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 (26 novembre 1457 au...)

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Messages : 281
Date d'inscription : 26/06/2010
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(26 novembre 1457 au...) Empty
MessageSujet: (26 novembre 1457 au...)   (26 novembre 1457 au...) EmptyDim 27 Juin - 8:24

Ralas a écrit:
Au pied d'un escalier, nous trouvons le lavoir. Long bassin rectangulaire, entouré d'une margelle en pierre et couvert d'un plafond de bois. Il est alimenté par "Le Peugue" qui le traverse avant d'aller se jeter dans la Garonne.

Ce sont les femmes Bordelaises et les servantes qui viennent y frotter leur linge avec des plantes spécifiques au lavage, telle que la saponaire. Mais parfois, les voyageurs et voyageuses, viennent mettre à neuf leurs braies ou leurs chemises.

C'est là, qu'on découvre les dernières informations, qu'on débat sur les affaires de la ville ou sur les nouvelles lois politiques.
Mai, c'est aussi l'endroit, où on apprend les dernières rumeurs ou qu'on les colporte.

Pas de doute, le lavoir c'est le passage obligé…

(26 novembre 1457 au...) 727947tournage_6002010_1_

Ralas a écrit:
Ce matin-là, Ralas arriva de bonne heure. Sa présence au lavoir allait être régulière, maintenant qu'elle vivait avec Panda.
Plusieurs femmes qu'elle ne connaissait pas étaient déjà installées. Certaines parlaient entre elles, riaient fort et d'autre chantaient :

Dis, Jeannette
Veux-tu te louer, larirette ! Larirette !
Dis, Jeannette,
Veux-tu te louer ?
Oh non ma mère,
Je veux me marier, larirette ! Larirette !
Oh non ma mère,
Je veux me marier…
….
En enchaînant tous les couplets de la chanson.

Après un salut de la tête, Ralas déposa sa corbeille d'osier à terre, installa sa selle(1) sur la margelle, son battoir à côté d'elle.

(26 novembre 1457 au...) 452315outils_caisson_a_laver_1_

Elle remarqua qu'à sa gauche se tenait une jeune femme qui lui fit un grand sourire mais qu'elle ne connaissait pas encore. A sa droite personne, mais il était encore tôt, et certainement que la prochaine arrivante se mettra là.

Nouvelle à Bordeaux, elle avait envie de se faire des amies et elle savait que le lavoir était un lieu de convivialité.

Elle commença son travail par les draps, pièces lourdes et fatigantes à laver, puis les chemises et les braies de Panda et son linge personnel. Tout ça, allait bien lui prendre toute la matinée.

(1) Nom donné dans la région pour désigner la caisse en bois garnie intérieurement de paille ou de morceaux de tissus pour protéger les genoux aussi appelé agenouilloir ou baquet ou carrosse.

--Luciluse a écrit:
(26 novembre 1457 au...) Old_lady


Mais c'est qu'on va aller laver son linge, aujourd'hui!! Hein, Luciluse?

- Ouais!

Et qui allait-elle retrouver? J'vous le donne en mille!

- Toinoooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnn ! T'y es oùùùùù? TôôôôôôôâââââââNNNNNNoonnnnnn?!!

Hurlait-elle, la main près de la bouche pour amplifier le son, panier de linge sous l'bras.

Arrivée au lavoir, elle allait l'attendre, en brossant Martine. Y'avait d'ces potins à raconter, dis donc!

--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 622043Servantes

La Toinon avait entendu les hurlements de Luciluse. Arrivée sur les marches du lavoir elle lui cria à son tour.

"Ben l'bonjour touai, pas b'soin d'hurler, pas sourde la Toinon"

Puis elle vint s'installer près d'elle en lançant un regard aux alentours.

"T'as vu, toutes ces belles donzelles ? Pff ! Mouai jeune j'étais plus belle..."

Toinon sortit de son panier le linge de sa patronne et montra à Luciluse les petites culottes en soie.

"R'garde ! J'suis sûre que c'est pour aguicher les hommes"

Tout en frottant ces minuscules morceaux de soie, elle ajouta en persiflant:

"T'es au courant, que dans la ville il y a plusieurs donzelles qui vivent avec des hommes ? Même plusieurs ont un gros ventre. Notre curé va être fâché, elles vivent dans l'péché. C'était pas ça d'note temps ! j'vais dire plus de moralité d'nos jours... Pff !"

Tout en continuant son travail, elle lança un regard haineux à toutes ces femmes qui paraissaient heureuse de vivre.

"Touai qu'as une bonne langue, tu vas m'apprendre quoiai ?"


--Luciluse a écrit:
(26 novembre 1457 au...) Old_lady



Tout en frottant son linge, qu'la Luciluse aimait sentir propre lorsqu'elle attrapait des amants ivres morts sur le bord de la route, la mégère grimaça en faisant des " OOOooOOO" et des "AAAaaaaAAAA" au récit de sa copine Toinon.

Un peu dure de la feuille, Luciluse hurlait toujours quand elle parlait... S'en rendant même p'us compte, eh...

- Ma' ça s'porte, ça? Ce petit truc qui m'couvrirait même pas une épaule! Bluarf ! Autant y aller cul nu, ha! ha! ha!

Le rire la fit s'éclabousser. Puis à son tour de potiner, elle en tenait un bon, teh!

- Oooh avec des z'hommes?! Virils, et tout c'qui faut? Dans la même couche? M'étonne pô qu'sont en cloque, ces légères! Ah bah nan, hein, plus d'moeurs, plus d'r'en du tout, j'te l'dis, moi: n'est pas rendus, nous...

Se grattant l'pif, qu'elle avait de fort duveteux, Luciluse balança son gros potin right now!

- Pis t'sais le cureton, là, tête de baleine échouée: l'est pas mieux qu'eux! Si, si, attends, j'te racôôôônteuh: Jojo la guibole, une fois, en allant récurer les couloirs du bureau du chef de port, qu'est not' cureton, v'là t'y pas qu'ils entend causer l'cureton avec la maireutrice d'Bordeaux, à propos de mariage!

Si, si, si! Jojo la guibole a tout vu dans l'trou d'la serrure: l'cureton à g'nou devant la blondasse pour la d'mander en épousââââilles. C't'y pas une ville de fous dépravés, par ici, nan?! Râh les jeunes... On se fourvoie!


Elle grommela.


--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 360364Servantes

En écoutant sa copine La Toinon roulait ses gros yeux globuleux.

"Un cureton qui fricote avec une blondasse ? t'as ben raison ! Où va l'monde ! l'Pape va p'téte pas dire ouiais. Attends !...
Ren, c'est vraiment ren, ces fillasses !"


La Toinon était obligée de crier ça fort, sa copine était sourde comme un pot.

"Tu sais point ? La p'tite qui vient d'arriver j'ché pas d'où… aide-mouai… Ah ! ouiais… ça m'revient… la Beurtonne, la rouquine qu'à des oeils grands comme un chat qui pisse dans la braise… et ben !... Elle a un gars !... Ouais, ouais et un beau gars ! Et ben ! Il est d'ja dans son lit ! Chaud aux fesses la donzelle !! Mais il est si beau que je me mettrais ben dans l'meune"

Elle se leva et les mains sur ses grosses hanches elle gonfla son énorme poitrine, d'un air de dire : appétissante La Toinon.

"Chut ! Taise tu ! Mouoins fort ! C'est elle là-bas au bout de tieu lavouair" lui dit la Luciluse.


Rival33 a écrit:
Val avait une lessive à faire elle prit son panier à linge qui était dur à porter vu son état mais elle y arrivait quand même à le porter....

Arrivée près du lavoir elle attendit deux femmes entrain de parler bien fort elle les regarda, leur fit un sourire et passa à coté d'elle.

Elle regarda un peu partout afin de savoir où elle pourrait se mettre puis elle vit Ralas .Elle alla s'installer près d'elle .

"coucou ma belle, et bien toi aussi ici !!" elle lui fit un sourire et s'agenouilla pour commencer sa lessive!

Elle donna à coup de coude à son amie et lui dit : Tu as vue ces deux là des vraies jacasses ça y vas.....................


Ralas a écrit:
Ralas avait laissé une place à côté d'elle et elle était ravie que Val s'y installe.

"Tu as moins de linge que moi, mais c'est moi qui porterai ton panier pour le retour"

Oui, Ralas voyait les deux commères à l'autre bout du bassin et ça la fit sourire.

"Laisse ma chérie !! Elles doivent parler de nous, de notre jeunesse de notre beauté, c'est-à-dire de quelque chose qu'elles n'ont jamais eu. Mais j'ai malgré tout, envie de les exciter un peu... Attends !"

Ralas se leva est alla vers elles.

"Mes braves Dames, de voir la jeunesse autour de ce lavoir ça vous fait marcher la langue ? Vous savez, la jalousie, ce n'est pas beau... Mais allez-y, si ça vous fait du bien ! Et, si après vous avez soif, regardez, la fontaine est tout près"

Les deux commères restèrent la bouche ouverte ce qui ravit Ralas, mais elle pensait bien, qu'elles allaient se reprendre...

"As-tu vu, Val, la tête qu'elles font maintenant ?"


Rival33 a écrit:
Val accepta l'offre de ralas et lui dit je ne veux pas que ça te gene je peux encore y arrivée .

Elle vit Ralas se levait et parler avec ses deux femmes et éclata de rire au dire de son amie.

Elle a vit revenir et lui dire:


Citation :
"As-tu vu, Val, la tête qu'elles font maintenant ?"

Ah oui ça tu as réussie les voir comme ça sans rien dire et te regardant avec des grands yeux !!!

Non mais on va pas se laisser marcher sur les pieds par ces choses là hein dit moi ? On est bien toutes les deux euh.... plutôt toi ma belle moi voir mon ventre un peu moins... lui dit ça en lui faisant un clin d'oeil.......


Auxane a écrit:
Auxane était arrivée depuis quelques heures à Bordeaux. Elle fit un tour en taverne puis elle partit visiter un peu la ville ou elle allait s'en doute construire sa nouvelle vie.

Elle arriva près du lavoir et décida de passer voir ses amies qu'elle avait croiser un peu plus tôt.


- Coucou les filles !comment ça va ? vous avez l'air de bien rire dites moi.


Rival33 a écrit:
Alors que Val parlait et surtout riait avec Ralas, elle entendit quelqu'un les interpellés.

Citation :
Coucou les filles !comment ça va ? vous avez l'air de bien rire dites moi.

Elle se retourna et vit Auxane, elle lui fit signe de les rejoindre.

"Ah oui! on s'amuse bien ici même si on est là avant tout pour faire notre lessive il vaut mieux le faire dans la bonne humeur!" lui dit-elle en souriant.


- Et toi Auxane tu fais quoi ici je vois que tu n'as pas porté de linge?


Auxane a écrit:
Auxane les rejoint près du lavoir.

Citation :
"Ah oui! on s'amuse bien ici même si on est là avant tout pour faire notre lessive il vaut mieux le faire dans la bonne humeur!" lui dit-elle en souriant.

- Et toi Auxane tu fais quoi ici je vois que tu n'as pas porté de linge?

- Oui c'est sur il vaut mieux faire ces corvées avec des rires sinon ça serait un peu ennuyant à faire. Heu ben, je visitais un peu la ville et on va dire que vos rires m'ont interpellé et je voulais voir qui était aussi joyeux.

Elle regarda ses haillons et elle lui répondit en souriant :

- Ben comme tu peux le voir pour le moment je n'ai pas grand chose comme linge donc pour la lessive ça va assez vite chez moi.


--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 452887Servantes

La Toinon, vexée par le ton de la péronnelle lui répliqua :

"Ben ! ma p'tiote ! Si tu n'veux pas que j'parle de touai, au lieu mette un homme dans ton lit, t'avais qu'à d'venir bonne de curé"

Se tournant vers Luciluse, lui cria bien fort :

"Ah ! Tiais drôlesses ! l'feu aux fesses ! et ça répond ! Non de Diousse !"


Rival33 a écrit:
Val commençait en avoir marre de ses ragots de femmes frustrée........

Elle se leva, passa derrière la Toinon et d'un coup la poussa dans le lavoir!!!!!

Elle la regarda et lui dit :


dis donc au lieu de rapporter des ragots comme ça occupe toi plutôt de tes fesses!!!!!

Puis elle retourna à sa place en souriant .............


--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 708262Servantes

La Toinon se releva furieuse et dégoulinante. Elle s'évertuait à tirer ses vêtements pour les éloigner de son corps, mais rien n'y faisait... Ses guenilles bien collées, faisaient ressortir tous ses gros bourrelets...
Elle regarda les femmes hilares autour d'elle, ce qui accentua encore sa colère.

"Pfff ! vous n'êtes qu'des grognasses ! Mouai ch'e sc'que j'dis, qu'des fumèles de reun !"

Elle prit sa panière et quitta le lavoir en gromelant encore contre toutes les jeunes femmes.


Ralas a écrit:
[Quelques jours plus tard]

Ralas, malgré son gros rhume, se décida à aller au lavoir, les draps commençaient à manquer dans le coffre.

Elle était trop chargée pour prendre son panier sous le bras, elle ajouta sa selle et harnacha le tout sur le dos de Bernadette, sa mule.

Arrivée au lavoir, Bernadette attachée à un arbre devant un joli carré d'herbe, Ralas installa sa selle, son battoir et son gros morceau de savon tout neuf et commença son labeur. L'eau était glacée, ses mains commençaient à rougir et à lui faire mal, mais c'est en souriant et en pensant à lui, qu'elle attrapa le linge de Panda.

Aucune de ses amies n'étaient encore arrivées ce qui lui permit de laisser vagabonder ses pensées qui allèrent, évidemment, de suite vers lui… Leur rencontre… Leurs discutions… Leurs affinités puis leur amour. Tout ça est allé très vite, mais peu importe, puisque leur bonheur est immense…

Elle se retourna en attendant des pas…


Kikinet a écrit:
En voyant Ralas penchée sur sa planche à laver et frotter son savon avec entrain sur son linge Kiki vint la rejoindre et la poussa pour prendre sa place


Non mais ça va pas de te mettre à la lessive avec la fièvre que tu as !!!
Tu ne pouvais pas me le demander !!
Je te croyais au fond de ton lit à mijoter tranquillement dans ton jus !!
Mais non !!! Madame veut que ça devienne plus grave !!!
Aller file de la vilaine fille !!! C est à mon tour de frotter
Tu as de la chance d être malade sinon je t aurais rafraîchi les idées en te plongeant dans le bassin


Et c est avec vigueur qu elle se saisit des draps et à grands coups de battoir elle se défoula
Comme si ce linge était son pire ennemi


Ralas a écrit:
Ralas se trouva désorientée devant la détermination de Kiki.

"Ça alors ! C'est un peu fort ! Je ne suis plus maître de mon linge !"

Puis, elle fit un sourire à Kiki.

"Même si je râle, je reconnais que tu es la meilleure des amies"

Ne pouvant pas l'embrasser à cause de son gros rhume elle la prit par les épaules et la serra fort.

"Puisque c'est comme ça, je rentre faire une tarte. Je te laisse Bernadette, ma mule, et on se retrouve à la maison".


Kikinet a écrit:
Apres avoir fait un copieux petit déjeune en compagnie de Panda c est en pleine forme qu elle arrive au lavoir, balançant tout son tas de linge dans le bassin pour bien le détremper, elle se mit a genoux devant sa planche, récupère un linge qui partait a la dérive, le ramène sur sa planche, mouiller le savon et le frotter sur le linge commencer par frotter les taches, puis pour faire sortir la crasse se saisir du battoir et en avant !!!!! Frapper de toutes ses forces sur le linge comme si c était le diable qui devait sortir de là
Entre quelques coups de battoir kiki se retournait pour voir qui de ses copines allait pointer le bout de sont nez pour commencer leur bavardage


Kadfael a écrit:
Kadfael après ce long voyage alla au lavoir nettoyer ses vêtements et écouter les potins du village...euh de Bordeaux Capitale Ducale


Il salua les personnes présentes puis se trouva une petite place pour commencer...


Chapeau, manteau, chemisier, pantalon, tout y passa, il frotta au savon blanc...l'épée et le bouclier attendront se dit il, il fallait aussi faire reluire les armes si utiles contre les brigands et autres duelistes


Tout en frottant il écoutait les rumeurs ...


Margaux66 a écrit:
Margaux arriva au lavoir ou son petit amour se trouvé en tenue ... légère !!! Elle salua la Dame présente et s'approcha de Kadfael à pas de loup ... elle posa ses mains sur ses épaules et lui embrassa le cou.

Elle aussi avait bien besoin de faire une petite lessive. La marche de cette nuit avait recouvert ses affaires de poussières .

Elle s'asseya sur le bord du lavoir et tendit une jambe à Kad pour qu'il l'aide à retirer ses bottes !!


-Mon ange ... tu m'aides ??

Elle le regardait avec un sourire malicieux ... elle remarquait qu'il avait le même ... Une fois la première botte retirée elle lui tendit l'autre jambe ... elle n'avait plus qu'a laisser glisser ses braies, débotonner sa chemise et plonger toutes ses affaires dans le lavoir ...

Elle piqua le savon de Kad et comença a l'éclabousser pour qu'il arrête de la regarder comme une gourmandise !!


-Rhôoo !! je le vois ce regard coquin !! n'en profite pas pour me reluquer !!

Elle se mit à rire ... elle qui le regardait déjà comme une gourmandise ....


Kadfael a écrit:
kadfael regardait Margaux avec une envie folle de la croquer...mais surtout de la mettre à l'eau et de lui barbouiller le visage


il s'approcha d'elle laissant ses vêtements trempés dans l'eau


Il s'approcha comme un chat, à tâton, puis comme un félin se rua sur sa douce et la renversa dans le lavoir, ses forme féminines se faisaient bien précises, elle était séduisante, il avait envie d'elle, de la rejoindre



Il lui donna un savon blanc et lui dit

frotte un peu Margaux, tu es un peu sale ici

il éclata de rire


Margaux66 a écrit:
Ni une ni deux, Margaux se retrouva à l'eau ... complètement trempée ... l'eau était gelée ... les cheveux dégoulinant elle regarda Kad qui lui tendait le savon !!!

Elle se retrouvait dans le lavoir avec toutes les affaires qui flottée et son ange qui se marrait !! Elle lui tendit la main pour qu'il l'aide à sortir de l'eau ...


-Haaannn toi !! je vais attrappé un rhume ... il fait un froid de canard ..

Elle prit sa main gentiment tendu, posa un pied sur le rebord du lavoir et lui sauta au cou ... à être trempé autant qu'ils le soient tous les deux !!

-Humm va falloir qu'on se réchauffe mon ange, sinon on va être malade demain !!

Elle le serra fort dans ses bras et l'embrassa à pleine bouche, lui chuchottant des "je t'aime" entre chaque baiser ...


Kadfael a écrit:
Plouuuufffff !!! Plaffff


Kadfael était dans l'eau avec sa douce, ils s'embrassaient amoureusement
il lui tendit sa main, et sortirent du lavoir,
pour aller se sécher rapidement et éviter de prendre froid


Margaux66 a écrit:
Margaux regardait son moustachus aussi dégoulinant qu'elle!!

-Mon ange je crois qu'on est tout propre !!

Le temps de ranger toutes leurs affaires fraichement nettoyées et Margaux se retourna vers Kad.

-Dis Kad ... et si on allait boire une bonne chopine pour moi et une bonne tisane pour toi ??

Elle lui demandait en sachant qu'ils s'y arrêteraient forcément pour se réchauffer un petit peu et papotter avec Pinte !


Kadfael a écrit:
kadfael écoutait Margaux avec attention, elle était trempée et ses formes étaient visibles, elle était splendide, il en était fou !
raide dingue !



oué allons chez Pinte, je l'aime bien ce petit gars, il est bien, et sa taverne est chaleureuse, allons y !


Il lui prit la main et l'emmena prendre un vin chaud


--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 6417Servantes

La Toinon arrivait au lavoir quand elle vit deux amoureux en partir.
Les mains sur ses grosses hanches, elle les apostropha...

Hep ! j'vous vouais pour la premeur fouais ! c'est n'importe quouais ! s'mouiller par c'frouais !

En regardant les yeux de l'homme, elle pensa : pfff ! Encore deux qui sont point passés chez l'curé....


Kadfael a écrit:
Kadfael interloqué par le demoiselle se retourna puis sourit


Il alla à la rencontre de la demoiselle et lui prit la main


Je suis votre serviteur,

lui fit un baise main et lui sourit


Trivia a écrit:
Pêcher son repas, faire un tour à l'Église, écouter le vent, ramasser dans les rues de quoi faire brûler un feu, aller marchander un peu de luzerne... La journée avait été remplie.
Elle aurait pensé qu'avec ce froid, peu de monde irait s'aventurer au lavoir. Faut croire que non, hein.
S'asseyant dans un coin du lavoir, elle commence à allumer son feu, retirer sa chemise et ses oripeaux. Ne reste que sa tunique, celle que possèdent quasiment tous les vagabonds.

Du coin de l'œil, elle regarde la lavandière se faire baiser la main.
Sont polis même chez les petites gens par ici...

Faire bouillir une poignée de luzerne, mêler de la cendre blanche au tout, et faire tremper les vêtements.. Mine de rien, ils le méritent bien.
En attendant, la voyageuse entreprend de se décrasser les ongles et les pieds, sans vraiment se préoccuper du froid. C'est les chochottes qui craignent l'eau froide, hein.
Pas elle, n'en déplaise à sa peau rougie et ses ongles violacés.
Les sourcils froncés, elle sort les vêtements bouillis et commence à les frotter à la main.
Pas d'outils, mais pas besoin, le rebord du lavoir et l'huile de coude suffiront.


--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 204875Servantes

La Toinon était bien surprise... c'était la première fois qu'on lui faisait un baisemain...

"Oh ! Messire ! olait ben la première fouais qu'un messire de vote espèce me... m'embrasse la maine"

Elle devint toute rose et gonfla sa grosse poitrine...

Puis, elle se retourna et vit une jeune fille en train de frotter fort. Elle lui cria :

"Pove piote, tu vas casser tes p'tis bras et tes jhottes sont violettes. Olait pas un travail pour touai tieu"

Puis, voyant que la fille ne lui répondait pas, elle partit en haussant les épaules et en toisant le messire.

[hrp]Traduction du patois :
olait = ce n'est pas
la maine = la main
fouais = fois
jhottes = joues
touai = toi
tieu = ça
[/hrp]


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Messages : 31
Date d'inscription : 07/07/2010
Localisation : Aide-archiviste de la Halle de Bordeaux

(26 novembre 1457 au...) Empty
MessageSujet: Re: (26 novembre 1457 au...)   (26 novembre 1457 au...) EmptyDim 11 Juil - 12:36

Trivia a écrit:
[Juste après le départ de la Toinon]

Et pourtant, elle aurait pu répondre. Mais bon, si c'est pour répondre un truc aussi évident que "si, bien sûr que je peux faire ce travail, la preuve", ça sert pas trop à grand-chose.
Puis des habits ça se lave pas tous seuls.
Mais bon, là elle a décrassé le plus gros, et elle pourra faire sa toilette.
Au pire, ben elle finira quelques jours après.


[Quelques jours après, donc.]

Le cheval est prêt, les habits et la pucelle non plus uniquement décrottés, mais vraiment propres, quoi qu'un peu mouillés, encore.
Pour ça qu'elle patiente près du feu. Puis si elle a bien calculé avec la vitesse des pigeons et tout, elle devrait avoir la réponse à la lettre envoyée il y a deux jours, le destinataire étant du genre rapide et efficace.
Le nez en l'air, Trivia se repasse vite fait le programme, mentalement. En se demandant pourquoi elle doit continuer à faire la guide alors qu'il semble connaître le coin, quand même.
Bah..
De toute façon, c'est pas comme si j'avais des choses à faire, hein.
Ptêtre aller voir l'abbesse, pour en terminer avec cette histoire de baptême..

Ah, enfin le pigeon. Ah non, tiens, ils sont deux, chacun avec un petit paquet, et le premier avec une lettre.

[rp]
Citation :
Jeune péronnelle,

Je ne suis pas sûr que ce soit très malin de ta part d'être partie de ton village surtout pour en arriver à me poser ce genre de questions.

Mais en effet, l'exemple que tu m'as soumis fait partie de cette famille.
Si tu dois en prendre, n'oublie pas de te faire vomir, et de prendre une infusion de menthe, ou de la menthe mélangée au paquet fourni si tu n'arrives pas à te calmer.
Celui-ci devrait d'ailleurs t'aider pour tes insomnies.
Je préfèrerais toutefois que tu évites de l'utiliser, et à très petites doses, tu sais très bien comment on finit.

L'autre paquet contient le brou de noix que tu m'as réclamé, n'oublie pas de m'en redemander dans trois lunaisons environ.

Pour l'arme, je l'ai commandée, mais je ne sais quand elle arrivera.
La prochaine fois, évite de l'égarer aussi stupidement.
De plus, je ne te l'échangerai que contre une lame d'aussi bonne qualité ou contre la somme d'argent conséquente.

Fais bien attention à toi,
L.
[/rp]

La lettre est négligemment jetée avec le reste dans la besace. En évitant les deux roses qui commencent à sécher, toutefois, faudrait pas les abîmer.
Dans un étirement, la jeune fille se lève et retourne vers le cheval, sereine.
Bien sûr qu'elle fait attention, bien pour ça qu'elle a demandé confirmation.

Quittant le lavoir, elle laisse la luzerne glanée au marché et le feu sur place.
On sait jamais, ça pourrait aider d'autres voyageurs.


--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 572340Servantes

La Toinon avait entendu dire dans la cité qu'il y avait beaucoup d'arrivants nouveaux, curieuse, comme tout le monde le sait, elle ne résista pas à aller voir au lavoir si elle pouvait avoir la chance de les rencontrer...

Il n'y avait qu'une jeune paysanne qu'elle n'avait jamais vue.

Dure d'oreilles elle parlait toujours très fort.

B'jour drolesse ! t'es seule ? t'as vu les nouveaux ? Non t'as pas vu !"

Etonnée de la réponse de la jeune fille elle renchérit,

'En ville les goules ne parlent que de tieu. Des fumelles et des oumes peurtoût ! y saquent dans un bouge. Ils rabalent dans les autre tavernes, des arsouilles, j'te dis, bouèvent de la niole cul sec. Disent que des mentries, toul l'monde à pour !!"

La Toinon était contente de voir qu'elle était en train de faire peur à cette brave fille.

"Mouai j'reste là, les fumelles vont ben v'nir, laver leur gueilles"

Elle s'assit sur le bord du lavoir et attendit.

[hrp]
HRP : traduction du patois charentais :
Drolesse = jeune fille
Goule = bouche
Tieu = ça
Fumelle = femme
Oume = homme
Peurtoût = partout
Saquer (se) = cacher (se)
Rabaler = traîner
Arsouille = ivrogne
Niole = eau de vie
Mentrie = mensonge
Pour = peur
gueilles = vêtements

[/hrp]


Ralas a écrit:
Ralas arriva, son panier de linge sale sous le bras et trouva La Toinon assise sur le bord du lavoir.

"Bonjour Toinon ! Que faites-vous là, assise sur le bord du lavoir ? Vous allez prendre froid et votre langue risque des gelures. Et ça, ça serait bien dommage pour vous et aussi pour la ville entière"

Elle rit à ses dernières paroles...

Elle s'installa et se mit au travail tout en continuant sa conversation avec La Toinon. Elle pensait bien que l'autre allait faire des réflexions quand elle verrait les braies de Panda et ses petites culottes en soie... Mais peu lui importait, elle été rodée aux propos de La Toinon...

"Tenez, Toinon, vous qui savez tout et qui connaissez tous les potins de la ville, vous allez certainement pouvoir m'aider. Je cherche une servante pour notre demeure, connaissez vous quelqu'un ? J'ai besoin de quelqu'un qui a de l'expérience et qui soit entre deux âges"

Voyant La Toinon qui réfléchissait, elle lui dit :

"Ne restez donc pas là, inactive, venez donc m'aider... Avez-vous vu tout le linge que j'ai à laver ce matin ?"


--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 584083Servantes

La Toinon s'exécuta sans protester parce qu'elle trouvait Ralas gentille.

Ma p'tite Dame v'nir au lavoir ça va rougir vos mains. Vous êtes une Dame.
J'couneux une fumelle qui cherche labeur, j'vais v'nir avec chez vous. Elle n'est pas voleuse et l'travail lui fait pas poure.


La rouquine la regardait étonnée, ses grands yeux bleus disaient : pourquoi cette gentillesse envers moi, vous qui dites toujours du mal de tout le monde...


Ralas a écrit:
Ralas regardait La Toinon très étonnée, c'est bien la première fois qu'elle la voyait gentille, ne disant du mal de personne…

"Merci, La Toinon, de votre sollicitude. Peut-être qu'une employée de maison va m'être utile mais avant je veux en parler à mon fiancé"

Elle continua à laver les petites pièces puisque La Toinon, avait pris l'initiative de frotter les draps.


Kadfael a écrit:
Kadfael aimait les lavoirs, il en avait fréquenté de toutes sorte, celui de plusieurs villes, chacun avait son histoire mais tous la même fonction et celui ci n'en dérogerait pas à la règle se dit il souriant

Par ce début de printemps, les températeures étaient encore fraiches le matin mais le soleil brillait et le temps était sec, des intempéries avaient touché le nord de la région mais sans grand dommage

Il commença à se deshabiller, le manteau, la chemise, le pantalon...prit le savon blanc de provence et torse nu commença à frotter...


Simone_de_beauvoir a écrit:
Quelques temps après son arrivée à Bordeaux, elle se décida enfin à se rendre au lavoir. Ce n'était pas du luxe : la poussière des chemins et la neige boueuse s'étaient incrustées dans ses vêtements de voyage, et bientôt elle risquait de n'avoir plus rien de présentable à se mettre. Mais par ce froid, rien qui la motivât à aller tremper ses blanches mains dans l'eau glacée, sans parler de son indécrottable paresse. Néanmoins, et puisque le temps s'était quelque peu adouci, elle cheminait donc en direction du lavoir, les bras encombrés de frusques en tout genre.

À proximité de l'édifice, elle aperçut une silhouette indistincte et ne put retenir une grimace de dépit. Allons bon, elle ne serait donc pas seule, et allait devoir mêler l'utile au désagréable en faisant la causette aux langues de vipères du coin. Chacun sait qu'en tel lieu, les langues vont aussi bon train que les battoirs. Reprenant à deux mains son courage et les quelques nippes qui commençaient à en glisser, elle reprit son chemin et distingua plus nettement la silhouette. La stupeur la figea. Non, il ne s'agissait pas d'une commère locale, mais d'un homme. D'un homme NU.

Poussant un hurlement d'effroi, elle envoya valser vêtements et saponaire, persuadée d'avoir affaire à un satyre, pour dégainer au plus vite son épée.


Ne bougez pas ! Ne m'approchez pas ! Ne me touchez pas !!! Je suis armée ! Le... Je... La maréchaussée est prévenue ! Si vous esquissez le moindre geste vous allez le regretter ! J'ai une arme et je sais très bien m'en servir ! Et je n'hésiterai pas à m'en servir !!!


Kadfael a écrit:
"Kadfael était torse nu, juste torse nu, il s'étonnait de la réaction disproportionnée de la jeune femme, il n'était quand même pas tout nu !"

il était en pleine lessive, il commençait à nettoyer ses vetements pour les pendre sur le fil non loins à coté du lavoir quand tout d'un coup Simone cria, poussa un cri, elle semblait horrfiée



Il se retourna, amusé, elle criait quelques mots


"Ne bougez pas ! Ne m'approchez pas ! Ne me touchez pas !!! Je suis armée ! Le... Je... La maréchaussée est prévenue ! Si vous esquissez le moindre geste vous allez le regretter ! J'ai une arme et je sais très bien m'en servir ! Et je n'hésiterai pas à m'en servir !!!"


Je ne vous veux aucun mal Simone, je suis en train de nettoyer mes vêtements, n'est ce pas un lavoir ici ? et puis c'est vous qui venez vers moi et pas l'inverse...allez ne faites pas l'enfant, vous n'avez jamais vu un homme torse nu ? Laughing

Amusé il continuait d'accrocher son linge sur le fil, puis s'assied sur le bord d'un arbre et joua du luth le temps que ça sèche et surtout le temps que Simone reprenne ses esprits


Viviemoi a écrit:
vivie arriva dans la matinée au lavoir, elle vit Kad et une jeune femme, elle salua la femme , fit la bise à Kad,
-bonjour Dame, Bonjour Kad, tu n'as qu'une seule tenue Kad...? demanda t-elle enjoué, tu joues bien c'est joli, au fait merci, de ton aide......merci beaucoup Kad
puis elle posa sa corbeille où elle avait mit les nappages et quelques vêtements
puis sortit son batou, son savon et sa brosse et commença par mouiller sa nappe puis la frotta au savon et continua sa lessive......


--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 704303Servantes

La Toinon arriva avec son linge sous le bas. Elle tomba en admiration et cria bien fort en s'adressant aux deux jeunes femmes présentes.

Vain Diou ! Qui l'est biau !! Les fumelles, pas envie d'lui passer la main dans l'dos ?
Mouai, ça m'rapelle mes vingt ans, quand les gars m'faisaient mon affaire dans tieu paille !! ça m'donne envie toucher.... Hum...


Viviemoi a écrit:
vivie se retournant , pour voir l'arrivante,se mit à rire, se levant, alla saluer la Dame puis se présenta:

- Bonjour Dame, je m'appelle Vivie, j'habite à Bordeaux quartier du port de la lune,je suis forgeron, et vous?.....
En effet c'est un bel homme,
jetant un clin d'oeil à Kad,
et en plus bourgmestre de notre belle ville de Bordeaux.......Mais l'homme à une promise, donc on ne lui passe pas la main dans le dos chère Dame...!
retournant à son linge , vivie attendit que la Dame réponde à ses questions, souriant et heureuse de cette joyeuse rencontre ..........cette femme avait la parole facile pour sur , mais elle attirait la confiance....


--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 704303Servantes

Toinon était ravie de trouver une interlocutrice.

B'jour ma Donzelle, je suis La Toinon. je vi'ns là, laver le linge de ma Dame, j'suis servante. Forgeron pour une p'tite Donzelle comme tieu ??? Où va l'monde ??? C'est pas un métier pour les fumelles, tieu !!

Toinon regardait la damoiselle, elle en fit même le tour et la trouvait bien fluette... Sa conclusion fut un pfff ! retentissant.

Vous dites qu'il est quoi ? Bourgue... Bourgue quoi ? ché pas s'que c'est mais c'est un beau drôle !!! Tu dis qu'il a une Donzelle ? pfff ! Dommage !!

Elle regardait Vivie et la trouvait bien menue et se demandait si elle mangeait à sa faim. Parce qu'elle était persuadée que la richesse ça se voit au tour de taille.

Ché pas si vous êtes d'Bordeaux depuis longtemps mais il s'en passe des choses...

Elle baissa un peu le ton mais comme elle était moitié sourde, elle parlait toujours fort.

Ouais, on m'a dit au lavouaire qu'il y a une taverne où il y a des fumelles... et z'aussi des gars... pfff ! vous saviez ?


Kadfael a écrit:
kadfael avait entendu arriver Vivie, mais pas la dame Toinon, une amie bordelaise lui en avait tellement dit, qu'il resta timide devant la dame


non non Vivie, je n'ai pas qu'une seule tenue, heureusement tout de même, mais parfois avec tout ce travail j'oublie de laver mes affaires et ça m'arrive d'arriver à la fin de mon stock de vetements et de me retrouver sans rien, donc j'anticipe tout simplement


Les vetements avaient séché sur le fil, il se rhabilla, sourit amicalement à Toinon, prit son luth et se retira, rentra à la mairie retrouver ses dossiers.

Il salua les dames avant de partir


Mesdames, je vous souhaite une agréable journée


Viviemoi a écrit:
-Aurevoir Kad, bonne journée à toi aussi, bonne chance......
Citation :
B'jour ma Donzelle, je suis La Toinon. je vi'ns là, laver le linge de ma Dame, j'suis servante. Forgeron pour une p'tite Donzelle comme tieu ??? Où va l'monde ??? C'est pas un métier pour les fumelles, tieu !!
Enchantée Toinon,
Citation :
Vous dites qu'il est quoi ? Bourgue... Bourgue quoi ? ché pas s'que c'est mais c'est un beau drôle !!! Tu dis qu'il a une Donzelle ? pfff ! Dommage !!
le beau sieur c'est l' maire......
Citation :
Ché pas si vous êtes d'Bordeaux depuis longtemps mais il s'en passe des choses...
j'y suis née à Bordeaux, mes parents ont une ferme, et j'y habite moi aussi ,
je mange à ma faim n'ayez crainte,et puis oui je suis forgeron et ça me plait, je suis même Garde aussi , vous voyez que des métiers d'hommes mais j'aime ça........, et je vous trouve très gentille Toinon.
Citation :
Ouais, on m'a dit au lavouaire qu'il y a une taverne où il y a des fumelles... et z'aussi des gars... pfff ! vous saviez ?
non dites moi, que se passe-t-il à Bordeaux, chère Toinon?Racontez moi........

vivie regardant Toinon, continua de frotter son linge.......attendant des nouvelles croustillantes de bordeaux .........


Simone_de_beauvoir a écrit:
Kadfael a écrit:
Il commença à se deshabiller, le manteau, la chemise, le pantalon...

Simone n'avait pas la berlue, elle ne rêvait pas, et, si sa vue n'était pas des meilleures, elle avait horreur qu'on cherche à lui faire prendre des vessies pour des lanternes... L'homme qui lui faisait face, sans gêne aucune, était bel et bien nu. Avec ahurissement elle reconnut le bourgmestre de la ville, qui non content d'exhiber son intimité se permit de la plaisanter sur sa chasteté.

Les bras lui en tombèrent.

La bouche entrouverte, elle chercha une répartie mais le sang avait vraisemblablement cessé d'irriguer son cerveau pour aller enflammer ses joues d'une rougeur pudique et outrée. Elle tourna le dos avec indignation, cherchant toujours une réplique, quand débarqua une villageoise inconnue qui ne parut pas s'étonner le moins du monde de la tenue peu orthodoxe du maire, suivie de près par une commère, sans doute par l'odeur alléchée, qui entreprit de lui faire du gringue avant de raconter des histoires de gars et de fumelles.

Simone n'en revenait pas. Ainsi pareil comportement était-il coutumier à Bordeaux, y compris de la part d'un maire ?! Scandalisée, les joues en feu et les mâchoires crispées, elle prit ses cliques et ses claques et vida les lieux avant qu'on ne tente de s'en prendre à sa vertu.


--Les_rats a écrit:
Rat-d'eau et Rat-tôt
(26 novembre 1457 au...) Eaux.th

Rat-d'eau et Rat-tôt dressés sur leurs pattes de derrière étaient en pleine concertation devant la grande piscine.

-C’est profond tu crois ?
-J’sais pas, je crois pas qu’il ai beaucoup plu ces derniers temps.
-Ah ! elle va donc etre bien vaseuse, croupie à bonne temperature !
-Ben oui..tout depend si ces humains bien etranges continuent à venir tremper leur saloperies dans notre piscine et remuer tout ça..
-On y va dit ? dit dit ! on y va ? On rongera les linges trop envahissants, allez viens !
Puis faut pas voir tout en noir, la crasse humain est tout de même celle qui nous est le plus benefique ! J’suis sur qu’on trouvera des miettes et des petits bouts de bidoche echappés au fond de l’eau, allez vient !


Sans deblaterer davantage car c’etait tout de même contre-nature, rat d’eau plongea en couinant, bientôt rejoint par son comparse, toujours aussi grognon.
Rat d’eau était intenable, il alternait nage et grignotage de bouts de tissus exhibés trop ostensiblements. Puis voyant que Rat tôt ne semblait pas se preter au jeu, il revint prêt de lui, en dos crawlé..oui il faut voir ça au moins une fois dans sa vie.


-ben alors qu’est ce que tu as ?
-le monde actuel deperit et tu ne pense qu’à t’amuser !
- mais non regarde ! la fange humaine n’a jamais eté aussi imposante, les guerres qu’il provoque, innombrables ! et à qui cela sert ? nous pardi ! bombance tout les jours !
-moui..
-bon allez une devinette marrante pour te derider ! Rat-tôt et Ra-tisse sont sur un rat-d’eau, rat-tisse tombe à l’eau, qui est ce qui reste ??
- rat..tôt.. ?
-ah ah perdu ! tu as oublié Rat-d’eau, wouhouhou ! (cette blague est estampillé humour total, 100% ragondin pur jus )
- ...
- ...
- Mais elles sont à chier tes blagues sans chutes..
-..oui je sais..c’est mon drame..
-...
-...


Kadfael a écrit:
Kadfael enfin seul, commença à retirer ses affaires les unes après les autres sans non plus se mettre nu au risque de brusquer les yeux chastes de certains enfants et de dames frigides...un bon savon de provence et il commenca à frotter


--Dame_Bertille a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 316409Bertille

Aussitôt sa maîtresse partie, la Bertille arriva au lavoir, chargée des vêtements que Ralas avait rapporté du couvent. Elle y trouva son acolyte la Toinon et toutes les servantes de Bordeaux. Elle s'installa près de Toinon, la plus pipelette de toutes les servantes et elle avait envie de raconté les nouvelles de l'impasse rue Neuve.

"B'jour tout l'monde ! Y'a du nouveau chez ma maîtresse. j'crois qu'elle a un amoureux".

Elle fit une pose pour voir la surprise sur les visages.

"Ouais ! Elle change tout dans la maison, sa chambre, son baquet pour se laver et veut même un jardinier et en plus, elle est toute guillerette... Pff !"

ça rappelle à Bertille ses émois amoureux avec les gars de son village. Elle eut un sourire au souvenir du premier dans les bottes de foin...

"Les filles ? Il faut m'aider à trouver un jardinier pour les roses de m'Dame"

Voyant la Toinon qui réfléchissait... Et oui, ça lui arrivait parfois !... Elle se concentra sur le lavage des petites culottes en soie de sa maîtresse et sur sa belle houppelande bleue.

"Faut faire vite pour trouver, m'Dame Ralas r'vient la s'maine prochaine. A s'heure avez-vous des noms ?"


Pandacool a écrit:
"Ben je s'rais peut êt' intéressé, dame Bertille"


Puis il s'enfuit en riant....


Kadfael a écrit:
Kadfael chantonnait un début de chanson qu'il appréciait par moment, quelques mots chantés et la musique sifflée

"Elle disait : "J'ai déjà trop marché
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets
Trop lourd de peines"
Elle disait: "Je ne continue plus
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu
C'est plus la peine"

Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Et même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur..."


(Cabrel)

Kadfael nettoyait trois chemisiers blancs, au lavoir


--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 910366Servantes

La Toinon s'approcha de son amie Bertille.

Quouai ? Un amoureux ? Tu m'intéresses touai ? Qui qui l'est ? Olé t'y un gars d'chez nous ?

Dure d'oreilles la Toinon criait fort, toutes les filles du lavoir entendaient et même le maire qui chantonnait et faisait celui qui n'entendait rien en continuant de laver ses chemises.

Eh, M'sieu le Maire ? Vous l'connaissez le gars de la belle Ralas ?

Elle s'était approchée de lui et c'est avec un coup de coude dans les côtes qu'elle lui adressait la parole.

Et vous ? C'est pas v'ote fumelle qui lave ? Olé drôle tieu !

Toutes les filles présentes trouvèrent la Toinon bien osée de s'adresser de cette façon à Messire le Maire et Bertille qui était mieux éduquée que la Toinon continua à laver le linge de sa maîtresse mais ne s'adressa plus à la Toinon, elle lui faisait honte.


Kadfael a écrit:
Kadfael vit arriver La Toinon, il ne la connaissait pas trop, il avait déjà entendu parler de la dame, amusé, il l'écouta, toujours à chantonner ses paroles, il n'avait pas fait attention aux questions de la Toinon

Kadfael se retourna pour saluer la Toinon et lui repondit que seuls les affaires de la ville l'interessait, les affaires personnelles des bordelais ne le regardaient pas, il lui fit un cht'i clin d'oeil complice puis pris ses épingles à linge et accorcha ses chemisiers sur le séchoir à linge

Il s'assied quelques instants en repensant à des amis au même endroit dans une autre, nostalgique, il se mit à jouer du luth assis sur un tronc d'arbre


Viviemoi a écrit:
vivie arriva au lavoir avec un grand baquet de linge à laver, elle salua tout le monde, puis posa son baquet, se mit à genou, commençant à mouiller le linge et le savonner ensuite ...................

-bonjour à tous !!


Kadfael a écrit:
Viviemoi en mission en dehors des frontières de Guyenne, sa douce épouse Margaux étaient chez les nonnes, Evy le taquinait en taverne régulièrement, il en souriait.

Il avait apporté son savon de provence, et son linge sale, déposé son luth sur une souche d'arbre qu'il utilisera une fois le linge pendu sur le fil, pour le moment il fallait frotter



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(26 novembre 1457 au...) Empty
MessageSujet: Re: (26 novembre 1457 au...)   (26 novembre 1457 au...) EmptyJeu 15 Juil - 0:33

--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 278028La_Toinon

En ce début de semaine, La Toinon arriva avec sa brouette chargée de linge.

Elle s'installa parmi les servantes déjà présentes et, avant de commencer son travail, elle mit ses mains sur ses grosses hanches et toujours sourde comme un pot, dit très fort :

Racontez mouais les nouvelles de tieu village.

Les plus timides baissèrent la tête mais les commères se mirent à commenter les ragots.

L'une dit que l'ancien maire avait déménagé, que c'était une femme qui était maire maintenant, l'autre que Messire Pandacool était revenu avec sa femme et qu'elle s'appelait Fila quelque chose.

La Toinon toute émoustillée par ce qu'elle entendait, se mit à commenter.

Le Kadfael est parti ? Pas surprise tout tieu peuple lui en fait vouaire. Une fumelle comme maire ? Oh ! ben on va vouaire... J'lui souhaite du bon temps, la pauvrette. Elle haussa les épaules.
Messire Pandacooooooooool est de retour et avec une fumelle ? On va avoiaire des p'tiots dans la ville, et c'est qu'on a b'soin de jeunots... Il va fallouaire que j'aille les vouaire.

Elle se mit, enfin, à genoux sur sa selle et commença à frotter son linge...

[hrp]Petit lexique du charentais :
Fumelle = femme
Tieu = ce, ça
Mouais = moi
Vouaire, fallouaire, avouaire = voir, falloir, avoir
[/hrp]


Melody a écrit:
Melo qui avait voyager toute la nuit, était bien poussiéreuse ,c'est donc naturellement qu'elle décida d'aller au lavoir,avec un baquet rempli de ses haillons.
Quand celle-ci arriva sur place, elle vit une paysanne a genoux entrain de frotter énergiquement.
Tout en se mettant a coter d'elle ,elle la saluât , releva ses jupons et se mit aussi a genoux .

Bonjour dame, je suis Melody ,cella ne vous gênes pas que je m'installe près de vous?

Elle lui sourit ,se mit la tache,et tout en bavardant elle lui demanda...

Dites-moi ? connaitriez vous une auberge, pour que je puisse y passée la nuit?
Je viens d'arriver se matin ,mais votre ville est tellement vaste, que je suis un peu perdue .....


Eloin a écrit:
Il y avoit belle lurette que la moniale n'avoit pris le temps de se rendre au Lavoir pour s'atteler a ses lessives en retard.
C'est donc en tenant a sa main senestre un lourd panier qu'elle entra dans le preau couvert, saluant d'un hochement de teste les deux femmes présentes. Le visage de l'une luy rappeloit vaguement quelqu'un, ce devoit donc estre une habitante de Bordeaux ; quand a la seconde, elle luy sembloit estre une totale inconnue.

Elle s'installa non loin d'elles, posant son panier a sa dextre, sa planche de bois devant elle, puys trempa une chainse dans l'eau tiesde du Lavoir. Puys elle desposa quelques gouttes d'un savon acheté a la boutique naguère tenue par Ralas, avant de frotter avec esnergie son vestement.

Son intuition se resvela exacte lorsque la jeune fille manda renseignement, quelques instants plus tard. Sur un sourire affable, la moniale releva la teste en sa direction.


Je ne connois guère d'auberge en nostre ville, donaisela, la cité est fort calme en ce moment.
Si jamais vous avez quelque soucis de logement, je puys fort bien vous offrir chambre en mon ostal le temps de vostre séjour en nos murs...


Elle se tut et reprit sa tasche, avant de la reprendre brusquement.

Soi Eloin Bellecour, diaconesse de Bordeaux.

[hrp]Chainse : chemise portée sous la robe pour les femmes, sous la chemise pour les hommes, fait office de sous-vêtements qui n'existent pas au Moyen-Age
senestre : gauche (droite : "dextre")
donaisela : damoiselle (occitan)
ostal : maison (occitan)
Soi : Je suis (occitan)[/hrp]

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(26 novembre 1457 au...) Empty
MessageSujet: Re: (26 novembre 1457 au...)   (26 novembre 1457 au...) EmptyVen 1 Oct - 13:11

Lana.. a écrit:
Melo, après s'être informer ou pouvoir dormir ,se mit a laver le peu de haillons qu'elle avait prit pour son voyage ,quand soudain elle fit arriver une dame ,les bras charger de linges ,se mettre a l'écart .Celle-ci avait entendue Melo demander une chambre a sa voisine ,et tout gentiment elle lui dit......
Citation :
Je ne connois guère d'auberge en nostre ville, donaisela, la cité est fort calme en ce moment.
Si jamais vous avez quelque soucis de logement, je puys fort bien vous offrir chambre en mon ostal le temps de vostre séjour en nos murs...

Mel la regarda avec un sourit .....

Je vous remercie gente dame ,c'est avec plaisir que j'accepte votre proposition ,car même si votre ville me parait bien calme il est plus sage d'avoir un logis, surtout pour une damoiselle , je ne vous dérangerai pas ,je sais me faire toute petite .......

Elle lui sourit et repris sa lessive.


Eloin a écrit:
Elle hocha la teste avec un mince sourire, avant de rincer son linge et de l'essorer entre ses mains.

Lors, c'est dict, venez toquer à l'huis de la seconde demeure du quartier de la Bourse, dès que vous le souhaicterez.

Elle continua encore quelques instants sa lessive, puys reporta son attention sur la jeune fille.

Comment trouvez-vous nostre cité, donaisela ?

Elle luy aurait bien mandé son nom et ses origines, mais elle se retint, taisant sa curiosité par politesse envers la visiteuse.

Lana.. a écrit:
Melo écoutait dame Eloin.

Je vous remercie de votre gentillesse ,et lorsque j'aurais finie ma lessive j'irais de se pas!
Mais je me suis pas présenter je crois .....je suis Melody de Baye .
Je suis de passage dans votre jolie ville que je trouve magnifique ,d'ailleurs j'ai eu le temps de voir pas mal de chose ,toutes plus jolies les unes que les autres....


Elle lui sourit et continua sa lessive......


--Pernelle_Aufredy a écrit:
La veuve Aufredy atteignit les portes de la capitale guyennoise peu avant la mi-journée. Elle espérait bien que cette ville lui réussirait davantage que la capitale du royaume. Paris, décidément, était encore trop grand pour elle! Mieux valait revoir ses prétentions à la baisse et s'établir bourgeoisement en province.

Rendue prudente par ses mésaventures parisiennes, la dame était cette fois venue escortée d'un solide commis, et bien décidée à se renseigner avant de lancer ses affaires. Aussi, après s'être soumise de bonne grâce aux formalités de la douane, dirigea-t-elle ses pas vers le centre de la cité. Elle marqua ensuite une courte pause, hésitante. Irait-elle inspecter le marché et le quartier commerçant pour connaître les activités les plus florissantes de la ville? Ou bien se rendrait-elle au lavoir recueillir les derniers potins, ceux qui en disent long sur une cité, ses habitants et ses problèmes?

Il faisait chaud, elle était lasse. Elle opta donc pour le lavoir, certaine d'y trouver également ombre, fraîcheur. Et cancans.

Faisant signe à son commis de rester un peu à l'écart, elle s'approcha des lavandières présentes et les salua gaiement. La Pernelle savait être affable, à l'occasion.


Bonjour à vous bonnes gens! Auriez-vous une petite place à l'ombre pour une voyageuse fatiguée?

--Pernelle_Aufredy a écrit:
La veuve Aufredy atteignit les portes de la capitale guyennoise peu avant la mi-journée. Elle espérait bien que cette ville lui réussirait davantage que la capitale du royaume. Paris, décidément, était encore trop grand pour elle! Mieux valait revoir ses prétentions à la baisse et s'établir bourgeoisement en province.

Rendue prudente par ses mésaventures parisiennes, la dame était cette fois venue escortée d'un solide commis, et bien décidée à se renseigner avant de lancer ses affaires. Aussi, après s'être soumise de bonne grâce aux formalités de la douane, dirigea-t-elle ses pas vers le centre de la cité. Elle marqua ensuite une courte pause, hésitante. Irait-elle inspecter le marché et le quartier commerçant pour connaître les activités les plus florissantes de la ville? Ou bien se rendrait-elle au lavoir recueillir les derniers potins, ceux qui en disent long sur une cité, ses habitants et ses problèmes?

Il faisait chaud, elle était lasse. Elle opta donc pour le lavoir, certaine d'y trouver également ombre, fraîcheur. Et cancans.

Faisant signe à son commis de rester un peu à l'écart, elle s'approcha des lavandières présentes et les salua gaiement. La Pernelle savait être affable, à l'occasion.


Bonjour à vous bonnes gens! Auriez-vous une petite place à l'ombre pour une voyageuse fatiguée?

--Pernelle_Aufredy a écrit:
Aimablement accueillie, la veuve se rapprocha donc et vint s'assoir à la place qu'on lui avait ménagé. Pas trop près pour ne pas gêner l'ouvrage des lavandières, mais pas trop loin non plus pour pouvoir bavarder à l'aise.

Sortant de son escarcelle un mouchoir de toile des Flandres, elle le trempa dans l'eau fraîche du lavoir avant de se le passer sur la figure, tant pour se rafraîchir que pour en ôter la poussière des chemins.


Enchantée de vous rencontrer dauna diaconnesse. Je me nomme Pernelle Aufredy, je suis veuve d'un marchand mercier poitevin. Son décès me laissant libre, j'en profite pour voir un peu de pays. Votre ville semble plaisante, j'y resterais volontiers quelques jours. Auriez-vous la gentillesse de m'indiquer une auberge où je pourrais m'établir? Je ne voudrais pas tomber en mauvais lieux !

--Hortense a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 547607Portrait

Hortense arriva au lavoir sa charrette pleine de draps, un peu de son linge personnel et les frusques de Messire Hub. Dans son engagement il n'était pas dit qu'elle devait lui laver son linge, mais Hortense avait compris que même si elle était une jeunette à côté de lui, elle devait le materner, sinon...

Beaucoup de femme étaient autour du bassin mais elle trouva un petit coin dont la place lui suffirait. Elle s'installa près d'une dame et entendit ses dernières paroles.

Après avoir salué tout le monde, elle s'adressa à elle.

Dame, vous cherchez une auberge ? Vous avez de la chance, l'ancienne auberge du lac vient de rouvrir, c'est là que je travaille.

Voyant la dame intéressée par ses paroles, elle poursuivit...

Auberge fort bien tenue et où la nourriture est excellente et copieuse. C'est Messire Hubert Vallette le patron, homme un peu rustre, mais qui a le cœur sur la main. Moi, je m'appelle Hortense.

Après avoir accompagné ses paroles d'un large sourire, Hortense se mit au travail mais, au bout du lavoir elle entendait une commère qui avait le verbe très haut, ce qui lui fit lever la tête et dessina un sourire sur ses lèvres.

Elle se dit : avec ce genre de femme, Bordeaux doit avoir du piquant et en venant au lavoir on doit apprendre toutes les nouvelles, bonnes ou mauvaises et certainement souvent déformées par la médisance.

Lui prêtant une oreille distraite, elle termina vite son travail, pour regagner l'auberge. Elle rechargea sa charrette, salua tout le monde et dit à la dame.

Je vous attends à l'auberge, ce soir au menu il y a une excellente potée au chou.

Pandacool a écrit:
Panda arriva en courant, un peu essouflé, il salua toutes les dames présentes et Hortense qu'il connaissait bien maintenant. Il ententendit plus qu'il ne vit La Toinon! et s'adressa à elle/
"Toinon, ah vous voilà enfin! Phyla et moi avons grand besoin de vous. Dès que vous aurez terminé votre lessive, venez donc nous rejoindre au 23, quartier des chartrons. Vous verrez il y a à faire. Mais ne criez pas trop fort, les voix raisonnent dans cette grande demeure.

Panda se mit à rire en seul en voyant la tête que ferait Toinon en apercevant leur propriété.

--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 925106La_Toinon


La Toinon surprise de voir Messire Pandacool arriver en courant, sut vite ce qu'il voulait en arrivant comme un ouragan dans ce "poulailler".

B'jour M'sire Pandacoooooooool ! n'courez pas comme tieu, vous risquez la crise de poitrine ! Ouais, j'ai presque fini ma lessive et j'vais chez vous. r'posez-vous sur cette piare.

Elle lui désigna le bord du lavoir.

Sa lessive terminée, elle mit le linge à sécher sur l'herbe, prit sa brouette, sa selle à laver, son battoir et fit signe à Messire Pandacool, qu'elle était prête à le suivre.

[hrp]
Petit lexique du patois charentais :
- tieu = comme ça
- piare = pierre
[/hrp]

--Dame_Bertille a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 124996Bertille

Dame Bertille, servante de Damoiselle Ralas, arriva au lavoir avec une grosse corbeille.

Elle s'installa entre deux jeunes servantes inconnues et commença à installer sa selle, son battoir et son gros morceau de savon, fabriqué par sa patronne.
Elle se mit à laver le petit linge en se disant : elle a de beaux dessous la Damoiselle, ça doit-être de la soie... c'est vraiment beau.[size]

Puis le linge de maison, et elle termina par une grosse couverture de laine que sa patronne lui avait dit de laver avec beaucoup de précautions.

Sa besogne achevée, elle étendit la couverture sur l'herbe, le linge de maison et la lingerie de sa Dame sur le fil.

Bertille n'était pas une commère comme La Toinon, c'était une femme discrète mais si elle ne faisait aucun commentaire, elle avait les oreilles qui traînaient... Elle entendit donc, les commentaires de toutes les lavandières :


- Nous allons peut-être avoir la guerre, si c'est ça nos hommes vont partir...
- Nous avons un nouveau Maire, c'est un homme... Attendons qu'il nous montre ce qu'il sait faire...
- Il parait que nos soldats sont revenus et parmi eux plusieurs sont à marier... Garons nos filles...


Toutes ces conversations amusaient Bertille, elle se dit qu'il n'y avait pas mieux que le lavoir pour connaître toutes les nouvelles de la ville.

Après quelques mots gentils aux unes et aux autres elle repartit faire le déjeuner, elle reviendra ce soir chercher le linge qu'elle venait de mettre à sécher.

--Dame_Bertille a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 823383Bertillejpg



Dame Bertille qui n'aimait pas trop tous les ragots qu'on entendait au lavoir, arrivait toujours de bonne heure.
Quelques jeunes lavandières qu'elle ne connaissait pas étaient déjà là. Elle les salua puis s'installa.

Elle avait beaucoup de travail ce matin. Le linge personnel de Dame Ralas et tout le linge de la maison auquel venait s'ajouter celui de la maison du Domaine.

Elle commença par le linge fragile et Dieu sait que Dame Ralas avait de beaux dessous puis, elle terminera par les nappes et les draps.
Elle était en train de commencer les nappes quand elle vit arriver la Toinon.

[size=9]Mon Dieu ! se dit-elle en soupirant…
Elle va m'en poser des questions… Mais un peu hypocrite, elle la reçu avec le sourire…

B'jour Toinon ! Tu vas bien ?

Horkos a écrit:
Rare sortie pour Horkos qui délaisse un moment ses manuels d'études. Rapide visite de la ville lui fait prendre conscience d'un certain dynamisme. Quelques coins sympathiquement animés, pour une capitale c'est pas mal. Il abandonne l'idée de se faire une taverne par contre. C'est con car c'est le coeur d'une ville ces endroits là. Sans permanence organisée il s'etonne plus du nombre de crevards allant remplir la fosse commune.

Pas étonnant..Le courrier de bienvenue fait pas tout. Le plouc qui débarque en ville et qui trouve les troquets vides il se barre en pensant qu'y a rien à foutre, ni personne à qui causer.

Il arrive au lavoir avec son linge sous le bras. Avise une lavandière aux beaux bras. Même s'il remarque quelques fraîches demoiselles c'est vers elle qu'il se plante comme on va avec confiance au savoir faire que confère l'âge et la maturité. Le sourire large malgré le sourcil ombrageux.

Bonjour dame, y a moyen de faire décrasser mes nippes de célibataire ? Je vois que vous avez déjà de quoi faire m'enfin ça me rendrait bien service. C'est que j'y entend rien à ses affaires de ménagères.

--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 858939La_Toinon

La Toinon qui aimait toujours voir des jeunes gars, pensa que le nouveau venu s'adressait à elle. Et, comme d'habitude pour mettre son gros corps en valeur elle mit ses mains sur ses hanches et, de sa voix forte.

C'est touai, p'tiau qui veut faire laver ses guenilles ? J'veux bien. M'sire Panda m'a juste donné une corbeille à laver, j'ai donc du temps. Et vous les gars, le lavage c'est point votre truc, vous préférez les granges de paille avec les donzelles. Hein, j'ai raison ?
T'es nouveau ? Première fouai que j'te vouai.


Elle prit les nippes du jeune homme et avec un sourire édenté, elle se mit au travail. En lui lançant…

Tout s'paye mon gars, même les services de La Toinon, ça fera 5 écus.

Horkos a écrit:
Oh putain ! Vlà ti pas qu'il se fait halpaguer par une accorte, plutôt replète. Le genre tout en rondeurs confort bultex, avec ça l'hiver dans le pieu pas besoin de couette.^^ Il délaisse la vioc donc pour se tourner vers elle, il est pas difficile. Il voit son linge entreprit de savante et experte façon, ce qui le satisfait. Il a pas revu la jeunette qui s'en chargeait, sans doute rendue l'arme à gauche avec les premiers gels. Dommage l'était plutôt gironde et souriante. Et sûrement la cuisse douce en creux de grange. Il confirme donc, avec un petit sourire canaille.

Ouaip dame vous avez raison.

Il regarde faire la lavandière qui se met à l'ouvrage, en posant sa longue carcasse sur le rebord de pierre du lavoir.

Disons que je suis resté longtemps absent pour cause de voyage et que depuis mon retour fin Août je traine pas souvent. J'étudie la plupart du temps. J'en ai eu marre de rester à demeure, un coup à prendre un teint de navet rance.

Il laisse la question urgente du linge de rechange qui a motivé cette sortie, l'obligeant à lâcher les bouquins. Et ses séances d'entrainements.
La chemise bien pressée et savonnée libère sa mousse grisâtre et noire au niveau des manches, la faute à l'encre. Il tapote sa bourse. Au tour des braies de subir le batoir.


L'est pas aussi voluptueuse que vous pour sûr mais y a de quoi payer m'dame. C'est correct comme prix pour l'ardeur que vous y mettez. Sans lésiner sur le savon en prime.

Il croise des bras déjà forts, une guibole par dessus l'autre, d'un air détendu malgré les cernes sous les yeux qui accusent des veilles fréquentes pour trop peu de sommeil.

J'suis Horkos. A tout hazard, j'sais qu'en ces lieux on y cause de tout ce qui se passe dans le voisinage. Sauriez me donner des nouvelles d'une donzelle nommée Marcelinno ? J'y ai donné une fois ou deux mes vestures à laver sauf que je l'ai plus revu depuis plusieurs jours.

--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 858939La_Toinon

La Toinon leva le nez et le regarda.

Horkos quel drôle de nom… C'est pas un nom d'ici… Touai, t'es pas né à Bordeaux ?
Horkos, tes nippes, elles sont plutôt cracra… Avec 5 écus j't'ai pas pris cher.
Pfff ! Mon p'tit, il va falloir apprendre à les faire laver plus souvent.

Une donzelle Marcelinno ? Conneu pas, mouai ! Pourtant à Bordeaux, quand tu veux savouair qu'esk choses demande à la Toinon, j'conneu tous les potins.
Tu sais, les jeunes donzelles ça meurt beaucoup… J'vais t'expliquer…

J'vais parler moins fort, mais j'suis un peu sourde, alors j'crie pour m'entendre.

Et un peu plus bas...

Ça pas de seins ces jeunes drolesses… Alors pour montrer le peu, elles s'décoltent et paf ! Une fluxion poitrine et ça meurt ! Le Doc Brixius à beaucoup de travail et la diaconesse aussi, mais souvent, ça n'a pas d'famille alors c'est la fosse commune. Et là, pas d'nom… Tu n'la retrouveras pas.

C'était ta boune amie cette donzelle ?

Horkos a écrit:
Il se marre un instant, suivant le manège. Pas à dire dans l'art de vous tirer les vers du nez y a là aussi le savoir faire de la commère. Il passe une main pour fourrager sa tignasse voir si ça ébroue la fatigue.

Pas plus que balou 1er ou encore zaza23 il me semble. Mais on peut rien vous cacher, j'suis né dans le nord.

Il lâche ce petit détail, la vieille en saura pas plus. Il est pas d'un naturel à se répandre en palabres trop privées le jeune gars. Trop habitué au silence et à la solitude pour être en veine de confidences.

Je viendrai plus souvent vous voir. Quand je me met dans mes bouquins j'ai tendance à oublier le reste. Et de manger héhé.

Petit sourire à sa vision des choses concernant la mortalité. Pourvu que les tisserands du pays se mettent pas à remonter les cols féminins pour raisons de sécurité publique.^^Le regard passe naturellement sur le décolleté ample de matrone généreuse. Pour sûr qu'elle risque pas de se fluxer un poumon avec un paravent pareil.

Non m'dame, juste une donzelle qu'avait l'air de sortir du lot.

Du bout de la botte il tance un caillou machinalement. Songeant qu'il avait pas tailler le bout de gras avec quiconque depuis un bail. Brave femme s'il en est, vie rude de la populeuse besogneuse.


Quoi de nouveau à Bordeaux sinon à part ses lavandières si aimables ?


Lui qui justement voulait se mettre au courant, il semble que La Toinon soit la personne de la situation.

--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 858939La_Toinon

Quoi d'nouveau, mon brave gars ?

La Toinon se releva et fixa le jeune homme en gonflant sa grosse poitrine.

Mouai, ch'é des choses… La Touainon, sait toujours tout… J'ai pas de mémouire sauf pour les histouaires. Oui, on va avouair un nouveau Duc, un nouveau Maire, il y a eu un baptême, c'est une Dame le curé.

Elle se gratta la tête…

Oh ! Si ! Que j'suis bête !!! il va yavouair un mariage… Un grannnnnnnnnnnnnnd. Les fumelles en parlaient au marché c'matin.

Tu l'sais toi la Bertille pour le grannnnnnnnnd mariage, mais tu dis reun !

Viviemoi a écrit:
vivie arriva avec sa panière sous le bras
salua Horkos qu'elle avait croisé en taverne, puis Dame Bertille et la Toinon
elle s'agenouilla et mouilla ses aubes avant de les savonner, et les frotter...........tout en écoutant ...........


bonjour à tous

elle rinça ensuite les morceaux de linge,un à un......... puis alla étendre son linge au port de la lune.
elle salua les personnes présentes, leur sourit, puis reprit le chemin du port................

Horkos a écrit:
A écouter la Toinon il en conclut qu'il avait rien loupé. Il se fit l'oreille indulgente à écouter les potins mineurs, après tout il avait demandé..^^
Des élections donc. Rien de neuf sous le froid de Novembre donc. Redressant paresseusement sa longue carcasse, il salua en retour la bigote fraichement nommée venue faire sa lessive. S'attardant naturellement sur son départ, linge mouillé sous le bras et surtout sur le balancement décidé de ses jupes. Revenant à la Toinon finalement et à son sourire à trous.



Je vois..Deux elections, un mariage et...


Le sourire cynique malgré le jeune âge, il ne finit pas sa phrase, se contentant de poser sur le rebord les 5 écus. Esperant que le traitement savonneux se prolongeant ces frusques seraient pas usés jusqu'à la trame.

Bonne chose de faite, je pourrai me pavaner propret en taverne ce soir.J'ai pas le souvenir d'un blanc si blanc même quand je l'ai acheté.
Aussi bien que le faisait ma nourrice tout petiot. Vous y ressemblez un peu d'ailleurs. C'était une brave et bonne femme, une vraie mère pour moi.



Petit sifflement admiratif et approbateur. Politesse calculée exige, flatterie aussi sachant combien ces dames sont sourcilleuses en matière de savoir faire . Se mettre une lavandiere en poche en titillant son instinct maternel c'était tout bon pour le confort. Il reviendrait.

Thannos a écrit:
Thannos arriva au lavoir. En effet il était plus que temps de nettoyer cette chemise qui après plusieurs jours de travaille a la mine, était plus grise que blanche...
Il y avait déjà du monde, pourtant a cette heure ci les gens devraient etre en traine de préparer le déjeuner... enfin, il salua:

-Bien le bonjour mes dames

il s'agenouilla au bord du lavoir et plongea sa chemise dans l'eau

Viviemoi a écrit:
vivie arriva au lavoir avec sa panière de linge sous le bras, elle salua Bertille, la Toinon, Horkos, et s'approcha de Thannos

-Bonjour Thannos, comment vas tu?

elle s'installa auprès de lui afin de discuter tout en frottant le linge

elle sortit deux robes qu'elle trempa dans l'eau glacée puis les frotta au savon

l'eau violacait ses mains,elle était transit de froid

Thannos a écrit:
Thannos frottait énergiquement, de manière a ce que ses mouvement éloigne la morsur du froid qui commencait a engourdir ses doigts, lorsqu'il entendit qu'on le saluait.

-Bonjour Vivie,très bien et toi? Belle journée n'est ce pas?

Vivie se placa a ses cotés il ramassa un peu ses affaires, il avait tendance a s'étaler lorsqu'il effectuait une tache.
Le froid ce faisait de plus en plus sentir il redoubla donc d'effort

Viviemoi a écrit:
-bien merci ça va , oui le soleil est là mais le froid pique!!
vivie rinça rapidement ses robes puis se releva pour les essorer
-Thannos peux tu m'aider s'il te plait on va les tordre, nous en ferons autant avec ta chemise
montrant se robes à Thannos

Thannos a écrit:
Thannos finit de rincer sa chemise, la déposa sur une pierre plate à coté de lui, car il ne voulait pas salir par la boue la chemise qu'il venait de laver.
Il se leva, prit ine extrémité de la robe.

-Je suis près, répondit il.

Viviemoi a écrit:
vivie regarda Thannos poser sa chemise avec précaution

puis ils essorèrent les robes de vivie et la chemise de Thannos
- merci thannos , une bonne chose de faite bon je vais rentrer étendre cela à l'enclume et au marteau la petite forge de vivie, je t'invite à boire une soupe chaude avec Arnaudix et moi si tu veux tu pourras faire sécher ta chemise et être au chaud en attendant qu'elle sèche et puis bavarder au salon avec Arnaudix?
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MessageSujet: Re: (26 novembre 1457 au...)   (26 novembre 1457 au...) EmptyMar 8 Fév - 10:40

--Toinon a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 826580LaToinon


Ça faisait bien longtemps que La Toinon n'était pas venue au lavoir. Par ce froid elle préférait laver dans un baquet. Mais aujourd'hui, après avoir fait le ménage chez Messire Panda, elle prit sa brouette passa à la propriété de Panda et prit son linge sale.

C'est que friande de potins, la langue de la Toinon la démangeait…

Quand elle arriva, plusieurs lavandières étaient autour du lavoir.

Comme elle savait si bien le faire, elle mit ses deux poings sur ses grosses hanches et s'adressa d'une voix forte à la cantonade.


Ben ! M'sire Hub' vous savez, l'aubergiste au gros ventre… Ben, il est gravement malade et te biau gars Jean… j'chai plus… si Kerner ou Kermer il a disparu en abandonnant sa donzelle. Pffffff ! J'espère qu'il va reviendre, il était ben gentil tieu gars.


Les lavandières ne voulant pas se mêler à cette si triste conversation, la laissèrent parler toute seule et elles se concentrèrent sur leur lessive…


--Dame_Bertille a écrit:
(26 novembre 1457 au...) 789671Bertille

Ça ne pouvait plus attendre… Oui, elle avait remis cette corvée le plus possible, prétextant tout et n'importe quoi pour ne pas aller au lavoir.

Dans les armoires à l'odeur de lavande, les piles de serviettes, les rangées bien ordonnées de linges blancs commençaient à manquer et Dame Ralas allait bientôt lui en faire la remarque.

Aussi c'est d'une main ferme qu'elle tenait sur sa hanche une énorme manne en osier quand elle arriva au lavoir.

Elle croisa une jeune fille qui plus courageuse qu'elle, repartait déjà avec son âne et ses corbeilles.

Elle salua les lavandières et remarqua, chose extraordinaire, que La Toinon n'était pas là…

Toutes, elles papotaient comme seules savent le faire les femmes entre elles, de tout et de rien. Mêlant, confidences et rires légers, sans arrêter les mouvements de leurs mains courageuses.

Bertille s'installa près d'elles et commença un lavage minutieux en prenant part à leurs conversations.

Quand elle eut fini, ses mains étaient rouges et douloureuses, elle remit le linge propre dans sa corbeille et repartit vers la demeure de Dame Ralas pour étendre tout ça dans le jardin.


A une prochaine fois, dit-elle aux autres lavandières en quittant le lavoir.

Rosely a écrit:
Rosely arriva enfin près du lavoir, elle allait enfin pouvoir faire un brin de toilette, elle regarde autour d'elle , personne , elle enlève ses bottes et doucement met ses pieds dans l'eau froide , de ses mains elle prend un peu d'eau et s'asperge le visage les bras et les jambes .
Elle reste un moment assise sur la pierre froide a regarder les alentours , pas âmes qui vivent , elle ferme les yeux et se rappelle son ancien village, une larme coule le long de son visage , elle la chasse d'un revers de main et remet ses bottes .

Ralas a écrit:
Pour rentrer chez elle, le chemin de Ralas passait par le lavoir. Elle n'avait plus l'habitude de s'y arrêter depuis qu'elle avait Dame Bertille à son service.
Mais, ce matin il fut intriguée par une jeune femme qui était seule, assise sur la margelle du lavoir et qui avait l'air triste.

Elle s'approcha et lui dit doucement,


Me reconnaissez-vous ? Je suis Ralas, nous nous sommes vues au Cadastre.

Ralas s'assit sans façon à côté d'elle et discrète fit celle qui n'avait pas vu sa tristesse.

On m'a dit que vous aviez bien aménagé votre chaumière, si ça ne vous dérange pas, j'aimerais bien, un jour, vous rendre visite.
Et vous allez vous rendre compte que Bordeaux est une ville vivante et vous allez vous faire plein d'amis.


Ralas était attirée par la douceur de cette jeune femme et elle savait, par expérience, que ce n'était pas drôle d'être seule. Elle la regarda et lui fit un grand sourire.

Il faudra aussi venir me rendre visite, je vous ferai goûter la spécialité des gâteaux de Bordeaux, les cannelés bordelais.

Rosely a écrit:
Rosely reconnue Dame Ralas , elle fit un sourire a la dame .
- bonjour Dame Ralas , heureuse de vous revoir
Rosely écoute la dame en cachant ses yeux rougis par ses larmes elle est bien contente de parler de la chaumière et de ne pas avoir a donner des explications sur ses larmes.
- venez quand ça vous chante dame Ralas il y aura toujours une tisane et une part de gateau pour vous fait par mon amie Froncine
Rosely la regarde , elle est bien jolie et si gaie , elle voudrait être heureuse elle aussi mais elle a beau faire , elle se redresse et salue la dame , elle sent les larmes lui monter aux yeux.
- à bientôt alors Dame Ralas
Et repart comme elle est venue.

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