(du 09 juillet 1458 au...)

Anna.marie a écrit:: [Sixième coup de cloche, à l'aube]

Une silhouette se déplace, foulant du pied l'herbe pleine de rosée. Elle est vêtue d'une cape assez simple et sa tête est cachée par une capuche. Voleur? Brigand? Esprit malin?
On lui a donné rendez vous en une petite salle afin de parfaire son instruction.

Le soleil éclaire déjà Bordeaux encore endormi, dessinant une ombre allongée du clocher de la basilique.

Toc Toc Toc

3 coups frappés à la porte de l'imposante bâtisse rattaché à l'édifice religieux. La porte en bois s'ouvre dans un grincement. On la conduit jusqu'a la salle d'étude.

Asseyez vous là.

Anna n'était en rien rassuré de se trouver là. Daum Enec, le conteur public et écrivain particulier n'avait pas compris de suite le pourquoi de son changement de vie. Mais il était lui même au prise avec ses propres soucis quotidiens.

Et je fais quoi?
Attendez.

Elle attendit.

Eloin a écrit:: Pendant ce temps, une aultre silhouette, sombre également, traversa le quartier de la Bourse, pour rallier l'imposant corps de bastiment que composoient la cathesdrale, le palais archiépiscopal, et les locaux du séminaire de l'archevesché de Bordeaux. Le tout entouré de haults murs et agrémenté d'odorants et florissants jardins donnoient l'impression d'un couvent installé en plein centre de la capitale.

La diaconesse abaissa le capuchon de sa cape lorsqu'elle se trouva juste devant la trappe aménagée dans la petite porte donnant directement accès au séminaire. Le concierge, Sergent Garcia, l'ayant reconnu, l'ouverture se fict grande devant elle, luy permettant ainsi de rejoindre la salle de pastorale de la paroisse de Bordeaux.

Elle salua sa paroissienne d'une inclinaison de la teste, heureuse de constater la ponctualité d'icelle, retira sa cape et la desposa sur le dos d'une chaise, avant d'y prendre place.

Adiou, ma fille !

Bien... Si vous commenciez par me dire ce que vous connoissez de nostre Saincte Eglise et de son dogme...

Elle aurait bien le temps, ensuite, de s'appuyer sur les cours de pastorale pour partager plus avant son savoir avec la pesnitente...

Anna.marie a écrit:: Elle qui pensait tomber sur quelque chose de rébarbatif tout plein, se retrouvait dès l'entrée de la diaconesse dans une drôle de situation. Voila qu'au lieu de lui faire la lecture de quelques textes sacrés, textes qu'elle avait vaguement entendu lors des quelques messes que sa mère l'obligeait à suivre enfant, Eloin lui demandait de parler d'Aristote et compagnie.

Euh...

La belle à la langue bien pendue, et à la tête bien ancrée sur les épaules ne put faire plus constructif tant elle semblait être prise au dépourvu.

Et bien,... il y a Aristote, qui sait tout, voit tout, dirige tout... et puis y a Christos aussi... et à une époque y avait aussi le premier être, Ou-ane, ou quelque chose du genre...

Elle se mordit la lèvre. Elle essayait de se remémorer les messes passés. Assise sur un banc de poids, elle prenait davantage plaisir à regarder les vitraux et peinture, qu'a écouter les prêches soporifique du Père. De plus faire des grimaces à ses jeunes voisins du banc de droite lui semblait être chose plus distrayante.

Y a aussi une cloche... et puis des clochers. Des Prêtres, des Curés et des Monseigneur l'Evêque.
Et puis il y a les personnes choisis par Dieux pour le représenter ici-bas, comme le Très Saint Père, Sa Sainteté Eugène V, ou Sa Majesté Notre Bon Roy...

Elle avait du cherché dans le fond de sa mémoire pour retrouver ses quelques ébauches d'éducation religieuse.

En cours - arrêté au 09 juillet