand les honnêtes gens se devraient d'être dans les bras de Morphée, que la belle prit plume, encre et parchemin. Une bougie à ses côtés, jetait des lueurs fantomatiques sur le vélin, alors que les mots s'ordonnaient touts seuls. Si on lui avait dit quelques jours plus tôt qu'elle vivrait une telle intensité, elle en aurait bien ri...Cette missive fut finalement la plus rapide qu'elle n'ai jamais eu à composer. Quelques mots choisis, des phrases brèves, résumant au mieux une situation inextricable.
Un ultimatum était levé, une liberté rendue, et sa propre fierté retrouvée !
Le bois mort et sec peut casser par la force, l'arbre le plus grand et le plus fort être déraciné par la tempête, mais tel un roseau pourtant frêle et fragile qui pouvait plier mais jamais se rompre, Charlyelle, à son image se relevait aujourd'hui encore plus droite et digne qu'hier. Sa douceur loin d'être une faiblesse était sa force, une alliance subtile entre patience et féminité.

Les chemins d'une vie étaient multiples, tout n'était qu'une simple question de choix. Ainsi donc changer de vie n'était pas chose facile, il fallait de la volonté pour cela et beaucoup d'amour. Nous ne serons jamais autre chose, que les simples héritiers de nos actes, et celui qui a un jour semé du vent ne récoltera jamais qu'une tempête, ne dit on pas ?
Elle n'était point parfaite, mais le mensonge ne faisait et ne ferait jamais partie de sa vie...


Martyrisky a écrit:
Marty arriva encore une fois dans ce quartier mais pour la seule fois il n'était pas plein d'énergie et de fougue !! Il regarda les maisonnées et trouva un moment dans sa tête pour imaginer les couples se faisant des câlins, faisant tout simplement des gestes quotidiens dans un amour commun !! Il s'arrêta de suite devant la demeure de Charlyelle et hésita avant d'entrer sur le parvis....

Il s'étonna à figer et pensa..... il l'avait fait rire et avait aimer son petit nez retrousser quand elle souriait... il avait poser ses lèvres sur les siennes et avait aimer son petit goût sucré.... il avait fait des projets avec elle et il en avait pris des décisions.... mais depuis .... même ensemble il se sentait légèrement seul... il ne comprenait pas un tel revirement.... pourquoi.... il avait tant donné....

Marty baissa la tête, la remonta sec sur les fenêtres de la demeure et se dit qu'il repassera demain... vaudrait mieux...

Il partit ainsi bottant quelques cailloux au passage, réfléchissant sur tout et rien !!!


Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 Mini_100123101723199592


Charlyelle a écrit:
Charlyelle était rentré chez elle , et s'était claquemuré dans son petit intérieur douillet. Après avoir pleuré toutes les larmes qu'elle pouvait, pour Marty, pour elle , pour celui qu'elle avait laissé partir en son âme et conscience, et après avoir passé une nuit blanche devant sa cheminée à regarder mornement les flammes, elle se rendit dans sa chambre, sans même vérifier si elle avait bien fermé partout...

Après tout bien peu lui importait qu'on vienne lui saccager la maison elle ne voulait qu'une chose, dormir, dormir et encore dormir.....Ne plus sentir cette douleur qui lui vrillait le coeur....Douleur d'avoir fait mal à Marty...de s'en être fait aussi.....juste dormir.....Se murmurait-elle avant de sombrer dans les limbes....


Charlyelle a écrit:
[2, quartier Saint-Michel, chez Charlyelle]

Réveil inopiné ce matin, et enfin, depuis quelques jours, l'espace d'une lueur qui la fera se lever et reprendre le cours de ses tâches basiques et quotidiennes, de celles que l'on fait tous les jours sans même s'en rendre compte.

L'humeur est maussade, voire très maussade et l'écossaise n'est sans doute pas à prendre avec des pincettes en ce jour. S'habiller chaudement et partir dans les rues de Bordeaux lorsque son regard se pose sur le courrier arrivé tous ces derniers jours .
Ecarquillage des yeux de la jeune femme, quelques jours de retrait et les missives pleuvent.
Une seule lui arrache une esquisse de sourire. Elle répondra à Pinte un peu plus tard. Pour l'heure, elle va aller pêcher, et rester tranquillement au milieu du lac dans sa barque, loin de toutes les vissiscitudes bordelaises qui la lassent en ce moment....qu'est-ce qui ne la lasse pas en ce moment d'ailleurs ?

Claquement de porte sur une Charlyelle qui se dirige droit vers le lac.


Charlyelle a écrit:
Finalement, la pêche elle n'y est pas allée. Arrêtée sur le chemin par une rencontre fortuite, la jeune femme n'a pas longuement hésité à proposition qui lui fut faite et c'est sur le marché qu'elle se rendit et s'approvisionna en conséquence.

Elle alla ensuite mettre tout en ordre chez elle et après avoir vérifié que tout était bien net, elle ferma sa maison et se dirigea vers les tavernes. Elle eut tôt fait d'apercevoir la personne qu'elle cherchait et s'approchant d'elle, Charlye lui chuchota quelques mots. Elle lui laissa donc la clé de sa demeure, certaine que Margaux en prendrait soin le temps de son absence.

C'est d'un pas tranquille que Charlyelle se dirigea vers l'entrée de la ville rejoindre les personnes auprès desquelles elle entamait son petit périple. Nul doute qu'elle reviendrait, mais elle allait profiter de ses prochaines journées bien tranquillement....


Margaux66 a écrit:
[2, quartier Saint-Michel, chez Charlyelle]

Margaux arriva dans le quartier Saint-Michel. Charlye lui avait confié les clés de sa maison. Elle irait ouvrir les fenêtres et aérer la maison en attendant que la belle blonde revienne dans les rues de Bordeaux.

Le quartier était très agréable, d'un calme et bien ensoleillé. Margaux regardait les diférentes maison qui se trouvées près de chez Charlye. Les fenêtres étaient fleuries, quelques enfants jouaient dans la rue et les plus anciens bavardaient sur un banc.


Margaux était devant la jolie maison de Charlye, elle ouvrit la porte ainsi que les fenêtres et laissa entrer le soleil dans la maison. La maison était bien rangée, Charlye était soignée avec ses affaires, il tardait à Margaux qu'elle revienne à Bordeaux ....


Messire_ispica a écrit:
[Demeure d'Ispica au 4, quartier Saint Michel]

Messire Ispica était chez lui, assis, las...seul...
Sa vie était bien tranquille, trop à son goût et parsemée de douleurs et de déconvenues.
Il fit le point sur sa vie, un verre de Bordeaux à la main, et se mit à repenser aux bons moments en tentant d'oublier les mauvais...


Aphykit a écrit:
[Promenade nocturne, dans les ruelles]

[rp]En proie aux doutes et l'esprit mélancolique, Aphykit laissait ses idées, tout comme ses pas, vagabonder libres comme l'air, elle marchait sans but, sans envie, sans destination... Elle aimait voir la Lune scintiller et diffuser sa lumière douce et froide. Une fraîche bise caressait sa peau, elle laissait trainer son regard sur les bâtiments qui bordaient la ruelle, sentinelles immobiles, gardiens de ses pensées.
Elle sentait aussi, qui émanaient des demeures, des odeurs de cuisine, arômes qui révélaient la vie de famille, la vie en harmonie... tout ce qui était à l'opposé de son propre état d'esprit.

Elle jouait les partitions de sa vie, en soliste... Elle n'avait plus foi en grand chose... jamais plus, elle ne pourrait faire confiance, s'abandonner, espérer.

Pourtant, elle ne voulait plus renoncer à vivre. Le vent se fit plus fort, elle replia sur elle les pans de sa cape et rabattit le capuchon sur ses cheveux. Ainsi, plus que jamais, elle ressemblait à une ombre.

Elle aimait l'ambiance de cette ruelle, elle avait envie de s'y reposer un instant. Elle aperçut une porte cochère, à l'abri du vent, et s'y assit, repliant ses jambes contre elle, posant son menton sur ses genoux...

Son regard au loin, perdu, enchanté, sur ses lèvres un sourire, elle regardait la Lune.
[/rp]


quote="Messire_ispica"]Messire_Ispica, fatigué de sa journée, décida d'aller rejoindre les bras de morphée. Il avala la dernière gorgée de son verre de Bordeaux.

Rrhhhaaaa...

La dernière gorgée était mal passée. Il alla donc boire une gorgée d'eau pour faire passer ce goût de tannin. Même le vin commence à me déplaire se dit-il...Je ne dois pas être en grande forme...

Il se dirigea alors vers la fenêtre pour fermer ses volets boisés. En l'ouvrant, il aperçût une ombre dans l'obscurité mystérieuse de la nuit. Il plissa ses yeux pour essayer de discerner un signe de vie sur cette ombre.


Bonsoir messire ou dame, quelque chose ne va pas?[/quote]


Aphykit a écrit:
[rp]Depuis combien de temps était-elle assise ainsi, à contempler la Lune, elle l'ignorait et cela n'avait pas grande importance d'ailleurs. Nul ne se préoccupait d'elle, elle n'avait de comptes à rendre à personne.
Bien loin de cette ruelle, elle planait déjà au-delà des nuages qui commençaient à s'amonceler dans le ciel.

Une voix puissante résonna dans la nuit.


Citation :


Bonsoir messire ou dame, quelque chose ne va pas?


Tirée de sa torpeur, elle sursauta, et se tourna vers la fenêtre d'où s'échappait cette voix.

Pardonnez-moi, messire, je m'étais installée dans ce recoin, et j'ai laissé mon esprit s'échapper au loin, en regardant la Lune.

Gênée, légèrement rougissante, Aphykit se leva rapidement, lissa les pans de sa cape et se tourna vers l'homme qui l'avait interpelée. Très perturbée d'avoir ainsi été surprise alors qu'elle était étrangement rêveuse et avait abandonné tout retenue, elle prit la parole pour combler le vide et faire disparaître l'aspect étrange de cette situation.



Je me nomme Aphykit, et je suis de passage dans votre cité. Je suis partie me promener et découvrir la ville, et j'ai dû m'égarer... Et puis, la nuit avançant, je me suis assise et j'ai dû m'assoupir ou tout simplement rêver.
[/rp]


Messire_ispica a écrit:
Le jeune homme afficha un sourire sur son visage fatigué.

Mais dame Aphykit, c'est moi Ispica, vous ne m'avez pas reconnu? Il fait si noir que ça?

Le jeune homme sourit encore, attendri par l'apparente gêne que dégageait la jeune femme.


Aphykit a écrit:
[rp]

Etonnée de ne pas avoir reconnu la voix familière, Aphykit s'approcha davantage de la fenêtre, elle sourit au jeune homme.


Oh, Sieur Ispica ! Quelle joie de vous revoir ! Vous savez, j'étais tellement dans mes pensées et la nuit est si sombre...
Je pense que je n'aurais reconnu personne dans ces conditions.


Elle s'acouda à la fenêtre et regarda l'homme. Il semblait lui aussi bien fatigué et d'humeur rêveuse. Le sourire qui se dessinait déjà sur ses lèvres, s'accentua, et elle poursuivit.

Je ne voulais pas vous déranger, vous semblez bien fatigué... Peut-être, me ferez-vous le plaisir de m'escorter dans une excursion nocturne. J'aurais ainsi la joie de découvrir Bordeaux en votre compagnie...

Elle continuait de le regarder, souriante, rêveuse....


[/rp]


Messire_ispica a écrit:
Il lui sourit, attendri

Mais vous ne me dérangez pas voyons!
Pour votre proposition d'excursion nocturne, ce sera avec plaisir, vous savez où me trouver maintenant!


Aphykit a écrit:
[rp]Toujours un sourire rêveur au coin des lèvres, Aphykit regarde Ispica.


Eh bien, je serais ravie de l'entreprendre sitôt qu'il vous conviendra... dès lors que vous en aurez l'envie. J'adore la nuit et j'aime me promener. Peut-être pourrions convenir d'un rendez-vous.

Légèrement honteuse de son outrecuidance, Aphykit baisse les yeux et observe les pavés de la ruelle. Toutefois, elle poursuit :


Si nous avions le plaisir de nous croiser tantôt en taverne, nous pourrions convenir d'un itinéraire. J'adorerais je crois, vous écouter parler de votre ville.

[/rp]


Aphykit a écrit:
[Le lendemain matin, au bord du lac, sous un clair soleil printanier]

[rp]

Réveillée par la tendre caresse du soleil, Aphykit se sentait étrangement bien, pleine d'allant et d'entrain, comme si une douce poussière de bonne humeur avait été déservée sur son coeur. Elle s'étira lentement, le corps offert à l'astre lumineux, les yeux pétillants...

Hummm

Qu'il était bon de se réveiller ainsi. Pourtant, déjà dans ses jambes depuis longtemps au repos, elle sentait poindre de petits fourmillements, l'envie de se mettre en action, l'envie de marcher, l'envie de découvrir.
Elle se souvint alors de la proposition du Sieur Ispica et décida de passer chez lui en cette belle matinée... la promenade qui devait être nocturne, pourrait peut-être être diurne et se prolonger.
Un bon bain, rapide et vivifiant dans le lac, quelques minutes offertes au soleil, puis Aphykit se vêtit et prit le chemin de la ville, sautillante et gaie.

[/rp]

[Demeure d'Ispica au 4, quartier Saint Michel]

[rp]

Arrivée devant la demeur d'Ispica, elle se sentit soudain étrangement intimidée. Quelle folie était-elle en train de faire ? Comment osait-elle seulement envisager de venir le déranger en pleine journée ?
Elle secoua la tête... et maintint suspendue la main qu'elle s'apprêtait à utiliser contre la vitre pour signaler sa présence.
Elle resta ainsi, un moment, hésitante, ne sachant que faire...
La brise caressait ses cheveux qui virevoltaient librement, le soleil éclairait la rue... Elle était heureuse.
Elle finit par s'éloigner rapidement.


[/rp]


Messire_ispica a écrit:
Le Caporal ispica revenait du fort pour se reposer chez lui. Il ouvrit la porte et déposa son bouclier sur la table d'entrée. Il détacha ensuite le fourreau de son épée, attaché à sa ceinture, et déposa le tout sur le bouclier. Il ferma la porte derrière lui.

Il enleva son haut péniblement, son épaule lui faisait mal, le combat d'entraînement lui avait laissé quelques traces. Mais il ne le regretta pas, il avait fait bonne figure face à un adversaire bien plus expérimenté que lui.

Il se posa sur sa chaise et se servit un verre de Bordeaux, son vin préféré. Ce vin puissant, tannique et aux fines subtilités fruitées lui plaisait. Il prit le temps de le déguster, paisiblement, en silence, en observant l'âtre, qui gardait les stigmates des nombreux feux qui l'avaient bien réchauffé cet hiver.
Dans cet instant de calme, il pensa à quelqu'un. Un sourire s'afficha sur son visage, il semblait heureux.

Les premiers signes de fatigue ne tardèrent pas à se faire sentir, peut-être était-il temps d'aller se coucher?
Encore une journée bien remplie...


Messire_ispica a écrit:
Messire_ispica afficha un mot sur la porte de sa demeure.

Citation :

Chers Bordelais, chers Voyageurs,

Vous transportez avec vous des marchandises, des denrées et vous voulez être sûr qu'un brigand ne tentera pas de vous les voler en chemin.

L'OST vous propose un service d'escorte pour assurer votre sécurité et la sécurité de vos biens.

Si vous êtes intéressé, contactez-moi.

Messire_ispica
Caporal de la garnison de Bordeaux


Evy a écrit:
Invitée, elle s'était pointée au 4, quartier Saint Michel. Elle s'était préparé, avait essayé de soigner son apparence. On devait lui donner une réponse.

Devant la porte, elle lut le petit mot qui y était fixé. Eut un petit sourire. Elle savait qu'elle ne s'était pas trompé de porte. Elle tapa trois grands coups puis attendit gentiment qu'on lui ouvre.


Messire_ispica a écrit:
Messire Ispica était rentré depuis à peu près une heure. Il espérait voir Evy venir lui rendre visite comme ils en avaient convenu, après moultes discussions certes...

Il venait de ranger quelque peu la pièce principale, et venait d'allumer un feu. Le temps s'était étrangement rafraîchi. Lui qui regardait l'âtre vide et noir ces derniers jours, le voilà à nouveau d'un rouge éclatant et rongé par les flammes...

Une délicieuse odeur de muguet embaumait la pièce, se mêlant subtilement à l'odeur du bois qui craquelait sous les flammes.

Il entendit alors frapper à sa porte. 'Cela doit être ma Evy' se dit-il...Du moins il l'espérait. Il passa une main dans ses cheveux pour éviter d'avoir les cheveux en bataille et ouvrit la porte. C'était bien Evy. Il lui fit un grand sourire comme pour signifier sa joie de la voir et la prit dans ses bras.


Entrez dont dans mon humble demeure ma Evy, je vous souhaite la bienvenue.
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Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 Empty
MessageSujet: Re: Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458   Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 EmptyJeu 1 Juil - 20:39

Evy a écrit:
Elle avait frappé trois coups. A peine avait-elle finit de frapper ce 3ème coup qu'on lui ouvrit directement. Quelle vélocité ! Elle se trouva face à un gaillard, ce même gaillard qu’elle côtoyait maintenant depuis quelques temps. Elle essaya de croiser son regard pour savoir si elle ne le dérangeait pas, si son invitation de tout à l’heure était sincère. Lui sourit et s’abandonna dans ses bras. Bel accueil Smile

Elle se laissa guider à l’intérieur de la maison où elle découvrit que son hôte y avait créé une ambiance des plus chaleureuses. Elle scruta la pièce dans laquelle ils se trouvaient, s’imaginant pouvoir y vivre. Merci à « Papa » de lui avoir mis des idées pareilles dans la tête.


Je vous remercie de votre invitation. Je crois que vous aviez à me parler ?

Lui dit-elle, continuant de regarder la salle. Mains au-dessus des flammes.


Messire_ispica a écrit:
Vous semblez avoir froid ma belle Evy...

Il s'absenta quelques secondes pour aller chercher une de ses meilleures bouteilles de vin rouge de Bordeaux qu'il avait carafé à son retour. Il savait que ce type de vin plairait à Evy.
Il posa la carafe sur la table et servit deux verres. Il en tendit un à Evy avec un sourire attendri.


Voilà qui contribuera à vous réchauffer sans doute.

Il bu quelques gorgées de ce nectar. Un véritable délice, qu'il appréciait encore plus en regardant sa belle Evy face à lui.

Moui...nous devions parler. Vous savez pour ce qui est de votre choix...de mon choix...bref, de notre choix en somme. Vous voyez de quoi je veux parler?

Ispica toussota.


Evy a écrit:
Elle prit le verre qu’il lui tendait, c’était gentil de sa part de lui servir un vin de cette qualité. Porta le verre à ses lèvres.

Elle sourit en l’entendant tousser, était-il gêné ? Elle le laissa s’exprimer, buvant une gorgée à chacune de ses phrases, mais lui rappelant cependant :


Evy, c’est juste Evy.

Lui fit un clin d’œil puis une autre gorgée. Oui, il avait bon goût en matière de vin. Elle s’assit face à l’âtre, le fixant avec insistance.


Messire_ispica a écrit:
Vous vous nommez bien Evy, je vous en assure. Mais libre à moi d'y ajouter devant ou après, des qualificatifs qui vous vont à merveille!

Il lui fit un clin d'oeil.

Ben, déjà vous...vous avez...fait votre choix?

Il la fixa.


Evy a écrit:
Elle lui pinça la joue. Evy, c'est juste Evy ! Non mais, c'est elle qui décide, non ? Rolling Eyes Elle lui sourit, tapota sa joue à plusieurs reprises avant de la lâcher pour de bon puis répondit :

Oui, mon choix est fait. Me semble vous l'avoir déjà dit. Mais est-ce que ça influe sur votre choix à vous ? J'vois pas le rapport entre ce que je veux et ce que vous voulez... Je pense que ce sont deux choses distinctes. A nous d'en faire quelque chose de commun...


Messire_ispica a écrit:
Messire ispica sourit puis se gratta la joue.

Non, je vous confirme que cela n'influe pas sur mon choix à moi...

Il prit alors une longue gorgée de vin avant de se lancer.
Il la fixa dans les yeux, et prit sa main.


Comme vous dîtes, à nous d'en faire quelque chose de commun...Eh bien, c'est ce que je souhaite, qu'il n'y ait plus Evy d'un côté, Ispi de l'autre, mais bien un 'nous' commun.

Il serra sa main.

Je suis moi-même avec vous, je suis bien tout simplement, j'aime votre compagnie, j'aime votre personne, vos mimiques, vous toute entière. Alors je souhaite que l'on devienne ce 'nous' qui nous mènera là où il devra nous mener. Un livre se présente à nous, et c'est à nous d'en écrire les pages...ensemble...

Ispica fut soulagé d'avouer ses sentiments à Evy. Mais l'anxiété, certes dissimulée, était encore là. Il attendait sa réponse.


Evy a écrit:
Hmm ça tombe bien, j’aime bien les livres. Vous pouvez le demander à Brixius !

Lui dit-elle dans cette ambiance grave de « déballage de sentiments ».

Plusieurs semaines à se chercher, à se taquiner, fallait bien que ça arrive un jour. Elle savait que ce serait ce soir ; pour ça qu’elle avait répondu positivement à son invitation. Maintenant, elle savait où ils en étaient.

Elle sentit qu’on la pressait, sa main s’engourdissait.


Et bah ! Un tantinet nerveux ! Ce grand gaillard…

Elle passa sa main sur sa joue.


Messire_ispica a écrit:
Messire Ispica lui sourit.

Un tantinet dans certaines situations...

Il s'approcha d'elle et posa ses lèvres sur celles de la belle Evy. Il fit durer ce moment...


Evy a écrit:
Elle le regarda dans les yeux s'imaginant ce qu'ils feraient ensemble, comment serait leur avenir... mais pour le moment, comment annoncer la nouvelle à leur entourage ? Elle pensa subitement au repas organisé chez Fred et Brix, peut-être la bonne occasion pour annoncer leur rapprochement. Tous leurs amis y étaient conviés, c'était vraiment ce soir que tout serait dit. Elle lui lança :

J'vous rappelle qu'il faut que je me prépare pour aller manger chez Brix. Pouvez vous m'indiquer où j'peux aller me préparer ? J'ai très faim, pas trop envie de tarder ! Et puis peut-être le moment de nous dévoiler ? Qu'en pensez-vous ?


Messire_ispica a écrit:
Messire ispica sourit.

Voilà, un beau programme...Vous pouvez monter à l'étage, il y a ma chambre et la salle d'eau. Faîtes comme chez vous ma Evy.
Mais surtout, je ne dois pas monter ou nous serions en retard...


Il lui sourit.

Allez, filez vous faire toute belle!


Evy a écrit:
Une dernière gorgée de ce bon vin puis elle se précipita dans les escaliers, seule, une petite visite s’imposait. Il lui avait dit de faire comme chez elle, elle l’avait pris au mot. Elle se dirigea vers la chambre de son hôte, hmm… grand lit, déco simple. Lui manquait peut-être une touche de féminité !

Direction la salle d’eau, maintenant. Plus le temps de traîner davantage. Elle se rinça le visage, c’est qu’il commençait à faire chaud : l’alcool, l’émotion, la visite imprévue et l’excitation naissante de voir ses amis…

Pour l’occasion, elle avait choisi de mettre une robe simple, celle de sa mère… choisi peut-être pas, c’était la seule robe qu’elle avait ; donc ce choix s’imposait de lui-même. Une longue robe noire qui lui seyait bien, et laissant dévoiler une taille fine, une chute de reins qu’on aurait envie de toucher.


Pas de temps à perdre, ils étaient très certainement en retard. Elle se regarda une dernière fois puis glissa une petite fleur dans ses cheveux ; dernière petite retouche, puis descendit les marches rejoindre celui qui l’attendait.


Messire_ispica a écrit:
Ispica attendait sagement en bas. Mais il gardait son oreille attentive, au cas où comme par enchantement Evy aurait besoin de lui en haut. Une occasion en or et avec une bien bonne excuse pour pouvoir monter se dit-il en souriant...Ispica sourit intérieurement et s'assit dégustant encore quelques gorgées de ce bon Lalande de Pomerol, qui lui donnait entière satisfaction. Enivré dans ses pensées, il observait l'âtre, apaisé et calme.

Il entendit ensuite sa Evy descendre les marches. A son arrivée en bas de l'escalier, il se retourna pour l'observer.

Elle était belle, emplie de charme, subtilement simple, nature...Comme il aimait...Ses yeux scintillèrent quelques instants, il lui fit un grand sourire et s'adressa à elle avec une voix des plus sincères.


Vous êtes très belle ma Evy...

Il se leva pour se mettre en face d'elle, la prit par la taille délicatement, et posa ses lèvres contre les siennes sensuellement.

Je vous croquerai bien...mais gardons donc l'appétit pour le dîner de Brixius, allons-y!

Il ouvra la porte boisée de sa demeure, fit un signe à Evy pour la laisser sortir la première. Quel galant homme cet Ispica, il ne pouvait s'y empêcher! Une fois dehors, il ferma la porte à clé, et tendit son bras à Evy pour s'enfoncer dans la pénombre Bordelaise, d'un pas pressé, pour rejoindre la demeure de Fredegonde et Brixius.


Messire_ispica a écrit:
Après un week-end chez les moines, qui fut des plus ennuyeux, Ispica retournait chez lui. Arrivé devant sa porte, il fut content de rentrer. Il tâtait ses poches pour trouver ses clés...quand il se souvint alors qu'il les avait laissées à Evy avant de partir, mais il ne l'avait pas croisé à son retour...

Il frappa trois coups à la porte, mais rien...

Ispica attendait devant la porte en réfléchissant où il pourrait trouver Evy, si celle-ci n'était pas dans sa demeure...


Messire_ispica a écrit:
Les clés récupérées, Ispica pouvait désormais rentrer par la porte d'entrée !
Lui qui avait trafiqué sa fenêtre hier pour rentrer dormir chez lui, s'attela donc à la réparer.


Messire_ispica a écrit:
De retour chez lui après des absences répétées en mission, Messire Ispica ouvrit la porte de chez lui et fut content de retrouver son intérieur sobre mais apaisant.

Il posa ses affaires et ouvrit les fenêtres pour faire rentrer un peu d'air frais. Ayant un petit creux après ces longues heures de marche, il se rendit en cuisine pour déguster un repas frugal : Un peu de raisin et un peu de pain avec une lichette de brie de meaux.

Il s'assit alors sur sa chaise, rassasié, et heureux d'avoir un peu de répit. Il décida alors de lire un livre pour profiter du silence et de la quiétude qui l'animait.

Il choisit 'La divinia Commedia' de Dante Alighieri. Il ouvrit le pavé à la page écornée et se plongea dans l'ouvrage.

Quelques heures de repos avant de reprendre la route...


Evy a écrit:
Puisqu'elle avait prêté sa maison pour la semaine, elle était invitée à se réfugier chez quelqu'un. Quelqu'un de bienveillant, quelqu'un de pleins de sympathie pour elle. Elle n'avait pas pu refuser sa proposition au risque de se retrouver à la rue. Elle venait de s'habituer à vivre sous un toît mais hors de question de déranger sa locataire, encore moins de la chasser de chez elle. Cependant il n'était pas question non plus de rester dans la rue !

Elle alla donc frapper à la porte de son bon ami, espérant qu'il aurait eu la même idée qu'elle : se reposer avant le départ !


Messire_ispica a écrit:
Ispica ferma son livre d'un coup sec, en entendant que l'on frappait à sa porte. Il posa son livre sur la table et se leva.

Il saisit la poignée et ouvrit la porte. Il tomba nez à nez avec sa Evy. Il lui fit un grand sourire.


Quelle sympathique visite ! Vous vous ennuyiez de moi, ou alors est-ce par pure obligation?

Il lui sourit, se mit derrière la porte ouverte en l'invitant à entrer, d'un signe de la main.


Messire_ispica a écrit:
Ispica sourit à la question. Combien et comment allait-il lui faire payer? Il réfléchit un instant avant de lui répondre.

C'est combien pour la nuit? Vous entrez sans consulter les tarifs?
Pauvre de vous...


Ispica lui caressa la joue.

Allez, pour vous, disons qu'un forfait 5 baisers fera l'affaire! C'est bien parce que c'est vous hein? Et que bien entendu, vous n'allez nulle part où aller.

Ispica referma la porte derrière elle et lui sourit.


[quote="Evy"]Un tarif spécial pour sympathique ? Dame Jouvence, contente, lui sourit pour manifester la joie qu'elle éprouvait d'avoir trouvé refuge chez lui.

Plusieurs questions lui venaient cependant :


Faut-il payer maintenant ou quand je quitterai ma chambre ? Et c'est 5 bisous par jour ou pour toute la durée du séjour ?

Elle rescruta la pièce, voir si y avait eu des modif depuis sa dernière visite.

Et... le regarda un instant. C'est bien chacun sa chambre, hein ?


Messire_ispica a écrit:
Ispica sourit, puis fit mine de prendre un ton négociateur.

Alors pour le paiement forfaitaire de sympathie, il est de mise de procéder à plusieurs versements durant la durée du séjour.
Pour les 5 baisers et non bisous, je précise...C'est un forfait, donc c'est pour une durée de séjour de 2 nuitées. Une somme fort raisonnable !


Il rit à sa dernière question.

Bien entendu, c'est chacun sa chambre ! Y'en a juste qu'une seule mais on s'y accommodera, je n'en doute point...

Il lui pinça le nez en souriant.


Evy a écrit:
Se saisissant de son bras, elle couru à l'étage avec son hôte. Il fallait qu'elle revoie la chambre dont ils parlaient.

L'endroit lui semblait déjà familier. Elle n'avait mis les pieds qu'une fois ici mais elle se rappelait où se trouvait la chambre... comme si elle l'avait mémorisé à son dernier passage.

Face au lit, elle lui sourit et glissa :


Une seule mais on s'en accommodera ? Expliquez le fond de votre pensée, vous voulez bien ?


Messire_ispica a écrit:
Ispica sourit devant le petit jeu d'Evy.

Mais bien sûr que je vais vous expliquer...

Il était face à elle, la prit dans ses bras, se laissa tomber sur le lit entraînant Evy dans sa chute.

Voyez comme on s'y accommode bien ! Une solution confort de premier ordre !

Il lui sourit.


Evy a écrit:
AAAAAhhh dit-elle dans la chute ! AAAAttendez !

Elle se releva rapidement, se frotta les vêtements comme pour défroisser l'ensemble puis se tourna vers Ispi toujours au lit.

Je ne vous ai pas encore payé !

Et puis qui vous dit que j'accepte la conciliation ? J'ai vu un excellent fauteuil au premier ! J'pense qu'il fera l'affaire !


Messire_ispica a écrit:
Ispica bascula sur son flanc, le coude contre le sommier et la fixa avec un sourire en coin.

Mon petit doigt, dame, certainement...Il se peut qu'il me dise des bêtises.

Pas encore payé? Ça tombe bien je n'attends que ça...


Il se releva et fit mine de défroisser son haut.

Je descends au rez de chaussée, moi, j'ai grand soif à force de parlementer. Mais prenez mon lit, je vous en prie, vous y serez mieux que sur ce canapé en piteux état.


Messire_ispica a écrit:
Ispica descendit, en espérant qu'Evy se plaise dans son lit.
Il alla en cuisine grignoter quelques bouts de pain avec du fromage et se servit un petit côte de Blaye, ramené d'une de ses virées.

Il ouvrit ensuite la fenêtre du bas et la porte principale pour aérer un peu sa demeure. Il avait fait tellement chaud aujourd'hui, et il voulait tout faire pour qu' Evy se sente à son aise.

Il prit alors une chaise et se posa dans le courant d'air, profitant de la fraîcheur nocturne, tout en dégustant son petit verre de vin.

Il ne savait pas encore où il dormirait cette nuit...Il tourna son regard vers son vieux canapé, et rien qu'en le voyant, il en avait déjà mal au dos.

Il sourit, puis avala une gorgée de vin, profitant du calme et du silence...


Evy a écrit:
Il l'avait laissé dans la chambre... Elle en profita pour se jeter dans le lit et s'enrouler dans les draps qui étaient imprégnés de l'odeur de son hôte. Qu'il était bon de se reposer, de profiter de ces moments au calme. Elle était bien ici, même si ce n'était pas chez elle... elle s'y sentait tout comme.

Quelques minutes, plus tard. Le manque se faisait sentir. Le manque de quoi ? J'vous laisse deviner ! Elle déboula les escaliers pour rejoindre le pochard et ainsi rompre sa sérénité.


Vous m'aviez oublié en haut ? J'espère que ça ne vous dérange pas de m'héberger ?

Elle jeta un oeil sur le vieux canapé puis déposa un baiser dans le cou de son tendre.


[quote="Messire_ispica"]Ispica termina sa gorgée de vin et se tourna vers Evy. Quand il sentit ses lèvres se poser sur son cou, il lui caressa la joue tendrement.

Je ne vous avais pas oublié rassurez-vous. Et bien entendu que non, ça ne me dérange pas de vous héberger, quelle question !

C'est juste que je venais prendre un peu de courage avant d'affronter une dure nuit dans le canapé...


Il posa son verre et toussota.

A vrai dire...J'attendais que vous dormiez pour venir vous rejoindre discrètement...


Evy a écrit:
Petit coquin ! D’une, j’ai pas envie de dormir ! montre un doigt

De deux, m’avez pas bordé ! montre deux doigts

Et de trois, je peux très bien prendre le canapé. 3 doigts

J’pourrais continuer encore comme ça toute la nuit mais je ne sais compter que jusqu’à trois.

Un autre coup d’œil sur le canapé.

Il est en si mauvais état que ça ?

Evy fronça les sourcils puis alla l’essayer. Elle s’allongea de tout son long et se laissa aller.


Messire_ispica a écrit:
Ispica écouta sa Evy faire des siennes. Il sourit.

Une vraie enfant, faut-il que je vous conte une histoire également?

N'entendant pas Evy répondre, il la regarda, allongée de tout son long sur le vieux canapé. S'était-elle déjà endormie?

Evy?


Evy a écrit:
Evy, les bras ballant, sur ce vieux canapé pas si inconfortable que ça, somnolait paisiblement. C'est que, à courir dans tous les coins de Guyenne, la fatigue de la mission l'avait gagnée. Elle s'enveloppait involontairement dans une petite couverture qui traînait là où, apparemment, elle avait choisi de passer la nuit.

En entendant prononcer son nom, elle eût un sursaut... comme si on venait de la gronder. Elle ouvrit un oeil et découvrir le bel homme qui se tenait au-dessus d'elle, le regard attendri.


C'est des manières ça, de réveiller les gens comme ça ! Je faisais un si beau rêve.

En tout cas, vous avez manqué l'occasion de vous taire et de profiter de votre joli plumard au second...


Elle lui sourit puis s'assit, l'invitant à la rejoindre tout près d'elle.


Messire_ispica a écrit:
Un beau rêve? Hmm, je devais en faire partie alors...Mais j'ai fait bien fait de vous réveiller, je suis bien mieux en vrai !

Ispica sourit, puis ferma les volets ainsi que la porte.
Evy était blottie contre sa couverture, le courant d'air certes salvateur, devait être un peu trop frais. Il se mit ensuite à côté d'elle sur la canapé, lui remettant délicatement la couverture sur ses petites épaules.
Il passa sa main dans sa nuque puis caressa son cou.


Alors comme ça, on n'a pas sommeil, mais on s'endort aussi sec?


Messire_ispica a écrit:
Il lui fit un grand sourire, sincère, calme et apaisé. Ispica était tout simplement bien à ses côtés...'Prendre du recul' lui semblait être une expression obsolète, il voulait vivre chaque instant au présent, en savourant.

Vous dormez dans le lit au premier étage bien entendu !

Il se leva et prit Evy par surprise dans ses bras, la transportant comme un bébé que l'on berçait avec attention. Il se rendit au premier étage, et arrivé devant le lit, il la déposa doucement sur le sommier.


Evy a écrit:
Que de privilèges que d’être votre invitée !

Aurais-je droit à un massage ? Au petit déjeuner à mon réveil ?
dit-elle sur le ton de la plaisanterie.

Elle défit ses chausses d’un mouvement des pieds, une habitude prise depuis qu’elle les avait achetés. Elle plaça ses précieuses chausses au pied du lit et s’affala dans le lit où il l’avait déposée, dans les draps qu’ils avaient froissé un peu plus tôt dans la soirée. Son regard croisa celui de son hôte. Elle l'invita à s'approcher, levant la main pour lui caresser la joue.


Messire_ispica a écrit:
Ispica lui sourit tendrement.

Un massage? Ça peut se négocier oui...

Il lui fit un clin d'œil. Le jeune homme retira ses chausses, ses braies puis s'étira pour enlever son haut.

Il se glissa ensuite sous les draps pour rejoindre sa Evy.


On est bien mieux ici que tout seul sur le vieux canapé...

Il se serra alors contre elle, en fermant les yeux paisiblement...


Evy a écrit:
Elle le regarda se dévêtir... comme s'il se croyait seul chez lui. Comme si, pour lui, c'était un soir ordinaire, l'habitude prise de dormir presque nu... C'était pas plus mal qu'il se sente à l'aise en sa compagnie... mais elle, elle ne l'était pas vraiment. Ce corps chaud tout près d'elle. Elle se recroquevilla sur elle-même, une main face à elle... sur le torse de son voisin, comme pour se protéger... lui fixer des limites. Une sensation qu'elle ne connaissait pas. Une carrure imposante. Le corps d'un homme, chaud. Intimidée par la situation, elle en avait oublié que le massage était négociable.

Malgré tout, une caresse à la poitrine... la curiosité, l'envie d'apprécier ces moments intimes, l'envie de ressentir moins d'embarras face à ce type de situation. Elle le dévisagea, sourire aux lèvres.


Messire_ispica a écrit:
Première fois qu'ils avaient un moment si intime...Tous les deux partageant le même lit, plongés dans un nid douillet et chaud.
Ispica se sentait bien à côté de sa Evy.

La caresse sur son torse le fit frémir. Rien de mieux que de s'endormir sur cette sensation d'une tendresse inégalable...

Il plongea ses yeux pétillants dans son regard, et lui déposa un court baiser sur ses lèvres.

Il saisit alors la main d'Evy calée sur son torse, et entoura sa petite main, comme pour lui signifier protection, confiance et sécurité.

Ispica la fixa encore longuement d'un regard délicat lui laissant transparaitre le bonheur d'être avec elle. C'est sur cette vision idyllique, que ses paupières commencèrent à se fermer tout doucement, Ispica se laissant aller pour rejoindre le royaumes des doux rêves.


Evy a écrit:
Elle percevait une béatitude dans ses yeux. Dans ce moment d’intimité, elle arrivait à lire en lui. Elle éprouvait une sensation agréable, une sensation de quiétude. Elle le regarda dormir un long moment, caressant ses bouclettes brunes et se posant des questions sur sa vie actuelle, sur son avenir avec lui. Dans cette contemplation, elle sentit ses paupières devenir lourdes. Morphée l’appelait aussi.

20 ans à dormir seule… c’était troublant d’être accompagnée dans son sommeil.

[...]

Au petit matin, les oiseaux commençaient à gazouiller. Elle fût réveillée par les premiers rayons de soleil. Tout près d’elle, elle le découvrit. Elle se frotta les yeux. Non, elle ne rêvait pas. Il était là, et n’avait pas changé de position dans la nuit. Il respirait lourdement… lentement, le visage rayonnant, une main sur le ventre de sa bien-aimée.

Elle profita du fait qu’il dormait encore pour se recoiffer rapidement, passant ses doigts dans les cheveux.


Messire_ispica a écrit:
Ispica dormait encore, plongé dans son sommeil tantôt profond et plat, tantôt parsemé de rêves divers et variés...
Le jeune homme aimait dormir et rêver, souvent on pouvait apercevoir un sourire sur son visage signe de sa complaisance dans cet univers illustre et bien à lui.

La lumière de ce jour ensoleillé commença néanmoins à l'importuner, il plissa ses yeux pourtant fermés, comme pour les recroqueviller encore et ne pas quitter le pays des rêves...
Evy a écrit:
Qui s’est endormi ? J’vois pas de quoi vous voulez parler.

Elle profita de leur moment d’intimité, ce moment de douceur qu’elle avait droit et qu’elle appréciait tous les jours un peu plus. Tant de tendresses, d’attentions… c’en était presque trop. Elle, qui l’avait habitué à son « indifférence »… Tant pis pour ce soir, elle se laissa aller. Elle plongea ses yeux dans son regard et se perdit dans cette sérénité trop parfaite. Elle serra sa main, celle qui n’était pas occupée, l’obligeant à croiser ses doigts avec les siens. Elle réprima un léger bâillement puis rompu le silence :

Où est-ce que je dors alors ?


Un clignement des yeux, lutte contre l’assoupissement.




Evy a écrit:
A l'entrée de chez lui, elle était assaillie de questions. Quel accueil ! Elle se dit que pour répondre à tout ça, elle n'avait d'autre choix que de poser une autre question.

C'est combien pour la nuit ?

Un petit sourire se dessina sur son visage.

Vous vous rappelez que j'ai prêté mon chez-moi. Et que vous avez gentiment proposé votre lit ! J'espère que ça tient toujours !

Elle entra dans la demeure et attendit qu'il lui réponde, le fixant droit dans les yeux et se demandant comment ils allaient s'organiser.


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Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 Empty
MessageSujet: Re: Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458   Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 EmptySam 3 Juil - 0:59

Hull19 a écrit:
Le Capitan avait décidé de faire un tour dans Bordeaux. Une cible en tête lui avait fait chercher pendant un bon quart d'heure la bonne maissonnette. Que dire, il s'ennuyait quand les tavernes étaient vides!

Alros pourquoi ne pas visiter le Sergent-Chef? s'était-il dit. Et c'était ce qu'il avait décider de faire.


*Toc toc toc!*

"Ispica, es-tu réveillé?"

Jolie question, venant de Hull; connu pour être matinale.


Messire_ispica a écrit:
Ispica sursauta dans le lit et ouvrit ses yeux en grand d'un coup en entendant un bruit sourd contre la porte. Il venait de quitter son cher royaume des rêves d'une façon pour le moins sec et brutale...

Il referma ses yeux quelques peu ébloui par les rayons de soleil, et se tourna vers sa Evy qui était d'une fraîcheur et d'une beauté matinale des plus resplendissante.


Ma Evy...on a frappé à la porte ou je rêve?


Evy a écrit:
Surprise qu'on frappe à la porte de si bonne heure, elle eût un sursaut... comme si elle avait été prise en flagrant délit. Elle regardait son voisin à moitié éveillé d'un air inquiet. Qui cela pouvait bien être ? Elle fronça les sourcils avant de lui dire :

Et bien, oui... vous attendiez quelqu'un ?

Elle poussa son hôte hors du lit et se précipita pour enfiler ses chausses. Elle ramassa les vêtements du jeune homme, vêtements qu'il avait apparemment pris plaisir à semer un peu partout la veille... Elle lui jeta tout à la figure. Par ce geste, elle tentait de le ramener à la réalité !

Réveillez-vous ! Ouvrez vos yeux et allez ouvrir !

Elle accourut à la fenêtre pour tenter de voir qui était à la porte.


Messire_ispica a écrit:
Ispica se prit toutes ses affaires en pleine figure. Il fut surpris et le mécontentement pouvait se lire sur son visage, lui qui détestait être brusqué dès le matin au réveil quand il n'était pas en mission. Il fronça les sourcils et s'exprima d'une voix rauque.

Rhho c'est bon, c'est bon j'y vais...

Il tourna sa tête vers le plafond avec un regard noir. Ispica se leva et enfila ses braies pour se rendre au rez-de-chaussée. L'allure encore un peu floue, les jambes qui flottaient légèrement, il se rendit à la porte d'entrée. Il mit sa main sur la poignée se demandant bien qui cela pouvait être. Il n'attendait aucune visite pourtant...Il passa sa main dans ses cheveux pour se recoiffer et ouvrit la porte.

Ca-pi-taaaiiiine???

Il resta bouche bée et se ressaisit d'un coup sec pour adopter la posture d'un soldat plus digne.

Pardonnez mon accoutrement...Vous me prenez au saut du lit...


Hull19 a écrit:
Le Capitan sourit en voyant Ispica si éberluer.... et au lit. Il avait réveiller le jeune homme... ou le Sergent-Chef n'était pas une personne qui se levait rapidmenet la matin.

"Oui oui, c'est moi.... presque faillit mourrir de lassitude à attendre qu'on ouvre la prote..." Il sourit puis donna une accolade à Ispica en riant.
"Aller, je ne fais que visiter u ncopain; pas besoi nde faire le soldat au rapprot avec moi! Après tout, j'ai l'audace de déranger un homme qui dort Smile"

Hull rit.

"Je ne dérange pas trop? Je ne faisais que faire un tour en ville pour visiter un ou deux Bordelais!"


Evy a écrit:
Evy, appuyée à la rembarde des escaliers, écoutait la conversation qui se déroulait au rez-de-chaussée. Elle avait discerné la voix du Capitaine. A force de l'entendre crier aux rassemblements, elle avait appris à reconnaître sa voix.

Devait-elle manifester sa présence ? Elle se dit qu'il valait mieux attendre que Ispi l'appelle. Elle ne se rappelait plus si le Capitaine était au courant de leur relation. Et si ce n'était pas le cas, sa présence serait peut-être une gêne pour son hôte... peut-être même pour le Capitaine. Puis, elle ne pouvait même pas feindre une visite de courtoisie... Elle avait les habits bien trop froissés du fait qu'elle ne s'était pas dévêtue pour la nuit et Ispica venait de dire qu'il sortait du lit...

Elle attendit donc patiemment en haut que les choses se précisent.


Hull19 a écrit:
Le Capitan leva les yeux au plafond en entendant un légé bruit. Avait-il rêvé? Ou avait-il une personne qui faisait des petits pas?

Soudainement, se demandant....


"Je dérange pas, ein??"

Sinon c'était un assassin fou qui venait trucider son sous-officier.


Messire_ispica a écrit:
Quelque peu gêné, Ispica esquissa un sourire.

Vous ne dérangez pas mon Capitaine. J'ai juste l'habitude de me lever tard quand je ne suis pas en mission...
Et...quand je ne suis pas en mission, je ne suis pas toujours tout seul...Mais entrez-donc mon Capitaine, je vous en prie.


Il fit signe de la main à son invité d'entrer.

Vous allez reconnaitre un de vos soldats...

Quelque peu embarrassé, il se plaça près de l'escalier pour parler à Evy.

Vous pouvez descendre ma chère...C'est le Capitaine qui nous rend visite. Pourriez-vous m'amener ma chemise?


Evy a écrit:
Très, très embarrassée par la situation, elle ne pouvait que descendre là. Plus le choix ! Elle fit un sourire crispé à son hôte dévêtu. Lui apporta la chemise qu'elle avait mis en boule sous l'effet du stress. A la dernière marche de l'escalier, elle jeta un oeil vers Hull.

Capitaine ! Quel plaisir de vous voir ! Qu'est-ce qui vous amène ?


Comment allait-il réagir ? Etait-il au courant ? Comment pouvait-elle apaiser la situation ? Changer de sujet de conversation ! Mais que pouvait-elle dire d'autre, sans que ça paraisse curieux ? Toutes ces questions trottaient dans sa petite tête. Elle dit bêtement :

Vous venez prendre le petit déjeuner avec nous ?


Hull19 a écrit:
Silence à la question de Evy. Seul réaction fut des gros yeux. Puis un sourire. Un très très très GRAND sourire.

"Halalalala..... nan nan, vous me fouttez de ma geule? Laughing"

Il salua Evy.

"Serait un plaisir de prendre le déjeuner avec vous! Je suis au régime de petit pain et de mais depuis trop longuetemps!"

Sourire malicieux. "J'imagine que tu cuisines aussi bien que le cuisinage de Ispica la nuit..."

Il vit qu'ils étaient tout les deux gêner.

"Rooo... je vais pas vous mangez... j'vais prévenir d'avance la prochaine fois que je fais une visite surprise Razz"


Messire_ispica a écrit:
Ispica sourit à Hull. Il ne savait pas s'il était au courant de la relation qu'il entretenait avec Evy, et il fut rassuré de voir qu'il semblait bien le prendre.

Mais restez-donc je vous en prie ! Je vais aller chercher du pain tout frais, je me dépêche. Je vous laisse en bonne compagnie pendant ce temps...

Ispica enfila sa chemise, puis monta à l'étage mettre ses chausses en vitesse. Il redescendit, fit un clin d'oeil à Evy, et alla au pas de course en direction du marché.


Hull19 a écrit:
Le Capitan hocha la tête.

"Bonne course Ispica. Profite-en pour te renseigner sur les élèctions!"

Il sourit encore une fois avant de se retourner vers Evy.

"Alros alors, il a de l'amour dans l'air Razz"


Evy a écrit:
Bah tiens ! Profites-en pour te sauver oui… Et ça se dit Sergent-Chef de l’Ost. Elle leva les yeux au ciel. Lâche…

Oui, ramenez-nous du bon pain frais… le temps que j’inspecte ce qu’il y a dans le garde-manger. Et oui, Capitaine… j’veux bien vous faire votre petit déj’ mais c’est pas chez moi. Faut que je prenne mes marques avant !

Elle jeta un regard sur le Capitaine puis partit en direction de la cuisine se demandant ce qu’il entendait par « cuisinage de Ispica la nuit ».


Hull19 a écrit:
"Alros alors, il a de l'amour dans l'air Razz"

Elle renifla l’air ambiant, dans le genre « Qu’est-ce qu’il me raconte celui- là ? ». Hull avait décidé de la cuisiner en l'absence de l'hôte mais elle ne comptait pas se laisser faire ! Après tout, c'est elle qui fait la cuisine, non ?

Ah non, vous n’allez pas vous y mettre vous aussi ! SYM-PA-THIE ! Personne ne connaît donc ce mot ici ?


Hull19 a écrit:
"Sympathetique sympathie ma chère!"

Hull sourit

"Si tu veux de l'aide culinaire, je suis un Dieu des rations militaires, du pain sec et du poisson "sauce sanglante aux asticos"! Géniale, n'est-ce pas?"


Evy a écrit:
Sympathique ou Pathétique... mais certainement pas ce que vous avez dit ! Elle plissa les yeux dans sa direction.

Pour ce qui est de l'aide culinaire, je me passerais de poisson et des asticots. J'suis plutôt sucré le matin. Mais que ça ne vous empêche pas de préparer votre petit déjeuner, hmm ?

Elle déglutit, se demandant où pouvait bien se trouver le boulanger du coin pour que Ispi soit si long ?


Hull19 a écrit:
Le Capitan sourit à l'hotesse.

"Je mets entre vos mains divines de cuisinière le bien être de mon estomac.... et sympathie oui. Le Pathétique n'est que du pathétisme attitrable aux prétentieux nobles. Sympathie mes ex soldats Smile"

Hull fit ensutie un air d'ange et fit une mimique divine.

"Je suis un ange Mme Ispica..."


Messire_ispica a écrit:
Ispica revint un peu essoufflé avec 3 miches de pain dans les bras. Il ferma la porte derrière lui, posa les miches sur la grande table et essuya les quelques gouttes de sueurs sur son front avec sa manche.

Il leur fit un sourire.


Le petit déjeuner de Dame Evy et Messire Hull est avancé !


Hull19 a écrit:
Hull rit en entendant Ispica

"Une ration de pain par soldats!"


Messire_ispica a écrit:
Ispica se mit à rire.

C'est ça ! Mais je suis sûr qu'Evy va nous trouver des choses incroyables et sympathiques pour accompagner ces modestes miches de pain?

Il se tourna vers Evy en lui faisant un clin d'oeil.


Evy a écrit:
Toujours le nez dans le garde-manger, elle n'avait pas pris la peine d'en sortir en entendant la voix de Ispica... Pourquoi se serait à elle de faire leur petit-déjeuner ? Pas parce que c'est la seule femme, que c'est forcément elle la cuisinière... après tout, c'était pas chez elle ! Zut alors ! Elle regarda les miches de pain qu'il avait amené.

Messire_ispica a écrit:
Mais je suis sûr qu'Evy va nous trouver des choses incroyables et sympathiques pour accompagner ces modestes miches de pain?

Oui, bah tiens... va te promener pendant que je cherche où tu as rangé tes "choses incroyables et sympathiques" grommelait-elle dans son coin.

Et puis moi, un bout de pain me suffirait... les hommes ont tous des gros estomacs ! Les gloutons ! toujours à elle-même.

La joie put se lire dans ses yeux quand elle trouva une bouteille de lait posée sur le garde-manger.


Bah voilà, c'était pas si compliqué ! Pouviez pas me dire qu'elle était là ?

Elle plissa les yeux en direction des garçons.

J'vous laisse l'attraper, j'suis trop petite !

Elle alla mettre les pieds sous la table et attendit qu'on la serve. Le regard sur Ispica.


Messire_ispica a écrit:
Ah bah vous savez faire un ptit dej vous ! Moi je cours chercher du pain, et faut en plus que je prépare tout.

Il sourit et alla chercher la bouteille de lait ainsi qu'un pot de confiture qu'il posa ensuite sur la table.

Voilà du lait frais et de la confiture de fraise. Mais je peux aller chercher du Bordeaux si vous préférez Capitaine?

Il lui sourit.

Bon appétit !


Messire_ispica a écrit:
Après un petit déjeuner frugal, de bonne compagnie, et une journée bien remplie comme d'habitude, Ispica rentra chez lui, quelques peu épuisé.
Ce petit temps de repos avant le départ de ce soir serait salvateur et il en avait grand besoin avant de prendre la route.

La soirée débuta, il était seul.

Il en profita pour inspecter son équipement militaire. Il lui restait encore un peu de force pour aiguiser sa fidèle épée, lame tranchante à souhait qu'il rangea ensuite dans son fourreau.
Il prit ensuite son bouclier pour s'assurer que la lanière tenait bon. Il tira plusieurs coups secs dessus...Tout semblait tenir. Il le posa à l'entrée satisfait.

Il prit ensuite un petit verre de Bordeaux et se posa dans son bon vieux canapé, pensif.

Il pensait déjà au départ de Thild. Cela l'attristait, mais il avait déjà eu le plaisir de la voir, alors il n'avait rien à dire à part accepter son départ... 'C'est la vie hein?' se dit-il sur un air amusé.

Son verre de Bordeaux dégusté, il s'allongea sur la canapé pour dormir un petit moment...Après quelques minutes, il s'assoupit, le corps détendu et relâché.


Mathildy a écrit:
Pour Thild, le moment de dire "au revoir" ... et pas "adieu" .. arrivait et elle commençait à en avoir gros sur le coeur.
Revenir à Bordeaux avait été des plus salvateurs pour elle, elle s'était réconciliée avec son passé et ses souvenirs. Et surtout elle avait retrouvé ses amis si chers à son coeur ... et s'en était même fait de nouveaux.
Cependant, elle savait aussi que le fait de revenir était aussi synonyme du fait de repartir (Si si !!!) et c'était une épreuve qu'il ne l'emballait qu'à moitié. Elle se demandait toujours si elle avait bien fait de revenir si c'était pour être triste de repartir .... mais cela ne faisait pas l'ombre d'une hésitation en réalité.
Avant de repartir, il y avait une étape incontournable, elle voulait passer voir Ispi et le remercier pour ... pour tout.
En chemin, bien des souvenirs lui revinrent en mémoire, qui la rendirent tantôt triste, tantôt joyeuse. Elle se rappelait de la dernière fois où elle était venue par ici ... avant sa première fugue de Bordeaux. Comme cela semblait loin !


Humpfff .... Arrête un peu, tu vas pleurer si ça continue !!! N'importe quoi ! Fillette va !

Elle s'auto-pichnetta et arriva devant la porte de chez Ispi. Elle n'était pas trop sûre mais au vu de l'heure elle se disait qu'elle ne risquait pas de déranger Ispi et Vy en train de "sympathiser".

Hésitante mais heureuse d'être là, elle toqua à la porte ... doucement ... puis un peu plus fermement.


Messire_ispica a écrit:
Plongé dans ses doux songes, et assoupi, Ispica sursauta en entendant frapper à la porte.

Il se leva doucement, se passa une main dans ses bouclettes pour les remettre en ordre, et baissa la poignée pour ouvrir sa lourde porte en bois.

Il ouvrit la porte et vit Thild. Un sourire éclaira son visage, mais il pensa aussitôt qu'elle venait lui dire au revoir...Ça devait bien arriver...


Mais c'est ma Thild dis-donc !

Il lui sourit et lui fit signe de la main de rentrer.

Entre je t'en prie ! Je te sers quelque chose à boire?


Mathildy a écrit:
Après un "toquage" insistant à la porte, Thild la vit enfin s'ouvrir et découvrit un Ispi au visage encore tout ensommeillé et entouré de bouclettes rebelles remises trop rapidement en place.
Elle sourit malicieusement en supposant qu'elle l'avait réveillé en pleine sieste réparatrice. C'était son dernier jour à Bordeaux, elle avait bien le droit de l'embêter jusqu'au bout ... même dans son sommeil.


Eh oui c'est ta Thild !!! dit elle en affichant un grand et sincère sourire
Qui donc pourrait venir te déranger en pleine sieste à part la "soi-disant" boudeuse professionnelle ???
Elle marmonna : Même pas vrai d'abord !

L'observant lorsqu'il l'invitait à entrer, elle se faufila à l'intérieur, découvrant ou redécouvrant l'intérieur de son chez lui. Elle jeta un oeil au canapé qui avait encore l'empreinte de celui qu'il avait dû accueillir il y a peu (quand Ispi faisait sa sieste quoi !!!!) puis fit un tour d'horizon, comme pour imprégner sa mémoire et emmagasiner un maximum de souvenirs bordelais.

A boire ??? En voilà d'une bonne idée ... Quoi de mieux que partager un verre de Bordeaux à Bordeaux ... en souvenir du bon vieux temps ... et en fêtant l'avenir à venir !!

Elle lui sourit, puis osa s'assoir sur le canapé sans qu'il l'y ait encore invité. Comme elle s'en doutait, la place était encore chaude, elle sourit en coin.


Messire_ispica a écrit:
Ispi lui fit un grand sourire.

Un verre de Bordeaux de Bordeaux? Ben ça me va !

Il fit un tour dans sa cave pour aller prendre un St Emilion. La bouteille en main, il refit surface avec deux verres qu'il posa sur la table basse. Il déboucha la bouteille, se servit un fond de verre, puis le goûta en faisant tournoyer le nectar dans son palais.

Excellent ! Tu vas aimer

Il servit les deux verres et lui tendit son verre rempli.

On trinque à ton futur retour?

Il lui sourit et cogna délicatement son verre contre le sien.


Mathildy a écrit:
Thild le regarda partir à sa cave et revenir avec une bouteille qui semblait prometteuse.
Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas savouré un bon Bordeaux, elle se réjouissait ...
Elle prit le verre qu'Ispi lui tendait en lui souriant


Je doute pas qu'il soit excellent ... Je te fais confiance mon Ispi !

Elle porta le verre à ses lèvres après l'avoir fait tinté contre celui d'Ispi

A mon futur retour oui !! A l'avenir mon Ispi !
Je lui fais entièrement confiance à l'avenir ... il sera plein de surprises j'en suis sûre !


Elle sourit et but une gorgée de ce merveilleux vin.


Messire_ispica a écrit:
Ispi regardait Thild dans les yeux.

Oui trinquons au futur et à ton futur retour, ça me paraît pas mal tout ça !

Il bu plusieurs gorgées de son verre, en silence face à Thild. Il se décida alors à parler.

Tu sais que tu vas me manquer hein? Inutile de te le dire, mais je te le dis quand même !

Au bout d'une vingtaine de minutes garnies de discussions franches et drôles comme à leur habitude, les deux verres terminés, ils se levèrent.

L'heure du départ avait sonné...Ispica prit son équipement, Thild prit ses affaires. Une fois n'est pas coutume, leur chemin allait se séparer, mais pour se retrouver comme toujours assurément.

Ispica ferma les volets et ouvrit la porte. Il fit passer Thild devant lui, puis referma la porte boisée derrière lui en la faisant claquer.
La porte fermée, il se tourna vers Thild en faisant tout pour retenir d'éventuelles larmes. Il la fixa.


Ma Thild, prends soin de toi...

Il toussota.

Tu vas me manquer alors essaie de faire en sorte que ce soit pas pour trop longtemps...

Il la prit dans ses bras quelques instants, puis expira longuement, comme pour faire sortir concrètement la tristesse de la séparation.

Ne disant mot, il lui fit un clin d'œil, un dernier sourire, confiant, et se tourna pour prendre sa route.
Ils s'engouffrèrent alors dans la pénombre Bordelaise chacun de leur côté, suivant leur chemin respectif...


Messire_ispica a écrit:
De retour de mission, ce bon sergent chef Ispica revint chez lui. Il poussa la lourde porte boisée puis la referma derrière lui d'un claquement sec.

Il posa son équipement à l'entrée comme à son habitude, las, fatigué d'avoir eu à transporter tant de denrées sur son dos. Ce trajet pourtant court l'avait épuisé, la cause à son paquetage qui pesait bien lourd. Il ouvrit ensuite les volets pour faire rentrer un peu d'air frais nocturne.

Il allait machinalement vers la salle d'eau se débarbouiller, quand il fut stoppé dans son action. Il porta son regard sur la table basse sur laquelle étaient posé les deux verres de Bordeaux, que lui et Thild avait dégusté avant le départ en mission.

Enlever les tannins incrustés dans le fond du verre, emplis de la tristesse d'un au revoir, voilà quelle était son obsession.
Il se précipita ensuite dans la cuisine, et se décida à les les faire briller comme neuf...

Sa tâche achevée, il ferma ses volets, et monta machinalement au premier, retrouver son lit. Il se déshabilla lentement et se frotta ensuite les poches de sommeil qui avaient envahi le dessous de ses yeux, et s'enfouit dans ses draps.
Au bout de quelques secondes, il ferma les yeux, et plongea fort rapidement dans son royaumes des rêves.

Messire_ispica a écrit:
Ispica était de retour à Bordeaux après sa vadrouille avec l'ost.

Les élections étaient dans trois jours, il se devait de commencer la campagne.

Il apportait un soutien à 100% à la candidature d'Evy.

Bordeaux allait mieux, la caisse était en positif, le marché était de plus en plus fourni, le commerce marchait fort, le conseil municipal travaillait dur, et cela portait ses fruits !

Il décida alors d'afficher une pancarte sur la porte de sa demeure.


Citation :
Bordelais, Bordelaises,

La situation de la ville s'améliore nettement grâce à vos efforts, votre confiance, et au travail de la Mairie et de son conseil municipal.

Continuons sur notre lancée ensemble, votez Evy !

Messire_ispica
Maire Adjoint de Bordeaux
Sergent-chef de la garnison de Bordeaux - OST

Messire_ispica a écrit:
Fatigué de ces derniers jours de travail et de ses récentes insomnies, Ispica était quelque peu à bout de force ces temps-ci...

Le poste de Maire-Adjoint, ses négociations et ses voyages pour le commerce, son poste de sergent chef de l'ost, ses départs en mission, la gestion de ses soldats, son champs, son moulin...La longue liste de tâches devenait parfois difficile à supporter.

Pour ne rien arranger, Ispica avait la tête occupée en ce moment. Occupée à se remettre en question, à se poser des questions sur sa vie, sur le but de son existence...Tout ça le travaillait tellement qu'il ne réussissait qu'à dormir tout juste une poignée d'heures pour tenter de se reposer l'esprit néanmoins toujours encombré.

Quand il dormait, des rêves venaient le déranger. Tantôt des rêves agréables, des pensées envers certaines personnes, tantôt des souvenirs douloureux qui S'invitaient comme ça sans même frapper à la porte...
Il en avait honte, mais seul le vin dans ces moments pouvaient l'aider à s'assoupir, à tomber comme une masse, ivre de fatigue sans doute...

Ce soir là, tout était calme chez lui. Après un demi sommeil d'une demi-heure, lui donnant la force nécessaire pour tenir cette fin de journée, il ouvrit les yeux, avachi sur son canapé. Il scrutait les mansardes au dessus de lui, restant immobile.
Après quelques minutes, il se leva pour aller se débarbouiller son visage. L'eau, purificatrice, lui fit reprendre conscience doucement.

Il alla déguster quelques restes. Un repas frugal au goût quelconque, qu'il accompagna d'un verre de vin ou deux, qui lui donnèrent plus de satisfaction au palais.

Ses vêtements remis en ordre, une main passée dans sa chevelure, il était prêt à sortir, avec son apparence soignée comme à son habitude.
Son apparence propre en public lui donnait une seconde force, l'impression de dégager une bonne image le rassurait. Il s'en contenta comme pour se glisser dans la peau d'un deuxième personnage, le ispi joyeux, aimable et courtoix.

Il se décida alors à sortir pour aller voir quelques amis en taverne, histoire de penser à autres choses...

Messire_ispica a écrit:
Ispica, rentrait de taverne, bien éméché, comme rarement cela lui était arrivé. Il se dirigeait chez lui et marchait tant bien que mal dans les rues du quartier Sainct Michel.

Il repensait encore aux dires de Messire Actou, tout en riant, seul, dans les rues désertes.

Arrivé devant sa porte, il sortit sa clé et tenta de la mettre dans la serrure. Il n'y arrivait pas, la clé ricochait sur les côtés, et cela continuait de le faire rire. Si seulement Ispi se voyait, d'un air lucide, il se serait détesté, aurait honte de se tenir ainsi, mais l'heure de la mise en point n'était pas encore venue...

Tout en riant, il abandonna l'idée de mettre la clé dans la serrure un moment et s'assit un instant, posé sur sa petite marche devant.

'Mais j'vais lui mettre c'te clé ! J'vais lui mettre moi, elle va voir comment j'm'appelle c'te serrure là'

Tantôt joyeux, tantôt énervé, il décida de se relever, puis après plusieurs essais, il arriva enfin à mettre la clé dans sa serrure.

'Aaahhh saloperie, j'te l'avais dit que j'taurai toi!'marmonna-t-il puis ricanant bêtement. 'On m'fais pas chier moi, c'est comme et c'est tout!'

La porte ouverte, il la claqua aussitôt derrière lui d'un coup sec, puis lança ses clés sur la table. Il se dirigea illico, la gorge sèche, dans la cuisine pour boire de l'eau. Aussi bonne que sa descente pour la bière, il engloutit près d'un litre d'eau d'un coup, en lâchant un 'Rhhhaaa, pas aussi bon qu'la bière ça hein...Mais ça fait du bien'. Il lâcha le pichet à terre qui se cassa d'un coup net en plusieurs morceaux envahissant le sol de débris et d'un fond d'eau. Le pauvre ivrogne qu'il était aujourd'hui ne s'en aperçût à peine. L'air de rien, il prit la direction du salon, balança sa chemise à terre, et plongea dans son canapé, soulagé, fatigué...

En quelques minutes, il s'assoupit, comme un bébé. Mais il ressemblait à tout sauf à la pureté d'un bébé. Son visage marqué par la fatigue, marqué par l'alcool qu'il avait ingurgité aujourd'hui, il s'endormit la gueule ouverte, ronflant...

Après quelques heures, il ouvrit les yeux difficilement, une légère barre au crâne lui fit faire un rictus. Il s'assit péniblement sur son canapé, puis regardait hagard, autour de lui...Il se leva ensuite, s'appuyant sur le bord de son canapé, puis s'étira. Il traîna ses pieds jusqu'à la cuisine, puis marché sur un bout de verre.

'Arrrggggg !!!' Il leva le pied d'un coup sec, happé par la douleur, puis s'assit sur une chaise pour enlever le bout de verre qui était entré dans la peau de son pied. D'un coup sec, il l'enleva en grimaçant. Il prit ensuite une serviette pour l'apposer sur son pied qui saignait quelque peu. Il se releva puis regardait les débris à terre du pichet qui était tombé quelques heures auparavant.

Voilà qui pouvait lui rappeler son état déplorable. Il sentit son haleine emplie d'alcool, et commença à se détester, comme il avait pu lui-même détester les vieux ivrognes qui pouvaient traîner ça et là. Il prit sa tête entre ses deux mains et resta ainsi quelques temps dans la pénombre.

Il sentit le besoin d'aller se laver, comme pour se purifier l'intégralité du corps, à défaut de pouvoir purifier son esprit du moment. Enfin propre, il alla ramasser le pichet cassé, et nettoya le sol.

Il regarda alors la bouteille de vin à moitié pleine, qui traînait là, qui le narguait même...Il la saisit pour la jeter dans sa poubelle.

Il prit un autre pichet d'eau, reprenant ses esprits peu à peu, puis ouvrit ses volets pour aérer sa pièce principale. Il ouvrit également sa porte, et se posa sur la même marche que tout à l'heure, mais là il ne ricanait plus...

Empli de honte, il se demanda alors quelle image il avait pu dégager aux yeux des autres. Cette image à laquelle il tenait tant...

Il bu plusieurs gorgées d'eau et restait là, regardant le ciel et ses étoiles qui brillaient de milles feux, le regard dans le vide...

Kateyll a écrit:
Kate finissait sa nuit de garde et comme à son habitude, elle aimait flâner pour rentrer. Elle était passée par le Palais et se dirigeait vers le moulin. Elle se trouvait dans le quartier Saint Michel, quand elle aperçut un homme assis sur les marches d'une maison. Elle s'approcha doucement car elle n'avait pas reconnu encore MI, ce ne fut qu'en arrivant un peu plus prés qu'elle poussa un soupir de soulagement, on ne savait pas qui on pouvait rencontrer.

Coucou MI, encore debout ou déjà levé

Elle se rendit compte que quelque chose le tracassait rien qu'à son attitude, elle le regarda et s'installa sur la marche à ses côtés

Toi tu as passé une soirée difficile, mais tu sais cela nous ait tous arrivé à un moment ou un autre

Elle repensa à MI qu'elle connaissait toujours droit et austére et comment elle l'avait vu dans la soirée. Il leur avait montré qu'il était un homme comme les autres avec une multitude de qualités et des défauts. Elle resta là un moment prés de lui à contempler les étoiles ....

Messire_ispica a écrit:
Ispica leva sa tête, et aperçût Kate. D'ordinaire, son visage se serait éclairé, manifestant la joie de voir les personnes qu'il apprécie. Mais cette fois, il était dans un tout autre état. La mine un peu austère, il tenta de décrocher un sourire, puis s'adressa à elle d'une voix maussade :

Bonsoir Kate...Encore debout ou déjà levé? Hmm...Ça, je n'en sais fichtrement rien figure-toi.

Il la regarda s'installer à ses côtés. Même s'il avait besoin d'être seul, il apprécia beaucoup son geste, se disant que parfois, certaines personnes sentent quand quelqu'un ne va pas bien, et plus important, y prêtent attention.

Moui, une soirée difficile, et puis des jours difficiles aussi...Bientôt, ça se comptera en semaine? Arf, ça je n'en sais rien. L'avenir nous le dira, c'est la vie...

Il eut un sourire de dépit, puis secoua sa tête.

Ah le 'C'est la vie...', y'a pas plus fataliste et négatif comme phrase je crois. Y'a que les gens paumés qui la sorte cette phrase. Elle a à peine le mérite de se donner bonne conscience, et de se dire qu'on arrive à relativiser.
Tsssss, alors qu'au fond, avec cette phrase, on relativise en rien. On fait que subir...rien d'autres...


Il resta là, à ses côtés, appréciant sa présence amicale.

Kateyll a écrit:
Kate resta installer sur les marches a écouter MI, elle ne comprenait pas tout ce qu'il voulait lui expliquer mais ce n'était pas grâve

Je vais simplement rentrée, j'étais de garde cette nuit

Elle étouffa un baillement, le fait de rester inactive lui faisait sentir le poids de la nuit sans sommeil. Elle regarda MI et ne voulant surtout pas s'imposer, elle se releva

Je vais rentrer, il faut que je dorme un peu et tu ferais peut être bien d'en faire autant ca t'evitera d'avoir trop d'idées noires

Elle passa une main sur son épaule pour lui faire passer un peu de soutien.

Je file MI mais au cas où tu sais où me trouver, a bientot

Elle reprit le chemin pour rentrer au moulin

Messire_ispica a écrit:
Il inclina sa tête pour la saluer. La main posée sur son épaule lui apportait réconfort et apaisement. Ne sachant pas comment remercier Kate, il ne dit mot. Mais il lui fit passer un regard sincère et franc, espérant que celle-ci arrive à discerner le remerciement qu'il voulait lui adresser.

Merci Kate. Rentre bien, je te souhaite une agréable nuit.

Il la regarda partir, seule, dans les ruelles du quartier Sainct-Michel. Après quelques minutes, il vit sa silhouette se fondre dans la pénombre ambiante. Il regarda alors ses pieds, plongé dans une longue réflexion.

Au bout de quelques instants, signe d'une réflexion sûrement infructueuse, il leva à nouveau son regard, les yeux rivés vers les étoiles, décryptant leur lueur, leur forme, leur disséminement...Comme si la solution à son problème allait tout à coup s'éclairer, comme par enchantement, devant lui...

Eloin a écrit:
C'eut pu estre une nuit comme les aultres, une nuit de sommeil esmaillé de pesriodes d'insomnies.

Mais, ne sentant point la fatigue venir, après une journée pourtant fort longue et espuisante passée au milieu des manuscrits de la librairie de l'université, travaillant sa cognoissance de la Logique, la moniale jeta un chasle sur sa robe, et sortit prendre l'air.

L'immaculée silhouette de l'abbesse parcourut a pas lents les rues du quartier de la Bourse, puys bifurqua, se retrouvant, par le hasard d'une promenade sans but précis, pour atterir dans le quartier Sainct Michel.
Quartier dans lequel elle n'avoit plus mis les pieds depuys longtemps, les derniers visiteurs de l'office du cadastre ayant choisi leurs demeures au seing d'aultres quartiers de la cité bordelaise.

Son pas ralenti instinctivement lorsqu'elle remarqua une ombre assise sur le perron d'une demeure, craignant un instant de devoir faire face a un brigand tentant de forcer une serrure, ou tout aultre malfrat profitant de l'obscurité pour se livrer a un quelconque larcin.
Mais, approchant furtivement, elle finit par se détendre, et marcha plus sereinement : elle venoit de reconnoistre Messire_ispica, ce bordelais grandement impliqué au seing du conseil municipal, prenant a coeur les causes de la cité.

Quelque peu surprise de le trouver la si tard, luy qui avoit de longues journées entre ses occupations a la mairie et celles a l'Ost de Guyenne, Eloin s'approcha, et le salua d'un signe de teste.


Bonser ! Vous semblez songeur, ce soir...

Messire_ispica a écrit:
Ispica baissa son regard soudainement du ciel, pour fixer la ruelle à sa droite. Il entendit des pas au loin, venant troubler le silence de cette nuit noire. Il aperçût une silhouette. Celle-ci l'avait également repéré. C'est tout d'abord à pas feutrés qu'elle s'approcha, puis l'ombre inconnue l'approcha d'un pas plus sûr, plus rassuré peut-être...

Il reconnu Dame Eloin, qui semblait elle aussi, ne pas trouver le sommeil espéré. A son approche, il se leva, puis s'inclina pour la saluer. Avant de se rasseoir sur sa petite marche.


Bonsoir Dame Eloin...Songeur? Sans doute, si ce n'était que ce soir...

Ispica se rabaissa ensuite, pour se poser sur sa petite marche qu'il n'avait pas quitté, voilà déjà deux heures.

La nuit porte conseil m'a-t-on dit...Alors je tâche de vérifier ce propos, qui je l'espère, saura m'apporter satisfaction.
Ce calme et cette pénombre m'apaisent, quoi de mieux pour réfléchir?...Peut-être suis-je déjà dans la bonne voie...


Il toussota légèrement, avant de la regarder dans les yeux.

Peut-être pourrez-vous me le dire, vous. Vous en savez certainement plus que moi, sur le fait de trouver la bonne voie. Mais que faîtes-vous seule à cette heure qui me paraît tardive?

Eloin a écrit:
Elle sourit en voyant l'homme se lever, puys s'incliner pour la saluer avec desference.
Le respect qu'elle suscitoit chez certains l'estonnerait toujours, elle qui ne se pensoit pourtant point au dessus de ses semblables. Estoit-ce sa vocation a servir le Très-Hault avec tant d'acharnement qui avoit le don d'impressionner ceux qu'elle pouvoit encontrer ? A dire vray, la moniale ne s'estoit jamais vraiment posé la question.

Il se rassit et prit la parole, avouant la raison de sa présence au dehors si tard. Elle hocha briesvement la teste après son toussotement, s'approchant un peu de luy.


Tout despend de ce que vous entendez par "la bonne voie", mon fils. Il existe maints chemins pour parvenir, un jour, au Paradis Solaire, en ayant suivi la voie de la Vertu.

La réflexion est en effet un bon moyen de trouver le bon sentier a suivre, mais le recueillement en est un aultre, tout aussi efficace !


Elle porta son regard vers le firmament, observant les estoiles a son tour, lorsqu'il s'interrogea sur sa présence, hors de son logis, a une heure aussi tardive, pour une dame respectable.

Le sommeil ne veut point de moy, ce soir, lors, j'entreprends de provoquer la fatigue, pour espérer trouver quelques heures de repos en ma couche, avant que l'aube ne vienne.

C'est souvent que l'insomnie m'empesche de me reposer suffisamment, et ces nuits estivales, en ce qu'elles sont chaudes et humides, ne m'aident guesre a dormir du sommeil du juste...


Un court silence suivit les paroles de la veufve Bellecour, bientost troublé par le hululement d'une chouette, perchée sur un arbre, hors les murs de la ville.

Je vous vois peu assister aux messes que j'officie en la basilique, mon fils. Escouter le message divin apporterait peut-estre quelques responses aux questions que vous pouvez vous poser...

Elle ne manda point a son interlocuteur nocturne s'il estoit baptisé, ayant une petite idée de la response, et surtout, ne voulant point le froisser. Il saurait luy faire part de ce désir, si le besoin d'entrer dans la communauté des fidesles aristotéliciens se faisoit un jour ressentir.

Messire_ispica a écrit:
Ispica écouta les paroles apaisantes d'Eloin, la sérénité qu'elle dégageait lui fit du bien.

Eh bien, le message divin, un jour peut-être, je l'écouterai. Ou bien, peut-être viendra-t-il lui même me chercher qui sait?

Il la fixa dans son regard d'une grande quiétude.

Je n'assiste point aux messes en effet, c'est peut-être mal...Si tel est le cas, je m'en excuse simplement. Je suis certain qu'un jour j'y viendrai, pour d'agréables ou de moins agréables occasions...

Il se leva doucement en grimaçant. La fatigue accumulée lui avait fait apparaitre de douloureuses courbatures.

Je crois que je vais aller me coucher Dame Eloin. J'ai besoin de sommeil...

Il s'inclina pour la saluer, puis leva sa tête, les yeux emplis de cernes, et la remercia par un regard sincère.

Eloin a écrit:
La moniale hocha la teste.

Point n'est besoin de forcer le destin, en effet. Vous ressentirez tost ou tard l'appel du Très-Hault, mon fils. En attendant, ne vous forcez point a assister aux messes, un jour viendra ou vous pousserez de vous-mesme les portes d'une église...

Elle espérait secrestement que ce soit en "sa" basilique que le jeune homme ait la révélation divine. Mais elle ne pouvoit l'y forcer, luy et tous ceux qui croyaient en les enseignements du Divin, tout en l'ignorant, ou mesme, en feignant de l'ignorer, pour certains.

Eloin suivit son mouvement et se leva a son tour, saluant l'adjoint au bourgmestre d'un bref sourire.


La bonne nuit a vous, mon fils.

Et elle s'en retourna a sa demeure, heureuse d'avoir pu eschanger quelques mots avec un des habitants de sa paroisse.

Messire_ispica a écrit:
[Quelques semaines plus tard, après la mort de Mathildy.]

Ispica était chez lui, seul, comme il l'était souvent.
Ses excès d'alcool s'étaient calmés peu à peu, ses nuits redevenaient plus longue, mais la douleur du départ de sa Thild restait en lui.

Le cœur déchiré, la mine triste, Ispica vivait au jour le jour sans y trouver l'épanouissement dont il rêverait.

Affalé sur son canapé, il lisait un bouquin. Enfin il 'lisait', c'était un bien grand mot, il était complètement distrait par de multiples pensées qui l'envahissaient. Des envies de départ dans sa tête...Des envies d'autre chose, d'un bonheur à aller chercher ailleurs, dans d'autres contrées...

Il avala quelques gorgées d'eau, toujours absorbé par ses pensées, puis se mit à regarder les étoiles par la fenêtre, observant toujours celle qui attirait le plus son œil égaré...

Ralas a écrit:
Ralas se promenait dans les rues de Bordeaux, comme elle aimait souvent le faire la nuit tombée. Passant devant la maison de son ami Ispica, elle vit par la fenêtre la lueur d'une chandelle et alla toquer à la porte.

"Il y a quelqu'un ? Ispica es-tu là ?" cria-t-elle

Elle attendit, en espérant que la chandelle ne brûlait pas sans surveillance.

Messire_ispica a écrit:
Ispica redescendit son regard sur terre, en voyant Ralas passer devant lui.
Il s'empressa d'aller lui ouvrir la porte.


Entre donc ma Ralas. Ta visite me fait plaisir.

Il lui fit signe d'entrer d'un geste ample.

--La_messagere a écrit:
Quartier Sainct-Michel, quartier Sainct-Michel .... La messagère cherchait. C'n'était indiqué nulle part. Numéro 4 'core moins. Les instructions n'taient pas très précises, ça la f'sait 'core grogner d'avoir accepté d'rendre c'service mais bon, une parole restait une parole, et en plus c'tait payé donc bon.
D'vant une demeure particulière, comme une intuition qu'c'était la bonne. Tout semblait vide, ça l'arrangeait d'ailleurs, 'n'aurait pas su comment s'expliquer. Le silence et l'absence simplifiaient grand'ment les choses.
Au pire si elle s'trompait d'masure, enfin d'belle demeure quoi, l'nom était écrit sur l'parchemin qu'on lui avait d'mandé d'laisser donc, entr' voisins, ils sauraient sûr'ment s'transmettre les courriers, en espérant qu'les Bordelais aient gardé leur esprit communautaire dont elle lui avait tant rabâché les oreilles. L'en avait été saoulante d'ailleurs. Bordeaux par-ci, Bordeaux par-là ... 'Fin, c'tait facile d'en râler maint'nant ... un peu trop même bon d'accord ... mais y'avait plus personne pour la r'mettre à sa place alors elle pouvait grogner, s'plaindre tout son saoul. Fallait bien y trouver un avantage. A la limite, l'aurait jeté la missive dans un coin qu'personne aurait jamais rien su mais curieus'ment, pour une fois, elle s'sentit investie d'une mission. B'zarre ! B'zarre c't'effet. Elle espérait qu'une chose : qu'une fois la mission accomplie, ce drôle d'sentiment qui ressemblait à du d'voir disparaisse de sa tête.

Vérifiant l'nom inscrit sur l'enveloppe,
ISPICA, à l'encre rouge, elle la glissa sous la porte. Une vieille missive écrite y'a longtemps, 'fin pas pas si longtemps qu'ça final'ment ... mais qu'elle avait pris la responsabilité de r'mettre, même après ...
Elle avait l'impression que c'tait hier qu'on lui avait r'fourgué c'te foutue missive ... et pourtant ...
L'avait pas b'soin d'la lire, elle en connaissait l'cont'nu, elle lui avait suffisamment dit et r'dit tout c'qu'elle voulait y écrire avant de .... Oh, l'allait pas faire dans l'sentimentalisme hein, c'tait pas son genre.


[rp]Pour l'essentiel

Moi qui ai toujours aimé trouver les mots
Je cherche ceux qui apaiseront tes maux

La vie nous réserve parfois de désagréables surprises
Mais dans les coeurs restent inscrits les émotions, les espoirs
Que jamais le dépit ne fasse que tes sentiments se brisent
Tu sais que dans la vie, pour avancer, il faut toujours croire

Ne laisse pas les évènements changer la merveilleuse personne que tu es
Ne dévie pas de ta route car de mauvais choix par d'autres ont été faits
La vie est courte, tu l'as toujours su, et tu mérites le bonheur maintenant
Il faut savourer chaque instant comme si c'était le dernier, ne pas perdre de temps
Pour cela il faut surtout rester sincère, surtout rester toi, surtout ne change pas
Que les erreurs des autres ne te transforment pas en quelqu'un que tu n'es pas
Reste loyal à celui que tu as toujours été, et qui fait qu'on t'apprécie tant ici bas
J'ai eu la chance d'avoir croisé une personne telle que toi dans ma vie
Laisse aux autres la possibilité de t'avoir dans la leur, d'en avoir envie
Ouvre ton coeur, prends le risque d'aimer et laisse les autres t'aimer
Tourne la page de ton livre et remplis la suivante de mots animés
Bien que je ne sois plus, je sais qu'une personne est là pour toi et l'a toujours été
Quoi de plus beau au monde et de plus sincère qu'une telle preuve de fidélité
Redémarre une nouvelle vie ailleurs avec cette personne qui aura toujours été là pour toi
N'aie jamais de regrets sur le passé, pense à un avenir nouveau sans regarder derrière toi

Je voudrais à la fois te dire merci et pardon
Mais que sont les mots .... face aux émotions
Une étoile brille quelque part pour moi car j'ai pris certaines décisions
Mais pour toi le soleil brille et doit t'orienter vers les bons horizons
Vis, ressens, ne passe à côté de rien, sois heureux ... pour toi
Et égoïstement, comme une faveur, sois heureux ... un peu pour moi
Dans la vie, j'ai toujours préfére les remords aux regrets
Donc profite, aime, amuse-toi, c'est maintenant ou jamais

De la trop courte durée de ma vie, tu en connais le véritable secret
Et j'aimerais que celui-ci te serve à prendre conscience de l'intérêt
De ne pas s'apesantir mais d'avancer toujours, quoiqu'il arrive
Car où qu'elles soient, les personnes que tu as aimées en toi vivent
Et doivent te donner envie de te battre pour prouver au monde entier
Que rien ni personne ne pourra jamais te faire douter
De l'importance des sourires, de l'empathie, de la spontanéïté
Qualités qui font de toi l'homme merveilleux qu'un jour j'ai rencontré
Et qui retrouvera la force j'en suis sûre de se battre et de lutter

Je sais que parfois même entouré, on se seut terriblement seul et isolé
Mais pourtant tu ne l'es pas, ouvre les yeux et tu réaliseras
Qu'autour de toi gravitent des personnes t'ayant donné leur amitié
Car tu le mérites amplement et évidemment, de cela n'en doute pas

N'attends pas demain pour vivre aujourd'hui
On arrête de subir et de dire "c'est la vie"
On prend les choses en mains et on agit
On verse quelques larmes et après on sourit

Laisse le passé derrière toi et pense à l'avenir
Il est si long pour toi, tu as tant et tant à découvrir
Montre toi convaincant auprès de ceux que tu aimes
Et fais confiance aux sentiments au fond de toi-même
Je n'ai jamais su aimer de la bonne manière
Mais je sais que toi tu es capable de le faire
Alors ne t'en prive pas et épanouis toi
Et je le répète encore une fois, reste TOI !!!


Ces quelques mots sont une ode à l'optimisme et pas aux larmes hein. A la rigueur, une petite pensée pour moi si en regardant dans le ciel un soir, tu aperçois une étoile plus brillante que les autres, car où que je sois, elle veille sur toi cette étoile. Mais si tu la vois cette étoile un jour, je veux qu'elle te fasse sourire, qu'elle te donne de l'espoir, et qu'elle te rappelle à l'ordre sur ce qui est essentiel dans la vie. Ne fais pas de sacrifices, définis tes priorités ... et surtout "aime". Aime la vie, aime tes amis, aime un coucher de soleil le soir au bord du lac, aime rire de bêtises anodines, aime boire un verre de Bordeaux en charmante compagnie, aime savourer le silence lorsque tu pêches au milieu du lac, aime écouter ceux qui comptent pour toi, aime te confier à ceux qui n'attendent que ça, aime ne pas toujours être parfait, loyal, honnête et droit, aime tout simplement être toi .... et aime avec un grand A aussi ... la personne qui est juste là devant toi ... enfin je crois ...
Si tu laisses échapper ne serait-ce qu'une minute de bonheur alors que tu en mérites des heures, des jours, des mois, des années, je viendrai hanter tes nuits et te ferai endurer les pires cauchemars.
Viiiiiiiiiiiiiiiiiiiisssssssssssssss !!!!!!!!!!!!! (Tiens .... mot à double sens ... intéréssant ...)
Donc pas d'au revoir ... enfin si j'espère que si ... car ça voudra dire que tu as trouvé le bonheur et que je ne pourrais plus faire de tes nuits un enfer de cauchemars.
J'espère que la personne à qui j'ai confié cette missive te trouvera là où je t'ai toujours connu ... sinon elle a comme consigne d'arpenter tout le royaume à la recherche d'un brun ténébreux à bouclettes pour te la remettre. J'ai payé cher ce service qu'elle me rend alors y'a intérêt à ce qu'elle t'ait trouvé hein ! Je ne lui ai pas trop laissé le choix, et même si elle ne l'avouera pas, je pense qu'elle le fera par amitié pour moi.
Je préfère terminer sur cette pointe de légèreté !

Ton amie
Merci ... d'avoir été toi ! Et merci d'avance de rester toi ! Sinon gare à toi !

P.S. : Si tu lis ces mots, c'est que je ne suis plus ... mais tu sais que même partis, les gens chers à ton coeur seront toujours là, ils vivent en toi, dans ton coeur. J'ai eu de la chance d'avoir Bordeaux comme famille. J'ai savouré chaque instant passé avec les Bordelais chers à mon coeur et ils ont été et resteront à tout jamais mes points de repère dans ce monde que j'ai eu la chance de connaître. Leur dire adieu m'a brisé le coeur, le choix que j'ai fait, je ne me le pardonnerai jamais (même si tu sais qu'il devait en être ainsi) mais ma consolation sera de penser à toutes ces merveilleuses personnes qui ont enrichi ma vie. On m'a donné tellement .... C'est extraordinaire de donner, mais recevoir en retour, c'est incomparable. Merci à tous ! Merci à toi ... encore une fois ! Et n'oublie pas que des personnes veillent sur toi, où qu'elles soient et tu sais parfaitement ce qu'elles voudraient pour toi. Si certaines choses ne se sont pas faites, c'est qu'elles ne devaient pas se faire, pour préserver notre amitié qui est la chose la plus précieuse et la plus immuable en ce bas monde. Et cela signifie aussi que quelqu'un d'autre t'attend, probablement juste en face de toi, il te suffit d'ouvrir les yeux et d'oublier le passé pour construire votre avenir. Et s'il te faut lutter pour l'obtenir ce bonheur tant mérité, et bien lutte ... persévère ... Je te fais confiance pour ça ! Et je ne doute pas des sentiments qui vous lient ...

P.S.2 : J'ai jamais su m'arrêter hein .... ????!!!!! Parler, écrire, .... jamais su ... Humpfff

P.S.3 : Et ben si d'abord, je m'arrête. Na !

P.S.4 : Enfin j'essaye. Mais euh .... Pourquoi j'y arrive pas. C'est pas juste !

P.S.5 : Tu vois ce qui t'attend dans tes cauchemars si tu ne te décides pas à profiter de la vie maintenant ??? Blablablablablabla éternel d'un fantôme pour que plus jamais tu n'arrives à dormir ... Donc ???? Je te laisse prendre la décision qui s'impose. T'as beau être un homme, je sais que tu sais réfléchir hein .... parfois .... parfois c'est mieux que rien.

P.S.6 : J'espère qu'en ayant décidé de t'écrire cette missive avant de ... Bref, j'espère que je n'ai pas fait pire que mieux ... et qu'au contraire, cela t'aidera à avancer. J'avais besoin de le faire avant de ...
Et si malheureusement, cela te fait plus de mal que de bien, cela ne sera qu'un remords de plus que j'emporterai avec moi, et j'espère que tu me pardonneras.

P.S.7 :cette fois c'est STOP ! Essentiel va ![/rp]
La messagère r'partit dans l'ombre, mission accomplie, espérant qu'elle avait pas fait ça pour rien ... et qu'l'message s'rait sufffisamment clair pour que l'messire prenne conscience de c'qu'il y avait d'important dans la vie ... et pis si c'tait l'cas, qu'elle avait fait ça pour rien, bah d't'façon, elle aurait personne à qui s'en prendre, plus personne à qui s'en prendre. Elle bougonna et r'fila sur les routes, comprenant toujours pas pourquoi y'en avait toujours eu qu'pour Bordeaux dans la bouche de l'autre. Un mystère ... qu'en rest'rait un.
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MessageSujet: Re: Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458   Du 17 décembre 1457 au 01 novembre 1458 EmptyMer 3 Nov - 16:12

Messire_ispica a écrit:
Après plus d'un mois d'absence, Ispica revint chez lui. Il ouvrit la porte et huma l'intérieur qui sentait fortement le renfermé. Néanmoins, il reconnu tout de même cette odeur caractéristique de sa petite maison.

Il laissa la porte ouverte pour aérer quelques peu, mais ne prit pas la paine d'ouvrir les volets. Il était de retour à Bordeaux, certes, mais toujours mobilisé pour protéger la Guyenne.

Sa vie allait prendre un nouveau départ. Après avoir quitté le conseil municipal après plus de 8 mandats, il allait bientôt quitter l'OST pour enfin s'occuper de lui. Mais il s'était juré de ne partir qu'à la fin de sa mission, pas avant! La sécurité de la Guyenne qu'il l'avait accueilli passait avant tout.

Il prit soin de faire un rangement rapide, puis avala un petit verre de vin. Après quelques minutes de flânerie, il laissa son nid douillet pour rejoindre son campement. Sa vie de soldats n'était pas encore terminée...

Messire_ispica a écrit:
De nuit comme à son habitude, Ispica rentrait chez lui, mais sans son uniforme de Sergent Chef cette fois. Sa démission était effective, la page était tournée.

Il ouvrit la porte de sa bâtisse, l'air enjoué, comme heureux de pouvoir être libre de mener sa vie comme il l'entend, après près d'un an de service. Il s'affala sur son canapé, verre de Bordeaux en main et se mit à rêvasser des futurs projets qu'il avait en tête.

Le verre terminé, il partit ranger ses affaires pour faire son baluchon. Il allait quitter sa ville Bordeaux pour découvrir de nouveaux horizons.
Dans son rangement, il retomba sur des objets qui avaient marqué sa vie. C'est dingue sur quoi on retombe quand on fouille un peu. Sa mine enjouée redevint quelque peu plus mitigée quand il retrouva le grand châle d'Oléane. Il huma son odeur, une larme coula le long de sa joue aussitôt. Il le serra fort dans ses mains repensant aux moments exceptionnels qu'il avait pu passer avec elle. Il le rangea soigneusement dans les affaires qu'il souhaitait emporter.

Il continua de fouiller, puis tomba sur son certificat d'engagement dans l'armée, et les cours qu'il avait pu dispenser lorsqu'il était instructeur. Il relut ensuite les lettres que Ralas, Brixius, Aphykit lui avaient adressées, puis tomba sur les tracts qu'il avait conçu pour la réélection d'Evy...Puis enfin il vit la lettre de départ de sa Thild. Il n'eut pas le courage de la lire, mais il huma le papier, avant de verser une larme à nouveau...Tout ce passé qui ressurgissait tout d'un coup, sentiment étrange, douloureux parfois, mais imposant une perpétuelle remise en question. Ces personnes lui avaient donné tellement de valeurs, tellement de bonheur qu'il ne pouvait tirer un trait sur tout cela.

La fatigue commença à se faire sentir après toutes ces émotions, mais il se dirigea vers la fenêtre pour admirer les étoiles, calme et pensant déjà au futur départ.

Messire_ispica a écrit:
Ça y est, l'heure du départ avait sonné...
Cela lui faisait bizarre mais il allait bel et bien quitter Bordeaux.

Il avait enfin rassemblé toutes ses affaires essentielles à sa vie dans son simple baluchon, pour démarrer une nouvelle vie au gré de voyages, de rencontres et de nouvelles aventures.

Il ferma la porte de sa chambre, puis descendit les marches vers la pièce principale. Il se dirigea alors vers la porte puis se tourna une dernière fois pour regarder son salon, qui lui fit venir à l'esprit des centaines d'images de ce qu'il avait vécu ici. Il huma l'odeur de sa demeure une dernière fois, avant de se tourner vers la porte qu'il ouvrit. Une fois dehors, il toucha le bois de la porte en laissant échapper un
'Merci...'en fermant les yeux.

Après un an de vie à Bordeaux, il tourna une nouvelle page de sa vie, gardant d'innombrables souvenirs en tête...

Il ferma alors la porte d'un coup sec, mit son baluchon sur son épaule droite et se dirigea vers la ruelle, pour rejoindre Evy et Arrander, ses nouveaux compagnons de voyage.

(fin de l'archivage... Mot de l'archiviste : Au revoir mon Ami Ispi...)
(Mot de feue une autre archiviste : Au revoir et belle nouvelle vie surtout !)
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