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 (du 22 février 1459 au...)

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Messages : 281
Date d'inscription : 26/06/2010
Localisation : Archiviste de la Halle de Bordeaux

(du 22 février 1459 au...) Empty
MessageSujet: (du 22 février 1459 au...)   (du 22 février 1459 au...) EmptySam 12 Mar - 11:56

Ancelin a écrit:

L’hôtel de Vergy n’était pas bien grand comparé au grand domaine qu’était Lesparre, inséré dans une petite ruelle de Bordeaux, face à un charpentier et proche de la Garonne, il restait un majestueux bâtiment avec son grand portail ouvragé cerné de deux tours. Cette façade, qui pouvait effrayer les voyageurs et les badauds, avait depuis longtemps perdu sa vocation de défense mais la majesté des lieux était toujours là. Il n’avait pas le lustre des hôtels particuliers des grands du royaume tous rassemblés dans la capitale sur les bords de Seine, mais ce n’était pas la vocation première de l’hôtel de Vergy. Lui servait de pied-à-terre dans la capitale de gironde pour une famille souvent en voyage, l’étape vers Lesparre était obligatoire à Bordeaux.

La grande porte, faite de chêne massif, laissait, une fois ouverte, une large voie sur une petite cour intérieure pavée. Sur les côtés de la cour intérieure se trouvaient les deux dépendances de l’hôtel, face à face on pouvait distinguer le grenier et l’avant-cuisine avec le personnel qui s’activait pour préparer le souper. Sur l’autre côté de la cour intérieure, dans une zone plus éloignée du perron, se trouvait les écuries ainsi que la salle d’arme de la garde. Cette dernière était constituée comme un ensemble qui formait une véritable petite maison, une salle commune et assez de chambre pour loger cinq hommes.


Après avoir payé un crieur public pour annoncer les embauches dans toutes les villes de Guyenne, Ancelin attendait maintenant de voir les candidats. Lui qui allaient devoir entrainer et ensuite diriger ces recrues attendait avec impatience de quelle trempe étaient les guyennois. Etaient-ils des mauviettes ou pouvaient-ils concurrencer un breton au combat ? De cette réponse dépendait la future sécurité de la dauphine de France, par alliance.

--Bernat a écrit:
(du 22 février 1459 au...) Bernat

L'Bernat traversait une mauvaise passe. Ahlàlà, où était donc passée la grande époque, celle où anglois et françois s'étripaient joyeusement, et où un soudard avec des tripes pouvait s'offrir à foison picorée, catins et étripages en règle!

Crévindieu, quelle idée idiote qu'ils avaient-y eu d'mettre fin à cette guerre! Depuis, l'était fort mal vu d'être un routier. Et un routier qui ne pille pas, çe se transforme vite en crève-la-faim. Surtout quand on avait une grande carcasse à nourrir, comme lui.

Il en était réduit à se remplir la panse de mauvaise bière au fond d'un bouge bordelais lorsqu'il avait entendu le crieur. Pensif, il gratouilla son menton hérissé d'une barbe de plusieurs jours....

Après tout, pourquoi pas d'venir un régulier? Evidemment, côté ivresse de l'aventure et rapines, fallait oublier. Mais d'un autre côté, se faire embaucher, c'était se mettre à l'abri de la faim et de la pendaison....

Le soudard repoussa sa pinte et se leva , rebouclant au passage son ceinturon de cuir. Puis il quitta la taverne lourd et prit la direction des beaux quartiers.

Hostel de Vergy, qu'il avait beuglé, le crieur. Grosse bâtisse qui puait le fric à plein nez. Un bref instant, Bernat se demanda s'il aurait pas mieux valu pour lui s'acoquiner avec quelques truands et dépouiller l'endroit plutôt qu'essayer d'y travailler, puis renonça. C'était un coup à finir roué en place publique, de s'en prendre à un tel morceau. Décidément avec l'âge, la sagesse lui venait: il préféra s'approcher du soldat qui barrait l'entrée. Il planta donc sa carcasse musculeuse devant le planton et lança:


L'bonjour! Paraît qu'on embauche dans l'coin?

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