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 30 août 1458

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Messages : 281
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Localisation : Archiviste de la Halle de Bordeaux

30 août 1458 Empty
MessageSujet: 30 août 1458   30 août 1458 EmptySam 2 Oct - 22:08

El_barto a écrit:
Mis en post it le temps des éléctions {C_c}

Depuis plusieurs jours, un seul candidat avait déposé son nom. En chanson, qui plus est. Curieux de voir ce que le gai-luron en question proposerait, le noble se rendit donc en la place des crieurs pour prendre connaissance du programme. Il y avait déjà plus de choses à se mettre sous la dent. Mais pas de quoi rassasié une envie d'en-cas.

Le vicomte eut un petit sourire. Des mois, déjà, qu'il avait décidé d'une pause dans sa vie politique. Les sièges, les uniformes, les responsabilités, la couronne, il les avait endossés. Et voilà que, ce matin, il ressentit à nouveau, frétillant au bout de ses lèvres, le terrible et délicieux entrain des élections.

Parlant d'abord à voix basse, puis pour lui, son ton s'éleva rapidement, pour la foule d'abord toute proche, puis éloignée.



Bordelaises, Bordelais,


Depuis quelque temps, je peux constater, et l'on me rapporte, le manque d'engouement de nos habitants pour la vie de notre cité. Notre cité, Bordeaux. Bordeaux, notre capitale !


Il se tut un instant, laissant l'échos du labyrinthe des rues descendant de la place renvoyer ces derniers mots importants.

Il y a eu une période difficile ces derniers temps, on ne peut le contester. Notamment pour ce qui est des besoins alimentaires. Alors, je ne sais s'il s'agit de la Mairie ou de bons Bordelais qui ont fait des stocks, ou encore de braves voyageurs comme on l'a dit, qui mettent aujourd'hui à disposition la nourriture de notre marché, mais ce matin pénurie il n'y a pas.

La pénurie de denrées premières est une chose... classique, en période estivale. Beaucoup d'artisans profitent des beaux jours pour se déplacer dans les différents festivals, regroupements, pèlerinages et autres voyages personnels, délaissant leurs échoppes.

A cela, si l'on ne peut compter sur la présence de voyageurs, il y a des solutions. Importer, c'est vrai. Mais qui peut se prévaloir d'importer régulièrement et de réduire les dettes ? Alors importer, certes, mais au sein d'un plan réfléchi. Importer via notre Duché a toujours été pour moi la solution à favoriser. Avant d'importer de villes d'autres duchés. L'économie guyennoise doit être notre priorité. Beaucoup d'anciens Maires, dans d'autres cités de Guyenne, en ont fait autrement. Libres à eux.

Importer, et distribuer comme il faut. C'est très délicat. En parallèle, il faut que les fours des boulangers se rallument et que les moissons reprennent comme il faut dans les champs de céréales.

Si la dynamique peut reprendre, ne serait-ce que rouvrir un oeil de sa longue sieste d'été, alors des greniers peuvent être créés. Les nouvelles productions remplacent petit à petit les stocks importés. Mais, à nouveau, c'est délicat.

Autre point, non négligeable. Parfois il me semble être abordé pour faire beau. Ici, il n'a même pas encore été abordé : le port bordelais. Je fus le premier Maire à mettre en place l'affichage d'une carte quotidienne des bons coins de pêche, et aujourd'hui encore je crois qu'une bonne exploitation de nos eaux est un grand atout. Le port est une ressource facile, inépuisable et, qui plus est, ... comestible ! Que ce soit à l'export, en monnaie d'échange pour justement importer du pain et du maïs à des prix avantageux, ou pour notre consommation régulière, nos poissons peuvent faire vivre le marché et la cité !


Un nouveau silence. Puis il reprit l'une de ses premières phrases.

Il y a des solutions. Simplement, je crois, il faut oser ne pas promettre monts et merveilles. Surtout pas trop vite.

L'essentiel, selon moi, est de redonner un souffle bordelais à nos murs, à nos rues et à nos esprits. Une dynamique populaire. Par Aristote, nous vivons dans la capitale ! Et qui plus est, dans la capitale d'un duché qui se réveille et qui peut être fier de se relever comme il le fait de la terrible condition qu'il a dû endurer pendant de longs mois !

Insuffler cette nouvelle brise passe par des choses simples : aiguiller comme il faut les futurs artisans vers les bonnes échoppes, parler aux paysans qui accepteraient de changer leur culture pour produire là où il faut. Et les y aider ! Contrairement à tout claquer dans de l'import pour faire de l'import, il s'agit là d'investissement, et sur un court terme.

Et puis, point qui m'est le plus cher, faire en sorte que Bordeaux joue son rôle de capitale au sein de la Guyenne. Une ville éveillée et carrefour des chemins économiques. Carrefour des caravanes marchandes, et port de mouillage pour les bateaux de commerce du grand sud-ouest ! Appeler Bazas et Marmande à un jumelage fort pour une voie fluviale réelle. Et organiser des événements guyennois à Bordeaux. Des joutes, des tournois (IG), des foires !


Il se tut, un petit sourire aux lèvres. Diable, il semblait ne pas avoir perdu. Quand il démarrait, les mots venaient.

Je pourrais encore vous parler, également, de l'Ost et plus largement de la sécurité à Bordeaux et en notre duché. Mais je crois que les soldats de notre capitale, que j'ai eu le plaisir de diriger, pourront vous en aviser comme il se doit.

Pour l'heure, je ne peux qu'appeler ceux qui attendent, qui veulent, et qui souhaitent pousser dans le sens de la re-dynamique à s'avancer. Du plus humble qui veut faire produire son champ à la bonne culture à celui ou celle qui serait prêt à devenir ambassadeur de Bordeaux auprès des autres cités de Guyenne, dans tout domaine.

Des lettres d'or se méritent. Nous avons les lettres, nous avons l'or. Il faut juste secouer un peu la monture endormie par la torpeur estivale.

Car, toujours, advienne que pourra, la Guyenne brillera.

Ralas a écrit:
Ralas qui avait toujours apprécié Messire El_Barto, d'abord par les courriers qu'ils avaient échangés pendant qu'il était Maire et elle pas encore Bordelaise et ensuite sous ses ordres quand elle était simple douanière et lui Duc.

Elle l'écouta religieusement tellement ce qu'il disait était juste, mais timide devant un homme de cette importance, elle n'osait pas lui poser des questions. Pourtant, elle en avait...

Arrander a écrit:
Arrander était sur la place de Bordeaux, réglant quelques affaires dues à ses petites responsabilités à Bordeaux. Il vit le vicomte El Barto faire un discours à quelques bordelais autour de lui.
Il l'écouta avec attention, trouvant ses paroles très justes. Il sourit à la fin de son discours et se dit que les Vicomtes bordelais étaient décidement tous de grandes personnes.

Pandacool a écrit:
Panda avait attentivement écouté le paroles du vicomte El Barto et était heureux d'enfin rencontrer quelqu'un qui semblait comprendre et qui était prêt à entreprendre ce qui lui semblait indispensable.

Il attendait une un mot, juste un mot... pourtant cela lui semblait essentiel aujourd'hui d'évoquer la nouvelle richesse de Bordeaux, le produit à exporter par excellence qui commençait à faire la réputation de la ville. Certes, il y avait du poisson, mais pas seulement à Bordeaux.... par contre du vin de Bordeaux, lui, il ne pouvait provenir que de Bordeaux!

Il se dit :

Faudra que je lui en parle absolument!

Jeankerner a écrit:
Tout en dissertant avec Cédrick sur son programme électoral, Jean eu l'oreille qui frétilla à l'entente d'un discours qui se faisait à côté.

Un homme, de stature noble que Jean ne connaissait pas, s'était avancé et semblait lui aussi présenter un programme.

Diable, plus qu'un programme, l'homme présentait ici un projet pour Bordeaux. Un projet comme une vision d'une Bordeaux belle et forte, rayonnante de splendeur.
L'homme dissertait fort bien, il n'y avait pas à en douter.

Une fois le discours fini, Jean s'avança et s'adressa au Messire.


Sener El Barto !
Tout d'abord permettez-moi de vous féliciter pour votre discours. Voilà bien longtemps que bordeaux n'avait eu à écouter un discours aussi prometteur et aussi bien mené.

Permettez-moi également de poser une ou deux petites questions concernant ce que vous avez dit.
- Quand vous parlez d'importer selon un plan réfléchi, vous parlez uniquement d'import du Duché. Et puis ensuite vous parlez de mettre en place un partenariat avec les villes avoisinantes. Pensez-vous que votre idée de partenariat comprendrait également quelques marchandises ?

- Pour le port, permettez-moi de dire qu'enfin quelqu'un à vu que Bordeaux possédait un port. Cependant, seules quatres places sont disponibles, et les bateaux semblent constamment à quai. Pensez-vous que cela soit suffisant pour vos idées ?

- Vous parlez plus loin d'aiguiller les nouveaux. Comment comptez-vous faire concrètement ?


Puis d'un coup, Jean se rendit compte qu'il n'était qu'un gueux, et qu'il venait de se permettre de parler à un noble de Guyenne, sans protocole.

Ne prenez pas mal mes questions, Sener. Elles ne sont pas là pour une vaine tenative de mettre à mal. elles sont plutôt là afin que ma curiosité disparaisse.

El_barto a écrit:
De Cessac vit rapidement un peu plus de Bordelais s'avancer et prêter attention à ses propos. C'était déjà une victoire. Le réveil d'une grande cité passe d'abord par l'écoute et le dialogue. A la suite de son discours, il croisa plusieurs regards connus. Des yeux souriants, mais également curieux. Il avait conscience que sa... stature, son nom, pouvait réfréner les prises de parole. Aussi un silence s'installa, finalement et rapidement rompu par un homme.

Aux propos élogieux du Bordelais, El Barto répondit par un humble, mais fier, signe de tête. Puis, débutant sa réponse aux questions posées :


Messer,


Import via le Duché, oui. En premier lieu. La raison est simple : cette forme d'import englobe à elle-seule une bonne partie de l'export des autres villes. L'on peut commercer directement avec les autres Mairies, mais commercer avec le CaC est, indirectement et très souvent, une forme de commerce avec nos villes voisines.

Le noyau dur de cela repose en l'idée suivante : la richesse d'une cité, d'une province ou d'un royaume, ne se mesure pas en ce qui dort dans ses caisses ou pourrit sur les étales, mais en les flux de richesse. C'est-à-dire en ce qui entre, ce qui sort, ce qui est vendu, ce qui est acheté, ce qui est échangé, ce qui est investi. La richesse est mobile. Mais peut être longue à obtenir.

Il y aurait différentes formes de partenariat à mettre en place. J'ai, pour l'heure, uniquement parler de jumelage fort avec deux villes fluviales. Car avec l'essor actuel de la navigation, mettre en place un bras commercial fluvial reconnu et efficace est un très beau projet. Via cette voie fluviale, mais aussi nos routes et des caravanes marchandes que l'on pourrait installer, Bordeaux pourrait rayonner en créant ses flux sortants de caisses de poissons frais, de raisins et de vin ! Pour ne parler que des spécificités bordelaises.


Une petite pause.

Je suis heureux que vous abordiez le problème des places en notre port. Lors de mon règne à la tête de notre duché, j'ai fait rédiger - ou plutôt, j'ai rédigé - le premier Code Maritime et Portuaire de notre histoire. Il demandait à être adapté dans les mois à venir, notamment en raison, espérons-le, du développement de l'arsenal guyennois. Toutefois, il fut très vite critiqué par les navigants (les premiers). Pourquoi ? Parce que ce texte instaurait des taxes à verser par les capitaines de bateaux en mouillage dans les ports guyennois : les droits d'anneaux (une taxe de location de la place). Tout ceci encadré par une demande de mouillage, etc. L'idée était justement d'éviter toute forme d'embouteillage dans nos ports et laisser certains bâtiments tranquillement profiter de nos quais sans avoir à s'inquiéter.

Mais ce texte a été revu. Et voici le résultat, que vous avez justement souligné.

Néanmoins, comme au premier jour, je reste sur ma position : un capitaine de bateau devrait avoir à demander sa place (son anneau) dans les ports et à y payer des frais. Toutefois, les bras fluviaux reviennent au Duché. Mais le Maire de Bordeaux a tout pouvoir à rédiger et proposer une loi instaurant ce genre de réglementation dans sa cité.


Puis, pour finir.

Il y a plusieurs formes d'aiguillage.

Aiguiller les plus jeunes, qui achètent leur premier champ ou leur première échoppe. Aiguiller ceux qui veulent changer de culture ou d'artisanat pour coller aux besoins de la ville.

Dans tous les cas, il faut pour cela au moins une personne proche de ces gens. Un échevin (conseiller) aux questions paysannes, un échevin à l'artisanat, un échevin aux érudits (niv 3). Les filières blé - farine - pain et pêche sont elles-aussi, plus précisément, cruciales.

Chacun de ces échevins doit savoir de quoi il parle.


Le noble nota les ongles noirs et les mains sales de son interlocuteur. Et, avec un sourire franc,

Messer, peut-être feriez-vous un bon échevin aux questions paysannes ?

Manonlapetite a écrit:
La voix, portée par le vent, l'avait cueillie alors qu'elle semblait attendre quelqu'un devant une taverne.
Surprise, Manon s'était retournée, avait jeté un dernier regard à l'estaminet "Tant pis!" puis s'était décidée à faire quelques pas en direction de l'estrade.


Quelques bordelais formaient une assemblée autour du vicomte. Certains visages familiers. D'autres qu'elle ne connaissait pas. Mais quoi d'étonnant? Elle était partie depuis si longtemps!

La nonchalante, adossée contre un mur, observait la scène tout en écoutant le discours de l'ancien régnant, se gardant bien d'intervenir pour ne pas troubler les échanges.

Surprise. Mais pas tant que ça.

Jeankerner a écrit:
Jean avait écouté les réponses du Messire, tandis que d'autres passant s'approchaient.

Il nota les réponses, et sa curiosité commençait à fortement diminuer. Mais à mesure que les réponses venaient, d'autres questions se montraient alors.


A la dernière phrase, Jean ne pu s'empecher de sourire.
C'est une bien belle proposition que vous me faites la Sener. Qui sait, cela pourrait peut-être effectivement m'intéresser. Il faudra que nous nous rencontrions afin que vous puissiez me dire exactement de quoi il en retourne. Mais là n'est pas l'important pour l'instant.
Jean se mit alors à rire.
D''autant que j'aime Bordeaux, et que je ne suis pas sur que lui infliger cette souffrance soit une gageure.


Par contre, veuillez excuser mon outrecuidance, mais vos réponses amènent d'autres questions.

Quand vous parlez des imports, vous continuez votre fil de discussion en parlant de la richesse d'une ville, en disant, à juste titre, que la richesse se mesure aux flux. Donc les imports effectivement peuvent permettrent une ville de s'enrichir, mais il me semble que vous parlez également des exports. Ou bien parlez vous uniquement du marché bordelais ? Pour prendre un exemple concret, le vin est une spécialité bordelaise qu'il convient d'utiliser à sa juste valeur, d'autant que c'est un produit qui ne se bonnifie qu'à Bordeaux.
Donc comment voyez-vous l'export ? Comptez-vous faire appel à des Marchands Ambulants ? Comptez-vous laisser le soin aux artisans et cultivateurs uniquement ?

Et enfin, vous parlez du port. J'ai ouï dire que le Duché commençait la construction de celui de Blaye. Pensez-vous que celui de Bordeaux ne risque pas d'en patir, dans le sens où deux constructions en même temps risque de ne pas être possible ? Alors qu'il gagnerait à s'étendre un peu. D'autant que pour des voies fluviales efficientes, il faut des bateaux pour naviguer dessus. Enfin je crois.

Et enfin un dernier point, plus administratif celui-là. j'ai vu à la mairie que Messire Cédrick et Dona Evy se présentaient aux élections, mais je n'ai pas vu votre nom. Vous présentez-vous ?

El_barto a écrit:
Une silhouette se faufila parmi la foule. Discrète et silencieuse. Mais les yeux d'ancien archer crépitèrent dès qu'ils ne firent qu'apercevoir ce corps tant connu avancer et rester un peu en retrait.

Un petit sourire aux lèvres. Heureux, simplement, qu'elle soit là.

Le paysan redoubla de questions.


Laisser le soin aux producteurs et artisans de se débrouiller pour exporter leurs produits est bien entendu la moins bonne solution. Même si, je pense, elle peut s'avérer efficace quelques fois. La première possibilité est de passer par le CaC. Le CaC a un carnet d'adresses bien fourni et reçoit des commandes importantes en tout genre. Notez toutefois que par là, les producteurs restent à la merci des besoins des partenaires de la Guyenne.

Alors pour vivifier tout cela et faire des producteurs des acteurs de l'export, outre les démarches personnelle que peuvent faire les producteurs, la Mairie peut rechercher des contrats avec les autres villes de Guyenne (en priorité, comme je l'ai déjà exposé), ou avec des villes au-delà de nos frontières. Mais ne nous voilons pas la face, cela est long et fastidieux.

Selon moi, un bon compromis peut être trouvé dans un scénario de cette forme, qui pourrait être encore arrondi : si la Mairie a des liquidités, elle peut acheter à prix intéressant sur son marché tout ce qui ne lui est pas utile (par ex, pour Bordeaux, des échelles), et contacter ensuite directement les cités preneuses. Si la Mairie n'a pas de fonds pour investir ainsi, elle peut recevoir les inventaires de stocks des producteurs, et simplement contacter les autres villes en disant "nous disposons de cela ...". Mais cela doit être fait en gros, pas au compte goutte. Le lundi le Maire de Bordeaux ne doit pas afficher aux autres Maires "20 poissons frais disponibles", puis le lendemain "Finalement, plus que 5" et le surlendemain "Normalement, 2 échelles aussi". Disons, une fois par semaine, les producteurs voulant exporter et ne trouvant client par eux-mêmes pourraient avertir la Mairie, qui, à jour fixe hebdomadairement, avertirait ses voisines en indiquant ce qui est disponible.

Le délai ne doit pas être trop court pour ne pas être ridicule en cas de retard, ni trop long pour ne pas laisser s'entasser les produits. En parallèle, il est évident que les producteurs (surtout artisans) doivent cesser de produire s'ils ne parviennent pas à vendre.

Pour aller plus loin, je l'ai déjà évoqué, des caravanes marchandes pourraient voir le jour. Mais ceci demanderait, je pense, le concert du Duché.

Pour le vin de Bordeaux, que vous évoquez, la guilde ducale des cavistes est, à mon sens, un bon centre de commandes et d'export.


Une pause. Il y aurait encore beaucoup à dire.

Pour ce qui est du port de Blaye. Il faut savoir que le port de Blaye, sauf erreur de ma part, est le seul pouvant offrir à notre duché la possibilité de s'équiper, par la suite, d'un arsenal naval. C'est un enjeu stratégique majeur, et je ne peux qu'aller dans le sens de cette décision de construction.

Le port de Bordeaux gagnera à être agrandi, mais je ne pense pas qu'il faille en faire, pour l'heure, une priorité. Créons déjà un mouvement dans l'acteul port.


Le noble releva la tête. Puis, dernière réponse à la dernière question.

Ici, devant vous, je ne fais que donner un coup de pied dans la fourmilière endormie. Je ne blâme en rien le Conseil Municipal. Je sais comment cela fonctionne et je pense qu'il compte de bons éléments.

Simplement, je l'ai déjà exposé, il faut secouer l'ensemble de la capitale : ses citoyens, ses institutions, son aura !

Présenter un vrai projet, réfléchi, pour que Bordeaux soit une vraie métropole en Aquitania. Avec cet été, la cité s'est un peu courbée. Mais nul doute qu'elle saura retrouver sa forme et même plus.

Le siège municipal, les responsabilités, de toute nature, je les ai déjà connues. Je ne ferai pas de beaux discours à mots vains : c'est difficile. Il faut relever ses manches et savoir encaisser les critiques impertinentes des déçus. La politique n'est pas magique, on ne règle pas un problème en se frottant le nez et en claquant des doigts.

C'est difficile, mais c'est une très belle aventure. Mes heures passées à disserter, à rédiger, à raturer, entrer en pourparlers, souffler, pester, signer, mais aussi sourire, gagner, avancer et voir les gens contents ; c'est un réel accomplissement.

Je suis prêt à épauler quiconque voudra se lancer dans une aventure, proposant un projet pertinent et planifié.

Si personne ne s'avance, je pourrais m'y lancer. Mais un homme seul ne saurait incarner l'aura d'une grande capitale dont je viens de parler. Les habitants doivent être derrière lui et avoir conscience que monter un escalier veut dire se risquer sur des marches glissantes, quitte à reculer parfois. Si, au moins, toutes les personnes qui m'écoutent, ici, sont prêtes à suivre pareil projet et diffuser cet entrain dans toutes les rues et artères de Bordeaux, alors ce sera un premier grand pas !




[hrp]A voir selon les réponses RP qui vont suire ^^ mais pour raisons HRP, pas de dépôt de candidature IG possible avant demain mercredi.[/hrp]

Jeankerner a écrit:
Jean écoutait religieusement les réponses du Sener.

Il n'y avait pas à dire, ce Messire parlait bien et juste. Il montrait qu'il connaissait son sujet, qu'il était homme d'expérience. Seule sa dernière réponse déçu un peu Jean.

Décidemment, se dit Jean les élections se présentent étrangement.
Entre un qui chante du pain et des jeux, l'actuel Bourgmestre qui se fait tellement discrète que personne ne la voit en Halle, les propositions se faisaient rares.
Et quand enfin quelqu'un se montre sur l'estrade en proposant quelque chose de solide, il attend que tout le monde le pousse pour tomber dedans. Mais bon, c'était son choix, et il était tout à fait respectable.


C'est dommage Messire. Je trouve que votre coup de pied tombe un peu dans l'eau en souhaitant pas continuer. Cependant votre décision vous appartient, et il ne convient nullement de la juger. Je sais qu'il est parfois difficile de renoncer.

En tout cas, je vous remercie d'avoir quelques minutes pour répondre à un simple gueux. Vous m'avez éclairé sur certains points. Et ce soir, quand je me coucherais, je sais que mon bonnet de nuit sentira ma tête un peu plus remplie.

Que votre journée vous soit agréables, et vos rencontres émouvantes.


Jean s'inclina respectueusement devant le noble, et reparti flaner dans les rues bordelaises.

Ralas a écrit:
Ralas osa s'avancer...

"Messire El_Barto, je vous écoute depuis le début et je vous remercie de nous avoir donné toutes ces explications si importantes pour notre belle ville de Bordeaux".

Elle releva la tête et le regarda plus franchement.

"Les mois que j'ai passés au Conseil Municipal ont été très enrichissants, mais je reconnais qu'en ce moment je ne comprends pas ce qui se passe au marché. Peu de boulangers, peu de blé et ou peu ou pas de farine à vendre et du pain en grande quantité. Pouvez-vous m'aider à comprendre ?"

Ralas finit sa dernière phrase par un grand sourire.

El_barto a écrit:
De Cessac reçut le sourire de la Bordelaise avec plaisir, avant de répondre :

Eh bien, chère Ralas, je ne sais quoi vous répondre.

Notre Mairesse a peut-être passé commandes d'un beau stock lorsque la pénurie menaçait. Ou, comme je l'ai entendu à plusieurs reprises, plusieurs voyageurs ou MA sont de passage et ont mis en vente ces nombreuses miches. Ou encore, nos boulangers sont peut-être progressivement de retour.


Alors qu'il répondait, le gueux de précédemment avait tourné les talons et s'éloignait. Dommage qu'il n'ait compris : A cette heure, Bordeaux n'a pas besoin d'un sauveur, mais d'un réel élan insufflé par plusieurs d'abord, puis par tous.

Tel serait le programme du vicomte s'il devait prendre les rennes. Mais à cet instant, sa proposition ne semblait pas trouver réel échos. Peut-être que profiter des prochaines semaines serait bon pour secouer encore davantage tout cela. Peut-être, peut-être pas. Les gens devaient s'avancer. Une dynamique devait se lever, et pas seulement quelques voix pour une élection, qui se tairaient aussitôt le scrutin passé.

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